Cela fait un bail que je n’ai pas fait la promotion pour une musique et pourtant, de la musique, j’en fait quasiment toutes les semaines ! Je vais donc promouvoir un album d’un autre siècle mais bien plus moderne que ce dont je suis capable d’émettre sur ma petite boite à bretelles.
Voici donc les avantages et les inconvénients de l’auto stop !
En 1984, cette petite bombe sors sur les ondes, pas encore de toiles à l’époque. La pochette fait des ravages et aurait a priori desservi les ventes. Tant pis pour les non initiés qui s’arrêtent à ce genre de puritanisme mais vont se gargariser devant certaines statues du Louvre… Imaginé par un seul homme dès 1979, les autres membres du groupe Pink Floyd lui préfère The Wall. Les deux sont des concepts albums ayant de nombreux points communs, l’histoire commence donc à la première piste et finie à la dernière. Roger Waters ressort alors son idée pour de son premier album solo en poussant le concept à n’avoir en pratique qu’une seule piste de 1 h 07 min. Partiellement inspiré par l’œuvre de George Orwell depuis Animals, l’année 1984 n’est peut être pas complètement choisie au hasard ?
L’album parle ainsi des tribulations des rêves d’un homme une nuit : rêve d’une autre vie avec une autre femme… Évidement tout cela va partir en sucette avec des trahisons, de la folie et tout ce que la nature peut faire en bien mais aussi en mal ! Un album n’étant pas que du texte, ce n’est pas un roman, on reconnaît la patte Waters qui marquait déjà pas mal l’ensemble des CD de Pink Floyd. Cependant, c’est aussi différent. Eric Clapton à la guitare et David Sanborn au saxophone apportent une richesse nouvelle aux compositions.
Qui n’avait jamais rêvé de voir Clapton sur le mur ?
À notre époque BlaBlaCar, n’avoir jamais écouté cette musique est une lacune impensable.