Moins de 20 jours (un peu plus de deux semaines) après avoir tenté le col du Coq, me revoilà en ce jour férié sur les mêmes routes de montagne.
La montée commence par quelques cérémonies militaires ici ou là sur le bord de l’ancienne nationale Grenoble – Chambéry… Nos anciens sont garés n’importe comment sur la piste cyclable à Montbonnot mais on ne va pas leur en vouloir. Il n’est plus facile de marcher pour certains… De mon coté, trop de vélo ne tue pas le vélo mais les cuisses ! Je n’ai plus la pêche que m’avait donné le télémark à 3200m en haut de l’Aiguille Rouge… Bref, ça monte mais plus lentement.
Par chance, le col est fermé après le col.
La route est donc dégagé en versant sud jusqu’à celui-ci. Pas de kilomètre de neige à faire avec mon vélo sur l’épaule. Confirmation, plus un centimètre de neige ni sur la route ni sur les bas cotés. Tout a disparu. Il reste juste quelques névés au niveau du col mais vraiment pas grand chose. C’est assez incroyable vu la quantité qu’il y avait. On ne voyait pas les tables de pique-nique la dernière fois ! Malgré un final entre 8 et 9%, celui-ci passe pas si mal sur le petit plateau, il suffit juste de prendre son temps.
Étant partit tôt mais pas trop tôt, peu de voiture m’ont doublé (trois cependant dans le fameux tunnel tout de même) et aucun cycliste. Comme quoi ma lenteur était toute relative. En effet, lors de la descente faite avec un coupe vent (il ne faisait pas si chaud que cela la haut), j’ai croisé un paquet de personne pédalant assis sur leur selle, en danseuse voir parfois à la limite de la rupture (avec l’âge, cela devient de plus en plus dur de monter la haut).
Voila, un beau col versant sud 100% monté sur un vélo, 100% à petite vitesse et 100% sans neige…