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Après avoir creusé, creusé durant des mois, des années avec sa pelle et son sceau, voila le moment de commencer à reboucher son joli trou ! Attention, ferrailles s’abstenir,  il y en a partout… À l’horizontale au niveau des futures dalles des caves et des parkings vélos, oups voitures,  à la verticale pour les futurs murs porteurs.

Manifestement la future construction aura une emprise au sol bien plus grande que l’ancienne. Afin de se prémunir de tout mouvement de terrain, construire cet immeuble en un seul bloc n’est pas raisonnable, il risquerait de se couper en deux ou en trois un peu n’importe où. Il faut donc le réaliser en plusieurs morceaux et mettre entre ceux-ci des joints de dilatation. C’est ce que l’on aperçoit sur les bords de la dalle, un film plastique noir a été positionné. Son rôle est d’assurer une étanchéité totale entre les futures dalles et murs, ainsi on assure qu’il n’y a aucun pont acier ou béton entre les deux. En général, une feuille de polystyrène de quelques centimètres d’épaisseur vient aussi se glisser dans la jointure (elle sera mise lors de la coulée des murs porteurs).

Au passage, il est inenvisageable de construire aussi lourd sans faire appel a une grue, et dans le cas présent deux grues. La masse du béton et des aciers entraînerait des délais bien trop long pour un si petit chantier. Ce n’est tout de même pas Versailles ! Sur ces grues, comme sur les modèles réduit, il faut de la masse à la base si on ne veut pas qu’elle verse au premier chargement ou coup de vent. La technique de base aujourd’hui est d’empiler au pied des grues des blocs de béton tel que le ferait tout enfant en y accrochant un beau paquet de briques LEGO !

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