Le dernier grand col

Voila une petite photographie de l’arrivée du Col du Coq dimanche 10 juin vers 11h30 du matin. Pour une fois, je n’ai pas mis mon vélo dans le cadre. Il faut dire que c’était blindé de monde et que j’y ai retrouvé par hasard deux collègues de bureau ! Il faut dire aussi qu’à force d’y passer toutes les semaines, on s’y habitue… Le col est presque une seconde maison !

Plusieurs chemins sont possibles pour monter la haut depuis Meylan. Les voici dans l’ordre dans lequel je les ai fait, du plus simple au plus dur, parfois en les refaisant à l’identique d’une semaine sur l’autre.

  1. MeylanSaint-Nazaire-les-EymesCol du Coq : c’est la route la plus directe. Environ 1h pour atteindre le tunnel puis encore 1h pour aller au col. Environ 1100 m de dénivelé en tout.
  2. MeylanCol de VenceLe Sappey-en-ChartreuseCol de PorteSaint-Hugues-de-Chartreuse  – Col du Coq : la montée initiale par Rochasson est superbe, le passage entre Vence et Le Sappey a parfois trop de voiture. Le passage par Saint-Hugues est magnifique et la petite descente depuis Porte de 400 m de dénivelé ne doit pas décourager l’ascension suivante par le versant Nord du col du Coq, très difficile les premières fois avec des murs très raides, une descente au milieu… Environ 1550 m de dénivelé en tout.
  3. MeylanGrenoble – Col de ClémencièresSarcenasCol de PalaquitCol de PorteSaint-Hugues-de-Chartreuse  – Col du Coq : on commence par descendre en ville jusqu’à la Porte de France, puis viens le premier col, assez facile, vers 620 m d’altitude, une petite descente jusqu’au carrefour routier vers Quaix-en-Chartreuse (550 m) avant de faire la montée assez sauvage et avec peu de voiture sur Sarcenas. On rejoint alors l’itinéaire précédent au dessus du Sappey au col de Palaquit que nous n’avions pas indiqué car c’est juste un virage sur la route standard entre Le Sappey et le col de Porte… La suite est connue ! Environ 1770 m de dénivelé en tout.
  4. MeylanCol de Vence – Col de ClémencièresSarcenasCol de PalaquitCol de PorteSaint-Hugues-de-Chartreuse  – Col du Coq : on monte directement au col de Vence puis on redescends sur Clémencières et Quaix afin de rejoindre l’itinéaire précédent. L’intérêt est que cette première montée via Rochasson est déjà en soit un vrai col (altitude 782 m) avec quelques belles pentes suivis d’une descente un peu plus sérieuse. Bilan, il faut savoir mieux enchaîner dans sa tête et dans ses jambes les montées descentes… Environ 1780 m de dénivelé en tout.

Avec ces petits parcours, de 2h30 à 4h30 environ selon la distance et la forme du jour, on finit après quelques séances et quelques semaines par avoir des jambes en béton !

Mais tout peut avoir une fin… Surtout ne pas chuter ! C’est justement ce que j’ai fait dimanche en descente dans la troisième épingle à cheveux. À trop vouloir anticiper voitures et motos, j’ai trop pris la corde de 3 cm et descendu les 10 cm d’épaisseur du goudron à cet endroit avant de faire un beau roulé boulé. Le casque a amorti le choc au crane (rien eu), la poche d’eau a encaissé pour le dos mais la clavicule gauche s’est brisé nette… Sinon, pas de sang, pas d’hématome et que quelques égratignures de rien. Tout s’est concentré en un seul point !

C’était donc mon dernier grand circuit et grand col avant la saison d’automne.

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2 réponses à Le dernier grand col

  1. Sophie dit :

    ah bravo…. et tu peux jouer du clavier? d’une main?
    Du coup, je te fais une grosse bise en guise d’antalgique. J’espère que les vacances ne sont pas compromises…
    sophie

    • Gabriel.Moreau dit :

      Je joue de l’AZERTY des deux mains en me positionnant bien. Pour ce qui est du clavier DIATONIQUE, il est pour le moment au placard pour quelques semaines…

      On me vire les points de croix ainsi que l’atèle dans une semaine. Les vacances se profilent donc plutôt bien à l’horizon !

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