Il n’est pas rare lors des voyages un peu loin de nos belles contrées alpines de découvrir de la culture en terrasse. Il en reste bien un peu aussi par chez nous mais très souvent sur les versants sud et dédiée à la vigne.
Pourquoi ?
N’étant pas agriculteur ni de formation ni de compétence, je ne vais pas faire une réponse bien professionnelle… Je dirais intuitivement que le coût à l’hectare est assez énorme et que seules les productions à forte valeur ajoutée sont encore possibles par chez nous.
Dans le cadre présent, nous voyons une culture en terrasse dans un terrain en terre sur une pente assez forte. Peu de cailloux pour retenir le sol qui pluie après pluie s’évade par le bas. Pas de murets donc mais juste des pentes raides succédant aux petites bandes de sol plat. Enfin presque plat… On se croirait presque dans un jeu géant d’awalé tellement les petits trous alignés ponctuent le sol de coupelles pour accueillir les petites pierres (ou les olives séchées).
Non, ce n’est pas une culture d’awalé que nous voyons sous nos yeux, mais une ferme de salade, une dans chaque case. Chacune grandit et vit en osmose avec son petit environnement semi sphérique. Rien à voir avec les salades que je vous raconte en ce moment même qui ne mèneront pas bien loin…
Bien que ! Le voyage pour Madagascar n’est en effet pas le plus court qui soit depuis la métropole. Ce champs, cette petite merveille est située au nord d’Ambalavao sur la nationale 7, sur le chemin menant à la capitale intellectuelle Fianarantsoa signifiant : là où on apprend le bien.
Il est clair que ce n’est pas le mal qui gère ce petit bout de notre planète !