Déception

Une grande majorité de français sont déçus mais en parallèle, une grosse majorité de français sont soulagés. Déçus car leur candidat ou plutôt le candidat qu’ils avaient réussi à s’approprier lors du premier tour n’était plus là. Soulagés car quel que soit le vote effectué dans l’isoloir, si le résultat avait été inversé, je n’imagine pas la gueule de bois de l’ensemble des personnes habitant sur le territoire national en ce premier jour de boulot d’après élection.

En premier lieu et comme cela commence a être plus souvent cité, le président préside, c’est le gouvernement avec les deux assemblées qui gouvernent. Le choix d’un représentant pour nous représenter n’implique pas le choix exclusif de sa politique. Ce choix sera entériné au mois de juin lors des législatives. D’ici là, tout est possible, le mieux comme le pire !

De nombreuses personnes autour de moi pensent que le président change de premier ministre quand il le souhaite. C’est complètement faux. Si le président nomme le premier ministre comme il nomme aussi de très nombreuses autres personnes, il n’a aucun pouvoir de révocation sur celui-ci. Il n’y a d’ailleurs aucune obligation que l’entente soit cordiale entre les deux. La cinquième république l’a montré de nombreuses fois par le passé.

Ainsi le président a principalement un rôle de garant des institutions. Il est temps s’en rendre compte même si les médias, dans leur rôle d’adoration monarchique, essaye constamment de le poser sur un trône. Ne nous laissons pas piéger…

AnnéePrésidentVoix 1er tourInscritsPourcentage
2017Macron86563464758218318.2%
2012Hollande102727054606630722.3%
2007Sarkozy114486634447273325.7%
2002Chirac56658554119116913.8%
1995Chirac63486963997694415.9%
1988Mitterrand103813223817911827.2%
1981Mitterrand75059603639885920.7%
1974Giscard d'Estaing83267743060295327.2%
1969Pompidou100518162951336134.1%
1965de Gaulle108285212891058137.5%

Le tableau ci-dessus représente le pourcentage de personne ayant voté pour le président lors du premier tour des élections présidentielles sur le nombre d’inscrit. C’est un nombre qui est rarement utilisé dans les médias. En effet, plutôt que de surcotés le score final comme on le voit habituellement, cette formule a tendance a sous-coté car seules les personnes ayant explicitement votées pour le président sont considérées comme des soutiens, tous les autres étant classés contres.

Ainsi, sauf les deux premières élections un peu particulière, un président n’a jamais réussi depuis à avoir plus d’un français sur trois pour lui. C’est faible pour un personnage sensé représenter l’ensemble des citoyens. Cela dit, comme en Argentine avec le vote Macri fin 2015, il faut arrêter de croire en l’Homme et en l’élection providentiels. Les retours de bâton risquent d’être sévères.

Peut-être une organisation plus fédérale avec un pouvoir plus réparti éviterait ces messes quinquennales qui donnent parfois l’impression de jouer la nation au poker !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Déception

La caravane autonome

Bof bof la photographie, je le vois dans vos yeux. Certes bof de part l’éclairage au soleil couchant mal orienté mais on fait avec ce que l’on a… Certes, avec ce titre, on aurait pu espérer voir une belle machine avec un appartement 7 pièces intégré telle La maison à vapeur de Jules Verne. Mais non, rien de cela, juste un vulgaire panneau routier !

Et pourtant, même s’il ne m’a pas tiqué dès la première seconde, à la seconde suivante, la deuxième donc, j’ai rétro-pédalé d’un coup. En premier, c’est un panneau qu’il me semble n’avoir jamais vu. Ensuite, je n’emploie jamais le mot autocaravane mais toujours camping-car comme je pense 99% de la population et pourtant, ce serait un faux anglicisme ! Le symbole de gauche sur le panneau étant particulièrement clair, le message s’adresse bien aux camping-cars.

D’où viens donc ce mot « autocaravane » que même Wikipédia redirige vers camping-car ? Il est bien définis dans le dictionnaire libre qui n’en dit cependant pas grand chose mais permet de découvrir FranceTerme, un site officiel consacré aux termes recommandés au Journal officiel de la République française… On découvre alors le pot aux roses sur ce fameux mot :

  • Arrêté du 30 juin 1992
  • Journal officiel du 22/09/2000
  • Autocaravane : caravane autotractée ou véhicule automobile dont l’intérieur est équipé pour le séjour. Équivalent étranger : camping-car (en), motor-home (en).

Le charabia administratif n’étant pas toujours mon fort, je n’ai pas pour le moment réussi à mettre la main sur le texte originel de 1992. Cela m’aurait amusé de voir comment nos administratif avait déclaré tout cela.

Conclusion : contrairement à ce que pourrait laisser penser le panneau, il n’y a pas d’espace (ni de tiret) entre auto et caravane. Tout est attaché et forme une notion complète, une maison à roulette !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur La caravane autonome

Alignement de R

Lorsqu’on voit cela en France métropolitaine et qu’on arrive à le prendre en photographie, c’est généralement qu’il y a un rassemblement de vielles voitures.

Ce n’est pas du tout le cas ici. Nous sommes juste dans une rue banale un jour normal dans la petite capitale de province San Juan. Certes, le grand (relatif) Parque de Mayo est à quelques encablures mais il ne viendrait à l’idée de personne que ce soit sur ces voitures là que pourrait avoir lieu l’animation d’un jour…

Pourquoi ?

Disons tout simplement que ce n’est pas comme si les anciennes Renault faisaient défaut. Il y a encore à la pelle des R6 fabriqué entre 1968 et 1986 (amusant le jeux des dates). Concernant la R12 (1969 – 2006, 37 ans de fabrication, belle performance), malgré la photographie qui pourrait laisser croire que : 2 R6 = R12, on trouve sur l’ouest de l’Argentine beaucoup plus de R12 que de R6 ! C’est juste ici encore un hasard de l’espace temps. Bref, ces modèles sont encore assez courant dans la vie des argentins.

En zoomant sur l’image, on aperçoit une Clio grise à l’arrière plan derrière la R6 bleu et une R11 rouge derrière la R6 jaune. Les R11 ne courent pourtant pas les rues même si elles sont plus récentes que les R6.

À ceux qui débarquent et pourraient penser que tous ces tacos ne roulent plus, je leur rappelle que presque tout roule dans ce bout d’oasis ! Vous n’avez donc que très peu de chance de refaire la même photographie au même endroit.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Alignement de R

Pont de candélabres

Lorsque je passe par Bordeaux, j’ai parfois l’impression d’être dans un petit Paris. Le fameux pont de pierre, le premier sur la Garonne au niveau de la ville (construit entre 1810 et 1822), en est un exemple typique. Enfin, vous me direz, tous les ponts à arche en pierre se ressemble. Certes…

Une des particularité de celui-là est que l’ouvrage finit en 1822 ne correspond pas du tout au cahier des charges initial (pont mixte pierre / bois puis pierre / fer avant de finir en pierre / brique en 1819). Deux cents ans, c’est vieux mais pas tant que cela. Il n’a pas été facile de le construire. Le fleuve est large, avec du courant, des effets de marée et le sol n’offre pas de point d’ancrage robuste. Il a fallu enfoncer des pieux en bois dans le sous sol, technique bien connu sur Grenoble avec ses sols alluvionnaires. Malgré cela, les piles du pont s’enfoncent d’environ 1,5 mm par an. Il aurait donc déjà perdu 30 cm… Si cela continue, il va falloir le mettre sur vérins !

Modifié à plusieurs reprises dont deux élargissements en 1860 et en 1954, la partie la plus visible au premier abord sont les garde-corps et les candélabres conçus en 1980 (seulement). Alors là, chapeau. On pouvait pas faire plus parisien et rococo que ces énormes luminaires qui donne d’un seul coup d’un seul deux siècles de plus au pont et l’amène directement au niveau du pont Neuf, le plus vieux de Paris encore vivant ! En pratique, les candélabres du pont Neuf sont quand même bien plus modestes et agréables… Peut-être que le cabinet d’architecte est passé par Alexandre-III lors de ses premières ébauches de la garniture.

Un point du vue intéressant depuis le pont est la basilique Saint-Michel avec sa flèche. On pourrait croire deux styles deux époques mais en pratique, le haut de la flèche est plus récent que les piles du pont… Le temps, les aléas climatique et les tremblements de terre jouent avec les époques et mélangent les genres.

Ainsi un clocheton de 114 m de haut se retrouvent en deux candélabres, pas de croque-mort à l’horizon. La vie est bien belle en ce printemps 😉

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Pont de candélabres

Élection fraîche

Si les élections ne vous font ni chaud ni froid ou que le résultat vous stresse à mort car il a de forte chance de ne pas correspondre à votre préférence, il est temps de prendre un petit coup de froid !

Un petit fauteuil avec accoudoir rempli de neige est formidable pour faire tomber la température du corps ! le coussin blanc s’adapte quasi-instantanément à votre forme et vous moule de ses cristaux de glace. Impossible de proposer mieux et de s’en relever.

Ceci n’est pas une promesse de campagne mais une réalité. L’unique problème de celle-ci est que cette photographie illustrative date de mi-janvier et que mi-avril, même avec un froid sibérien, point de neige en plaine dans les fauteuils.

On risque donc, pour une majorité de français, de se retrouver à bouillir perché sur son tabouret à n’avoir d’autre choix que d’avaler un peu plus de couleuvres, encore et encore… J’espère que vous avez faim ! À vrai dire, avec un mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours, soi disant très simple (sauf pour moi) et très loin des critères d’Arrow, aucune chance de rassembler une majorité de citoyen sur une politique commune. Ainsi, en se focalisant dessus et en faisant un maximum de mécontent, on exploite en partie le filon de 1984 : le stress permanent. C’est malheureusement un peu dans l’ordre des choses à notre époque.

Les briques s’assemblent… mais pour finir cette journée avec un brin de lecture, je vous conseille la page de la méthode de Schulze, en français et en anglais (plus complète mais moins lisible). Une autre voie, plus humaine, est certainement possible.

Votez pour moi !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Élection fraîche

Escalier ancien

C’est à Lyon que cela se passe ou plutôt dans la banlieue proche, à La Mulatière, petite commune de plus de 6000 habitants au sud / sud ouest de Lyon, à la confluence du Rhône et de la Saône.

Malgré l’autoroute A7 qui coupe la commune des fleuves depuis 1965 et a générer une reconstruction importantes des rives, il reste quelques vieux bâtiments qui ne payent pas de mine de l’extérieur. Presque on hésite à franchir le portail monumental menant à l’arrière cour. Les peintures sont défraîchies par le temps, l’éclairage peut faire peur et pourtant, il y a parfois des trésors dans ces murs…

Nous sommes au 2 rue Stéphane Déchant, dans une ancienne caserne militaire du XIX siècle en décrépitude externe avancée. La bâtisse est énorme, face à cet échangeur autoroutier, avec une vue magnifique sur le nouveau (et ruineux)  musée des confluences.

Pourquoi sommes nous là ? Quelle idée nous as fait entrer dans cet édifice ? C’est une autre histoire pour un autre jour…

Profitons juste de la montée au premier étage, et de la descente quelques heures plus tard pour admirer l’élégance de cet escalier en pierre. D’une bonne largeur, il est d’une finesse qui amène rapidement a se poser la question de sa tenue. Il est comme suspendu entre deux étages, tombant d’un palier à l’autre, enchaînant les courbes, sans un accroc. Il est presque impensable que des rangers aient pu fouler ces pierres au pas, en courant, pleines de boues et de cailloux ! La peinture, vieillotte et décolorée pour le fond de l’œil prends avec l’appareil photographique une jeunesse et des éclats inexistants, sans trucage… C’est ainsi qu’on aimerait voir cette cage pour de vrai !

Il n’y a plus qu’à faire un ravalement de façade qui pète pareil et notre nouveau musée, de l’autre coté de la rive, sera bleu d’envie.

 

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Escalier ancien

Bleu rouge vert jaune

C’était il y a un an, au détour d’un carrefour sur la grande nationale RN40 vers Villa San Carlos, grand oasis au sud de Mendoza, au final, pas très loin d’une arche vivante. Nous venions de faire le plein d’essence lorsque clac, nouvel arrêt photo. Clic dans la boite et toc on repars.

Vu la couleur du ciel ce jour là, un peu de couleur ne peut que faire du bien à nos millions de bâtonnets. Vu leur très grand nombre, il y a effectivement de l’espoir que les multiples longueurs d’onde de ces quatre maisons diffusent jusque dans nos neurones et transforment une grise journée en une sympathique découverte de notre environnement.

Ce fût le cas !

Quelques kilomètres plus loin, nous avons vu un objet anachronique, Chico et Morado, puis plein de choses passionnantes… Mais cela est une histoire future restant à écrire, ami lecteur.

Nota : un tel alignement des quatre couleurs n’est pas du tout classique sur la province de Mendoza. D’ailleurs, comme en France, la plupart des maisons sont de couleur standard dans cette partie de l’Argentine.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Bleu rouge vert jaune

Passerelle sans issue

Voila un jeu de passerelles sans rambarde permettant de se promener au dessus des toits pour une balade sans but fixe. En effet, tout semble sans issue. Une cheminée termine le chemin dans un cas, le vide intersidéral dans l’autre… et rien pour se raccrocher nul part.

Quel peut-être l’objectif de ces chemins surpendus ?

Un être au regard alléché par les fautes a immédiatement vu l’erreur dans ma phrase ci-dessus. L’usage courant des passerelles est d’être suspendues, c’est à dire accrochés par le haut. Ici, point de suspension, le ciel entoure l’au dessus. Nos passerelles sont comme des digues en pleine mer, accrochées solidement par les pieds. Alors j’invente par pur plaisir le mot surpendu et je propose aux étymologistes de passage de me faire de chouettes propositions nous permettant de franchir ce pas littéraire, sans tomber !

Alors ?

Je pourrais continuer à déblatérer sur du hors sujet mais après quelques paragraphes, cela finit par se voir… A quoi servent donc ces passerelles ? Vu la sécurité de la chose, j’ai du mal à croire qu’on puisse faire monter des touristes la haut afin d’admirer les étoiles ou les feux d’artifice… L’orientation ne me semble pas parfaite non plus pour tenter de voir les spectacle au château.

Bref, je n’ai aucun idée sur l’intérêt de cet embarcadère. Peut-être en prévision des futurs drones de transports ? Si jamais vous passez par Carcasonne, où que vous y êtes déjà actuellement, il est possible que la solution à cette énigme s’offre à vous. Nous sommes tout ouïe.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Passerelle sans issue

Un être de charme

Voila une question métaphysique que tout un chacun s’est posé un jour mais dont je ne doute pas que chacun connaît effectivement la réponse sans aller chercher son antisèche humide plié en quatre au fond de sa poche (ou caché au fin fond de son téléphone portable…).

Hêtre ou Charme ?

Les deux espèces sont très courantes en France et leurs troncs se ressemblent. Le hêtre est plus classe que le charme en pouvant atteindre plus de 40m de haut avec un tour de taille de 2m… Bref, c’est un costaud au même titre que le chêne ou le châtaignier. Cependant, dans les haies, rares sont les grands hêtres. Il devient alors difficile l’hiver de distinguer l’un de l’autre.

Alors, Hêtre ou Charme ?

N’étant pas arboriculteur, tout ce qui est écrit ici peut largement être faux entre les lignes ! Mais lançons nous dans les lianes et tronçonnons un choix. Un être de charme a des poils qui piquent, je penche donc pour le charme (hêtre -> poils, charme -> pique).

Explication : les feuilles de hêtre ont des poils alors que celles du charme sont dentelées. Le soucis est de se souvenir qui a quoi ! Il y a plusieurs moyens mnémotechniques pour cela dont la phrase classique qu’on trouve sur le web : Le charme d’Adam, c’est d’être à poil (le charme à dents, c’est d’hêtre à poil). De mon coté, je me souviens que le charme ne peut être doux donc c’est lui qui pique.

A chacun de trouver sa propre astuce…

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Un être de charme

Un petit oiseau bleu

Inutile de le chercher à l’autre bout du monde, il n’y sera pas. En effet, mister Wikipedia nous dis en premier lieu que ce n’est pas il mais elle et que la mésange bleue est basée en Europe, sur toute l’Europe. Voila bien la plus européenne des petits oiseaux ! Cela dit, le site oiseaux que je viens de découvrir par la même occasion est un peu plus large sur son aire de vie. La fiche de la mésange bleu vient d’y être intégrée (9 février 2017). Comme quoi, couper et recouper les informations sur un domaine que l’on maîtrise ou que l’on ne maîtrise pas ne fait pas de mal.

En général sédentaire, la mésange bleue ne migre pas, ni l’hiver, ni l’été. Ainsi, vous la retrouvez régulièrement sur votre chemin s’il y en a une dans le coin. C’est le cas dans le petit bois qui jouxte mon bureau. Un coup d’œil par la fenêtre et elle me fait un petit bonjour. C’est d’autant plus vrai qu’elle a fait son nid dans les tôles ondulés qui nous servent de façade arrière…. Ainsi je l’ai vu faire des centaines d’aller et retour (enfin entendu car je n’ai pas toujours le nez en l’air) avec des brindilles dans la bouche.

J’ai bien essayé de fixer l’instant de l’ouvrière en maçonnerie mais impossible d’obtenir un truc net ou sans feuille devant sa tête… Elle va bien trop vite à sauter d’une branche à l’autre sans prévenir. Déjà j’ai eu un coup de bol de la prendre toutes ailes déployées ! La photographie n’est pas parfaitement nette mais on identifie clairement  les plumes légèrement écartées sur les bouts des ailes.

Bref pour un ornithologue en herbe, caché dans son perchoir de bureau, et mitraillant pendant ses minutes de pauses au travail, c’est déjà pas si mal !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Un petit oiseau bleu

Un petit bar de campagne

L’autre jour, en me promenant dans le petit village de Charavines, je me dirige subrepticement vers la plage. Car même si l’océan est loin, il y a tout de même des plages donnant sur de l’eau douce dans le coin.

Au jour tombant, personne à l’horizon sauf quelques canards se promenant sur les eaux calmes du lac de Paladru, haut lieu archéologique français dont la plage n’en témoigne rien. À cette lumière un brin sombre, un coin de couleur illumine pourtant le sable, à condition de se retourner dos à l’eau. Le bar de la plage est fermé, les chaises sont rentrées, les portes closes, le rideau de fer est descendu, les volets roulant baissés… Au regard d’un certain bazar, on finit par se dire que tout est fermé depuis l’été dernier.

Et pourtant, dans ce bar fermé d’un petit village de moins de 2000 âmes, l’éclairage électrique de la salle fait tourner un compteur sans pourtant qu’une seule âme ne virevolte. Pas d’explication sauf la beauté de la scène telle une nature morte qui n’attend qu’un(e) peintre pour fixer ce décor sur une toile d’huile.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Un petit bar de campagne

Serranía de Hornocal

Voila peut être une des plus belles Quebrada du monde, la Serranía de Hornocal se trouve sur l’axe nord sud tout en couleur partant des environs de Pumamarca et finissant à Humahuaca. Le temps nous as manqué ce jour là pour essayer d’aller la voir de plus près. C’est bien dommage mais on n’avait pas prévu cela. On voulait juste visiter la petite ville de Humahuaca, chef lieu du coin, après être passé à Volcán. Bref, une journée beaucoup trop ambitieuse dans son programme.

C’est donc au pied du río Grande, à 7km plus au sud de Humahuaca, sur les bords de la RN9 menant en Bolivie que ces dents de couleurs surgissent de terre vers l’Est. Au loin les sommets culminent à 4700m… Au pied, nous avons un pont franchissant coté Ouest le rio de la Quebrada de Cuchiyaco. Celui que nous apercevons au loin en face a un nom beaucoup moins amusant, c’est le rio Galette ! On n’a qu’une envie à ce point du récit, c’est de le remonter le plus loin possible… mais en prenant quelques provisions dans le sac à dos car les dents sont tout de même à environ 20km de distance. Et ouais, l’air sec et pur ainsi que l’altitude rapprochent les objets.

Pour ceux qui suivent au jour le jour ce site, j’ai eu un commentaire très sympathique l’autre jour de Verónica qui maintien le passionnant blog Chucalezna. En pratique, il s’agit d’un petit village au pied de la magnifique Quebrada de Yocoraite sur lequel nous avions écrit quelques lignes en 2014 et dont je remet ici une image jamais publiée. Presque trois ans déjà pour cet article. En cherchant à en savoir un peu plus sur ce village que nous avions traversé trop vite, on découvre que le cinéaste Jorge Prelorán a tourné en 1968 un superbe documentaire ethnographique sur celui-ci et ses enfants que je vous laisse maintenant découvrir. Si on avait su, on aurait aussi posé nos sacs à cet endroit une journée.

Il faut bien voir que tous ces sites se tiennent dans un mouchoir de poche… un mouchoir ou plutôt un patchwork écossais à la sauce Quechua !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Serranía de Hornocal

Jonquilles

Voici venir le printemps et les petites fleurs de toutes les couleurs.  Les jonquilles font partie du premier lot, des fleurs qui éclosent en plaine avant la date de la bascule car en montagne, ce n’est pas le cas. Le printemps démarre plus tard lorsqu’on est plus haut.

Sur les deux photographies ci-dessus, prises à quelques minutes et à quelques mètres d’intervalles, nous pouvons voir deux types de jonquilles assez différentes qui pourtant fleurissent en cadence. Le bouquet de droite est là depuis des années, plantés dans un sol riche, une zone de type bac à fleurs. D’où proviennent les bulbes, nul n’en as plus le moindre souvenir, ils ont peut être 30 ou 60 ans, voire plus !

A gauche, ce n’est pas le même topo. Les jonquilles sont petites, presque chétives même si chaque année, les paquets s’épaississent. Il y en a de plus en plus… Ce sont des jonquilles de Chartreuse ramenées il y a moins de 10 ans d’une promenade et prises sur quelques touffes bien / trop denses. Après avoir gambergées quelques années, elles semblent enfin avoir pris la mesure du terrain et se multiplier. Il y en a au moins 5 fois plus qu’il y a 5 ans. À ce rythme, nous aurons un paillasson de fleur dans 10 ans. En effet, en taille, elles sont toujours aussi petites… Peut être faut-il des anciens bulbes morts pour servir d’engrais car la terre à cet endroit est un beau mélange des pentes sud du Saint-Eynard : compact et caillouteux : une terre pour la vigne.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Jonquilles

De la Terre à la Lune

En passant par Jupiter…

Et si pour changer, on prenait une photographie d’actualité. Alors que le microcosme est agiter depuis quelques mois par les présidentielles qui attirent comme autant de soleil les médias dans leurs sillages, d’abord aux USA avec le business Trump puis en métropole avec la couleuvre Fillon, je trouve que les électeurs ont bon appétit… La crise n’est peut-être qu’un prétexte pour nous embrigader, en tout  cas, pas de crises des mots pour mon paragraphe avec une seconde phrase qui s’étire de la Terre à la … !

Bref, revenons à nos moutons comme nous le demande graphiquement Saint-Exupéry. Que vois-je à l’horizon dans le rectangle carré : un gros rond un peu patate sur la gauche et un petit point blanc à droite, moins facile à voir sans le savoir. Le plus gros n’est pas forcément celui que l’on croit. Dans la nébuleuse optique, les effets sont rois ! La boule de gauche, la Lune, ne fait que 3472km de diamètre alors que celle de droite, Jupiter, en fait 139822… C’est juste un peu plus !

Il ne fallait donc pas se coucher à 20h en ce 14 mars 2017 pour profiter de ce spectacle là mais juste un peu plus tard. Attendre patiemment le lever de Lune et hop, la rencontre des deux astres était là, bien visible mais pas forcément photogénique. En effet, la Lune écrase tout et trompe facilement les automates de nos chères petites chambres. Ce n’est qu’après plusieurs tentatives que j’ai réussi ce résultat moyen mais où Jupiter est clairement visible. Ouvrez donc votre œil !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur De la Terre à la Lune

Fleurs de buis

Ce n’est toujours facile de savoir quelle plante on regarde, surtout lorsqu’on n’est pas botaniste. Là, c’est un buis, c’est clair, mais lequel ? Il y a environ 90 espèces de Bruxus dans le monde, alors comment choisir le bon.

A priori, ce que nous voyons sur les photographies est un buis commun ou Buxus sempervirens, ce qui serait assez logique vu son origine (cadeau provenant de l’école primaire lors d’une fête des pères). Ce qui m’a semblé moins commun, c’est de voir un buis en fleur.

  • En premier lieu, je ne me souvenais plus qu’ils fleurissaient. Ben oui, la vie sexuelle des plantes est parfois magique à mes yeux !
  • En second, la floraison ne dure pas très longtemps, il faut donc profiter des trous de ciel bleu début mars pour bien regarder les fleurs à la lumière du jour. Les fleurs de cette espèce de buis sont surprenantes et ne ressemblent pas du tout aux fleurs que l’on voit par exemple dans les arbres fruitiers.
  • En dernier, nous avons deux autres espèces de buis dans notre jardinet et aucun ne semble n’avoir jamais fleuri. Il y a certainement une floraison sur ces arbres là mais nettement moins expressive en taille et en couleur…

Bref, profitez bien des fleurs des buis dès maintenant car avec les invasions de pyrales ces dernières années, il n’est pas sur que nos petits enfants puissent en voir un jour !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Fleurs de buis

Denali Highway

Il y a une route, ou plutôt une piste en Alaska qui ne pars de nulle part et ne mène nulle part… Et pourtant, ce n’est pas un cul de sac !

La Denali Highway traverse une partie du pays à l’horizontale, partant de Cantwell (220 habitants) un peu au sud du Parc National du Denali sur la route Georges Park Highway menant d’Anchorage à Fairbanks et rejoignant la Richardson Highway plus à l’Est au lieu dit Paxson (40 habitants). Bref, Cantwell et Paxson sont deux bleds en Alaska mais la haut, même les bleds sont souvent connus de tous !

Entre les deux, la piste délaissant quelques magnifiques sommets au Nord navigue parmi des collines et de multiples lacs (impossible à compter vu le nombre). La végétation est parfois clairsemée permettant des perspectives impressionnantes, notamment un jour de ciel de traîne. Bref, impossible de faire cette route de 217 km en 3h, les pauses sont obligatoires pour admirer le paysage, les fleurs et la faune… Les pauses sont d’autant plus obligatoire lorsqu’on fait du stop et que la voiture vous dépose au milieu de ce no man’s land… Heureusement, bien que très peu de voiture passe, quelques voitures traversent cet espace et prennent au final assez facilement les touristes aux pouces levés !

Ne cherchez pas trop les villages ou les maisons isolées. Je pense me rappeler qu’il n’y a aucun village et que les quelques bicoques doivent se compter sur les doigts d’une main, voire moins ! Bref, c’est sauvage à perte de vue.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Denali Highway

Santa Eulalia

Quittons quelque peu la France balayée par des forts vents d’ouest ces derniers temps pour se réfugier plus au sud, dans une zone elle aussi ventée ! La commune de Santa Eulalia del Campo située au nord ouest de Teruel est un des points de départs de la Via Verde Ojos Negros. Il s’agit d’une piste cyclable magnifique d’environ 200km menant au port de Sagunto sur la mer méditerranée. Le village de Santa Eulalia en lui même est un petit village de campagne sans spéciale particularité si ce n’est quelques silos à grains et ses gares de chemin de fer…

La piste suit au départ l’un des flancs de cette large vallée, dans un paysage qui doit être bien sec l’été. Au printemps, la nature est déjà repartie, l’herbe est déjà verte et le jour, la température est parfaite pour faire du vélo ou des promenades. Le long de la piste, quelques arbres se dressent de ci de là, très souvent plantés près d’une maison ou d’une ruine… Ce n’est d’ailleurs pas ce qui manque les maisons sans toit dans ce coin là !

L’un des intérêts du printemps est la limpidité de l’air. Avec les couleurs et les arbres sans feuille, cela donne des paysages splendides, même sur la pellicule… Surtout lorsque le ciel est parsemé de petits nuages photogéniques. En plus, il y a des bancs pour en profiter toute l’année.

Clique clique photo mais pas trop quand même car il reste quelques kilomètres à faire avant de poser le premier camp de base !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Santa Eulalia

La barrière de l’inutile

Voila une barrière, vue de face ou de dos, dans un sens ou dans l’autre, que savoir ? Il est fort probable vu le contexte environnant que la photographie de gauche soit prise à l’extérieur de la propriété et celle de droite de l’intérieur. Enfin, d’une ancienne propriété car au delà du portail, il ne reste plus grand chose de la grandeur du temps passé. La propriété semble s’être évaporée dans l’espace public, le portail ne ferme plus que pour lui même, se permettant ainsi de rester debout quelques années de plus à regarder les passant, les chiens, les lapins, les grenouilles et les biches le contourner pour le franchir.

Voila bien une porte ne menant nulle part !

En effet, il n’y a rien au delà que des arbres plus ou moins laissés à l’abandon. Le sentier ne mène à rien. Nulle trace d’un ancien château, d’un ancien manoir. Seuls deux petits restes d’un ancien fortin sont encore là à 100m, deux salles semi-enterrées ayant du faire parti du complexe du fort du Bourcet situé légèrement plus haut…

Bref, la guerre est passée par là et la barrière semble s’être depuis fermée à jamais.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur La barrière de l’inutile

Un incendie en hiver

Certains panneaux semblent anachroniques. Que font-ils là, pourquoi ? Qui les as posé ? Ces questions sont sur la place publique avec ce : « Attention au feu ».

Afin d’avoir un effet garanti, il faut évidement prendre la photographie au moment le moins opportun pour le fameux panneau. Ici la chaleur du feu fait surtout penser aux froids hivernaux… C’est donc sous 30 cm de neige que ce panneau trouve sa meilleure place.

Nous serions dans les calanques le seul jour avec de la  neige de la décennie, ce serait une image opportuniste mais nous n’y sommes pas. Nous sommes sur les contreforts de la Chartreuse, versant sud, dans cette belle vallée du nord Grésivaudan. Légèrement sous 600 m d’altitude, ce chemin est plus souvent boueux que blanc. C’est ça le problème, boueux… La Chartreuse est un pot de chambre et la sécheresse n’y fait guère étape, sauf en 2003 ! Mais cette année là, il faisait sec partout en métropole. Mais cette année là, le Néron a brûlé un mois durant (33 jours).

C’est ainsi que ce panneau, semblant trop récent pour avoir plus de 15 ans, est un rappel de ce gigantesque incendie ayant marqué toute la vallée.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Un incendie en hiver

À l’abri pour l’hiver

Certains ont des garages, d’autres laissent dormir leur voiture à la belle étoile, soit dans la rue, soit dans un coin du jardin. Et puis encore d’autres font encore d’autres choses mais quoi ?

On le découvrira plus tard, un autre jour, un autre méthode permettant de passer les nuits étoilées mais pour le moment, découvrons la méthode tôle ondulée !

A mi chemin entre le garage et le stockage dans son jardin, plus près cependant de ce dernier, la méthode consiste a créer un hangar provisoire en posant une tôle sur le toit, un espèce de double toit ! L’étanchéité n’est pas garanti, la présence d’humidité non plus ainsi que la condensation… Sauf pour les toits en toile comme cette ancienne Citroën 2 CV d’un autre âge : les portes avant s’ouvrent vers l’arrière, la calandre avant ne prévoit pas d’emplacement pour la plaque d’immatriculation, les flancs latéraux avant sont rayés ajourés… C’est une 2 CV d’avant la mise à jour de la partie avant datant de 1960. Cette voiture qui dors dehors doit avoir dans les 60 ans !

L’autre 2 CV qui la devance est plus récente. Je dirais que c’est un modèle fourgonnette AK 350 datant du milieu des années 60. La vache, 50 ans de bon et loyaux service quand même ! On voit bien sur cette photographie l’évolution de l’avant de la 2 CV qui donne un look très différent, beaucoup plus moderne, à la seconde génération. J’aime bien aussi le coté tôle ondulé de la partie fourgon, c’est simple, sympathique et certainement aussi efficace que les complexes courbes NURBS actuelles.

Pas besoin de faire le tour du monde pour voir ces deux merveilles sous la neige, cela se passe près de chez nous, quelque part dans la plaine…

Publié dans Uncategorized | 2 commentaires

Chico et Morado

Une piste, deux petits volcans, un environnement semi aride, nous pourrions nous croire perdus sur un coin de notre belle planète.

Absolument pas.

Nous sommes sur la parallèle Est de la fameuse route nationale RN40 entre Mendoza et Malargüe. La vraie, l’historique RN40 passe 20 km plus à l’Ouest, plus prêt du pied des Andes dont nous voyons tout de même les premières pentes sur la photographie. Enfin, qui est la RN40 à cette heure, pas facile à dire car elle est en cours de déplacement. Sur Google Map ou sur OpenStreetMap, c’est l’ancien chemin qui est encore marqué RN40 alors que sur la carte de la province de Mendoza, ils ont déjà basculé la RN40 sur cette piste ! L’ancienne route est devenu la 101 et n’est plus nationale… C’est ainsi avec cette nationale mythique, elle change régulièrement de position (sur de petite portion) ainsi de père en fils, personne ne passe exactement au même endroit !

Pour avoir tester les deux itinéraires, toutes les deux en pistes sur ce tronçon, celui que nous voyons est plus rapide et plus confortable mais plus long…

L’image est par ailleurs trompeuse. On pourrait croire a une région plate avec le cerro Chico à gauche et le cerro Morado à droite. Pas du tout. Les Andes avec des 6000m sont à droite et droit devant, à droite des deux petits volcans se dressent le gros cerro Diamante (2 330m) dont la coiffe était ce jour là dans les nuages, mais nous aurons l’occasion de mieux le voir car nous avons des photographie de 2014 sur lesquelles il est nickel. Au bout de la ligne droite de la piste et avant les volcans, se forme le canyon du río Diamante, ainsi que le lac crée par le barrage Agua del Toro.

Au final, pas si désert que cela ce coin de désert !

Publié dans Uncategorized | 2 commentaires

Un sommet des dieux

Alors que le mangaka Jirô Taniguchi nous as quitté ce samedi 11 février, je voulais juste faire un hommage rapide à ce dessinateur qui me mit les pieds à l’étrier coté manga.

Il savait un peu près tout dessiner mais c’est par la haute montagne que nous l’avons découvert, un peu comme beaucoup de français, avec le fameux « Le sommet des dieux ». Il s’agit d’une histoire initialement écrite par Baku Yumemakura et adapté par Jirô au manga. L’intrigue tourne autour de l’appareil photo de Georges Mallory qui aurait été retrouvé. Avons-nous une photo du sommet dans la boite ?

C’est LA question que se pose toute la communauté depuis presque 100 ans !

La manga est en cinq tomes, avec des passages en Himalaya, au Japon, dans les Alpes mais pas dans les Andes d’après mes souvenirs même si l’alpiniste Tsuneo Hasegawa, une des sources d’inspiration du roman (qui n’apparaît pas dans le premier tome), réussi la première ascension hivernale solitaire de la face Sud de l’Aconcagua. C’était donc peut être le bon moment pour placer cette photographie prise d’avion, lors de l’hiver peu enneigé de 2014, sur laquelle on voit cette magnifique face sud.

Jirô a écrit plein d’autres mangas, certains aussi sur l’alpinisme, d’autres sur les grands espaces. Il a même fait une série pas forcément facile d’accès pour nous, européen n’ayant en grande majorité que très peu de culture historique japonaise, sur la littérature et la politique dans le Japon de l’ère Meiji : « Au temps de Botchan ». Cela m’en a bouché un coin !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Un sommet des dieux

Contrôle panier

Personnellement, je me doutais que les équipements sportifs étaient contrôlés mais avec quelle régularité et avec quelle précision, je n’en savais rien. Jusqu’à ce jour de mai 2016 où deux personnes et une machine tout à fait particulière ont débarqué sur un terrain de sport alors que je n’étais pas loin. Clique clique, dans la boite pour plus tard !

Dans le cas présent, c’est le tour du panier de basket de se faire contrôler. Il faut dire que l’objet est haut, plusieurs mètres, monté en porte à faux par rapport au sol et pèse son poids. Bref, c’est un équipement sensible qui en cas de chute peut blesser gravement une personne, voire plus. On risque moins de se prendre un cage de hand-ball sur la tête !

Avec une sangle reliant la machine de test et de mesure disposée au sol à l’arceau du panier de basket, différents tests d’effort, de flexibilité, de fréquence sont certainement menés… Malheureusement, je n’ai pas eu la présence d’esprit d’aller voir ces personnes pour discuter plus longuement des essais effectués, et quelques heures plus tard, tout ce beau monde avait disparu de la circulation. Je n’ai jamais eu l’occasion de les revoir…

Au vu de la jolie machine, telle un petit véhicule de golf scientifiquement équipé, il est cependant fort probable de la revoir un de ces jours. Je ne pense pas qu’il y en ait deux sur l’agglomération ! Avec notre société moderne où tout risque d’accident devient chaque jour plus problématique, les contrôles des équipements sportifs en plein air risquent de se généraliser dans les années à venir.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Contrôle panier

Feuille solitaire

Alors en pleine vague de froid sur notre terroir, un givre s’est installé dans les arbres à la matinale. Par chance, par les journées très froides, le beau temps est presque toujours là. Au lever du soleil, ou peu de temps avant, les cristaux sur les branches brillent et transcendent alors les branches. On pourrait presque les croire en pyjamas !

Dans ce paysage tout de noir et de blanc, voire plutôt de marron et de blanc dans le cas présent, la présence d’une feuille solitaire tranche avec les lignes. Un pâté rougeâtre de platane résiste et refuse de décrocher malgré le froid. Amusant comme parfois certaines tiges pourtant minuscules résistent aux vents, aux tempêtes, aux variations climatiques, aux effets irréversibles du temps… Et la feuille, tout à son plaisir, contemple l’hiver du haut de son arbre perché.

Ainsi les arbres gardent presque toujours dans leur labyrinthe de branches quelques vestiges du printemps précédent…

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Feuille solitaire

Survie

Alors que ce laurier a été rasé à la base depuis pas mal d’année, il se dresse toujours vers le ciel avec un instinct de survie impressionnant.

On voit sur la photographie le tronc historique, de la taille d’un bon bras, sur lequel les champignons ont grand bonheur à grandir. J’adore ces champignons qui s’accrochent sur les souches. Cela pourrait être un Bjerkandera mais il est tout aussi possible que cela soit un autre vu le peu de connaissance que j’ai sur le sujet ! Ainsi, si l’un de vous domine cette interrogation, il est tout à fait possible de nous faire partager votre savoir.

Après avoir coupé un grand nombre de fois tout rejet, soit sur le tronc, soit autour, il est surprenant de voir la résistance de la nature. Mais comment se débarrasser d’un laurier sans transformer son terrain en champs de guerre ? A vrai dire, je trouve très beau ce mélange du vieux et du neuf, tout cela avec des racines communes. Il a donc toujours été hors de question de prendre une pioche et d’attaquer le monde souterrain. Laissons ce couple poursuivre son hiver à son rythme…

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Survie

Submarino

Submarino est (était) l’une des principales attractions du parc provincial d’Ischigualasto. Il s’agissait d’un ensemble de pierre en équilibre stable mais instable et ayant, selon l’angle de vision, une forme de périscope de sous marin.

Notre terre mère évolue, les sols s’érodent, les plaques tectoniques bougent. Ce qui devait arriver arriva, boum boum badaboum, par une grosse tempête de vent en 2015, une grosse partie du sous marin a échoué. Les personnels du parc s’y attendaient. Les périscopes ont en effet toujours semblé très fragile mais étonnamment, c’est celui qu’ils croyaient le plus solide qui est tombé. Ne reste à ce jour que le périscope le plus fin qui ne tiens plus par grand chose…

On aperçoit ci dessous le site après (à gauche) et avant (à droite) la tempête. La photographie de droite est extraite de Wikipédia, ne l’ayant pas vu de mes propres yeux ! L’angle de vue entre les deux images est opposé à 180°. Au vu des très nombreux blocs au sol, nous ne faisons plus le tour du sous-marin lors de la visite pour des questions de sécurité (enfin un bloc à terre est un bloc à terre… Il ne risque plus de trop bouger !) et surtout de temps.

Image illustrative de l'article Ischigualasto

C’est un peu dommage car l’arrêt submarino était un temps fort de la visite du parc. Heureusement, ce dernier étant très grand (plus de 600km²), d’autres merveilles de la nature sont encore accessibles. Avec le vent et les rares pluies, d’autres sous marins se forment sur ce plateau que nos enfants mais plus sûrement nos petits enfants pourront peut-être voir un jour…

Au final, ce sous-marin d’altitude (1300m) n’est qu’une des nombreuses merveilles de cette zone géographique, classée numéro 966 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un site loin de tout, à visiter en prenant son temps…

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Submarino

Papillon d’hiver

OLYMPUS DIGITAL CAMERAAlors que la vague de froid a détourné tous les insectes de notre entourage, plus de vers visibles dans nos jardins sauf à retourner en profondeur la terre du potager. Les vers de terre ne résisteraient cependant pas très longtemps au froid ambiant et au peu d’humidité dans l’air qui les assécheraient rapidement.

Pas de ver, pas de papillon !

En êtes-vous bien sur ? Il n’y a pas que les lépidoptères à pouvoir prendre l’appellation papillon. Il est possible d’en voir en papier dans le décors de certaines pièces de théâtre, on en rencontre parfois des éclairés dans les guirlandes de Noël de certaines villes. Il est aussi courant d’en croiser à la neige avec un squelette bien en chair. Ces papillons là ont bien du mal à voler mais on les croise ainsi l’hiver, surtout lorsqu’il est bien blanc !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Papillon d’hiver

Sous la coque

Alors que les deux premiers IMOCA viennent d’arriver et que le magnifique MACSF  de Bertrand de Broc ne franchira jamais la ligne d’arrivée de ce Vendée Globe 2016-2017 aux Sables d’Olonne, je me suis posé une question métaphysique !

C’est justement de Broc qui m’en a donnée l’idée … avec son nom fétiche de bateau lorsqu’il ne trouvait pas de gros sponsors : Votre Nom Autour du Monde. Une idée géniale, bien en avance sur son temps (l’heure actuelle est au financement participatif, ce n’était pas le cas en 1996, lors de la troisième édition du Vendée Globe).

Avec toutes ces images de voiles, de ces beaux monocoques gîtants ou volants au dessus de l’eau, on aperçoit plus souvent le dessous de leurs coques que leurs cockpits ! Et les dessous sont à 99% blanc de blanc, vide, rien, le néant…

Question : mais pourquoi ne pas mettre votre nom sous la coque ?

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Sous la coque

Increvable

Va-t-elle partir ? Eh oui, ça roule encore…

On trouve parfois dans un coin de rue une voiture qui manifestement ne roule plus, plus jamais. Mais en pratique, pas tant que cela, même les pseudos épaves roulent. Prenons par exemple cette Peugeot 504. garée dans une rue de San-Juan. Un homme monte à bord. Via la clef de contact, le moteur se lance, parfois péniblement (dans le cas présent, je ne m’en souviens plus), mais il tourne et quelques instants plus tard, la voiture que l’on croyait épave tourne au coin de la rue et ne devient qu’un lointain souvenir. Un souvenir vague que des voitures d’outre-tombes fonctionnent encore ici, en pied des Andes.

Alors certes, avec nos taux élevés de pollution en période d’anticyclone, il est préférable de ne plus voir cela dans nos villes de métropole. Mais en prenant en compte l’énergie de recyclage, nos véhicules ne pourraient-ils pas avoir chez nous une seconde vie sans repasser en totalité dans les hauts fourneaux ?

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Increvable

Anemonia viridis

Cette année là, nous avions passé quelques jours à l’île de Groix, certainement au VVF d’après quelques photographies prisent sur une plage non éloignée du centre. Bref, cette année, nous étions en 2004 après JC mais cela vous fait certainement une belle jambe.

Enfin, cette anémone, si elle existe encore, aurait aujourd’hui plus de 12 ans…

En règle général, c’est à la pointe des chats qu’on trouve le plus de variété d’algues, d’anémones, de crustacés.. Il faut dire que c’est le seul endroit où la côte descend lentement mais rocheusement vers le grand océan. Ce jour là, il y avait juste le bon éclairage pour prendre les tons pastels du vert au rose violet. Une petite recherche sur le net via Qwant (ce moteur donne de bons résultats et est plus respectueux de votre vie privé) donne rapidement la direction de l’anémone de mer verte. Attention à ne pas la confondre avec une algue, ce que j’ai fait au premier abord, elle est assez urticante et fait partie du règne animal et non végétal.

Bref, une bien belle photographie pour une anémone sous l’eau prise prise sur l’eau !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Anemonia viridis

Rideau

Voici la devanture d’un magasin. Un brin vieillotte pourrait-on croire mais peut-être l’est-elle vraiment, vieillotte ? Nous n’avons pas franchit le palier d’entrée, juste regardé avec les yeux depuis le trottoir. À vrai dire, ce magasin a été durant quelques jours notre voisin de carrefour dans la sympathique ville de San-Juan (capitale de province d’Argentine tout de même avec environ 400_000 habitants). Alors, ces couleurs, il fallait bien que je finisse un soir par les mettre dans la boite.

Un soir car un jour ou plutôt de jour, les couleurs se délavaient, les magies n’étaient point là. De jour, c’était pastel, léger, un brin palot alors que la nuit, ça flash, ça claque dans les pupilles. On pourrait me reprocher le plan cadré, la lumière mal équilibrée mais elle me plaît ainsi cette photographie. Ces défauts formant aussi son charme.

Le propriétaire doit être un certain Rusejo et en plus des rideaux, il vous propose aussi d’acheter, comme on peut le voir, tout un tas de draperies possibles. C’est notre toto Argentin ! Là, à ce point de mon exposé, je me suis dis que toto n’allait pas dire grand chose au lecteur non Grenoblois. Bilan, je colle un lien que moi même je suit. Horreur et damnation, il y a du toto partout en métropole, 50 magasins ! Bref, cela ne semble pas Grenoblois pour un sou mais plutôt Cannois (Au vu du nombre de magasins implanté dans cette ville).

Sur ce, j’ai hésité à couper le panneau de signalisation qui me coupait l’image en deux mais n’ayant que mes mains comme outillage, j’ai préféré couper court et poursuivre ma promenade du soir à la découverte d’autres couleurs…

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Rideau