La spirale du buis

Les buis sont rentrés malgré eux dans une spirale infernale. Un petit papillon venu de chine, la Pyrale du buis, le mange jusqu’à la dernière feuille, fait des petits qui le remangent et ainsi de suite… Et s’il n’y a plus de feuille, ils attaquent l’écorce ! Il y a au moins trois cycles de bébé par an et cela depuis 2008. Quelques années de ce régime viens à bout des buis les plus solides.

Bilan, alors qu’en 2015, la situation était déjà dramatique pour nos buis, les choses empirent en 2016. Non seulement les buis sont régulièrement envahis par les chenilles mais cette année, les papillons envahissent les villages et rentrent allégrement dans les maisons dont la notre ! Ils sont assez mignons avec leurs liserés noirs sur leur pourtour mais cinq à dix papillons tous les soirs au plafond, on s’en lasse surtout que leurs présences signifient un fort danger pour tous les buis du quartier.

On trouve pas mal de documents concernant la pyrale du buis sur le site de l’association Plante&Cité (il faut cependant adhérer pour avoir accès à l’ensemble des textes mais certains sont librement accessibles).

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Régate au port

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Voila une régate bien sympathique entre entre deux dériveurs du même type dans la Grande Havre Bay de Guernesey. L’anse est située dans le nord de l’île et semble bien protégé des vents d’ouest l’été (j’ai un doute lors des grandes tempête d’automne et de printemps). Le soleil bien rasant, les éclairages sont lumineux et ces deux voiles violettes tranchent avec le classique blanc délavé !

C’est bien plus drôle de tourner autour des bateaux amarrés aux bouées (c’est un port sans ponton) que d’aller tourner autour des cailloux partout affleurant. Surtout qu’il est bien moins risqués pour la quille de ne pas se faire dégommé ! Dur dur d’être effacé…

Si la gueule du dériveur vous plaît, il s’agit d’un Laser Pico, une machine une ou deux places facile à naviguer et qui pardonne les petites erreurs de débutant ! Pour les autres bateaux, il y en avait une grande variété dans ce port…

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La cerise et la coke

20160802_123138_0060_pfz200Pas à dire, l’archipel Normand est bien de plus en plus sous influence britannique. Jamais on ne trouverais du Coca-Cola Cherry chez nous, en plus sous trois formes selon la dose de sucre que vous désirez vous injecter.

Je ne suis pas spécialiste, mais je n’ai pas l’impression qu’on trouve chez nous la version sans caféine ou une autre à la vanille…

Cette multiplicité des variantes permet de remplir les rayons pour attirer la main du consommateur. En bon zouave, il m’arrive aussi de me faire avoir !

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Peinture à l’air chaud

20160808_121955_1149_pfz200Ceci n’est pas du tout une peinture mais un simple photographie prise en tout début d’après midi sur la petite île d’Herm (2,5 km²). En fait, malgré que l’archipel Normand soit décalée d’une heure par rapport à la Métropole et calé sur l’heure de Londres, j’ai bien peur qu’au soleil cela ne soit que la fin de la matinée !

Mais il fait déjà bien chaud avec quelques thermiques bien établies !

Ainsi ces résineux aux formes étranges tordus par les vents pris en flagrant délit à bout de focale prennent quelques flous tel que seul un artiste peintre sais faire. Cela leur rajoutent encore quelques charmes bien qu’il ne soient pas feuillus !

 

 

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Le soleil dans le caniveau

20160414_091250_0418_pfz200Voila un étonnant lieu pour grandir, en plein carrefour. Certes, c’est une petit carrefour entre deux routes secondaires d’un petit village de 2000 âmes mais c’est un croisement tout de même. Un tournesol est donc là tel un veilleur impassible qu’il vente ou qu’il neige mais principalement qu’il fasse beau !

Mais il vente tout de même souvent dans le village de Calingasta, ce village sympathique avec son église en adobe. Et ce tournesol sur ce trottoir, ou plutôt dans le caniveau juxtaposant, est du plus bel effet. Cela donne envie d’en planter à tous les coins de rue. Comment la graine a t-elle pu se nicher là, nul ne le sais sauf une personne… Car j’ai du mal à croire que la graine est pu rentrer sous terre dans ce terrain si dur. A moins que, à moins qu’un tas d’ordure est traîné là quelques mois et que la graine en ait profité, mais tout cela est peu crédible…

En ce début de journée, ce double soleil matinal m’a donné plein d’espoir…

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Planche à foil

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Lors d’un détour au lac de Laffrey courant juin histoire de s’allonger les avant-bras sur une planche à voile, voila que je croise un ovni allant 10 fois ma pauvre vitesse avec une facilité déconcertante. Cet engin qui vole au dessus de l’eau est-il encore une planche à voile ?

Les petites planches à voile peuvent parfois sauter mais sur quelques mètres uniquement. Dans le cas présent, la planche traverse le lac 20 à 30 cm au dessus de l’eau avec une rectitude étonnante. L’aileron a beau avoir l’air balèze, ce n’est pas lui qui tiens l’ensemble en suspension, ni un quelconque effet de sol !

Pas de miracle cependant, pour voler, il faut bien prendre appui sur quelque chose : l’eau ou l’air. Ce sera donc l’eau et un appendice est caché sous l’eau : le foil. En pratique, on en aperçoit un petit bout. Ce n’est pas un aileron à l’arrière de cette planche mais bien le mat du foil !

C’est en 1976 que j’ai découvert les foils via l’hydroptère d’Éric Tabarly qui a servi de prototype au trimaran Paul Ricard (malheureusement, il n’était pas possible avec les matériaux de l’époque de faire un vrai hydroptère océanique). Petit à petit, les foils ont envahis toute la voile de compétition, même les monocoques IMOCA du Vendée Globe pour l’édition 2016. Il était donc naturel et de saison de les retrouver sur une planche à voile… Ainsi pour environ 4000€, vous pouvez vous acheter un planche à foil auprès de la société AHD basé à Brest.

Mais ne pensez pas que c’est facile ! A la moindre erreur de position, la planche décolle, puis retombe… pars dans des oscillations qui finissent le plus souvent le bec dans l’eau (cf seconde photographie). Maintenir l’horizontal sur 800m avec un vent instable comme ce jour là semble un challenge tout à fait passionnant.

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Perroquet caché

20160715_175657_0041_pfz200Comme il s’agit d’un blog et non d’un album photographique de qualité, il vous faudra zoomer sur l’image pour voir le sujet de plus près.

Il faut imaginer qu’en réalité, le rond gris central est un cône miroir.  Ainsi, en regardant nonchalamment cette œuvre, on remarque ce bleu, ces traits noirs, ces quelques touches de rouges et ces formes jaunes qui forme un tout sympathique, très art moderne, mais dont on ne voit pas bien la finalité !

Puis, en se positionnant pile dans l’axe du cône, la figure se révèle, l’image s’inverse mais en coordonnées cylindriques. Ce qui est près de la base du cône devient loin du centre du disque gris et les points éloignés de la figure se retrouvent au centre du disque. Les longues distances deviennent alors très petites au centre et voici qu’apparaît, bleu, un magnifique perroquet en cage !

Ces illusions d’optiques sont un brin magique. Si cela vous plaît à vous aussi, il y en a quelques autres à l’étonnant musée du cinéma à Turin.

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La tétée

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Il n’y a pas que les bébés humains qui ont faim et ne savent pas manger tout seul, il y a aussi les guanacos. Lorsqu’il a soif ou faim, le petit glisse sa haute tête sous le ventre de sa maman et prends une ou plusieurs rasades de lait pour se remplir l’estomac.

C’est très simple, c’est naturel mais c’est aussi un plaisir pour les yeux que d’avoir et de voir cette scène sous son nez. Par ailleurs, même si le guanaco est le moins connu des camélidés d’Amérique du Sud, je le trouve personnellement particulièrement beau, et de plus en plus beau à chacune de nos rencontres. Quand on pense qu’ils étaient plus de 50 millions il y a 2 siècles et qu’ils ne sont plus que 500 milles environ de nos jours, on se dis que ce serait bien de voir plein de bébés guanacos téter !

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Cheminées

20160716_121401_0172_pfz200Ces deux cheminées auraient pu se trouver un peu n’importe où, mais plutôt en climat tempéré au vu de la forme des tuiles, et plus précisément un climat méditerranéen.

En pratique, c’est pas faux puisqu’il s’agit de cheminées situées sur l’arrière de la basilique de Superga à Turin. Elles font partie d’un ensemble très vaste de cheminées dont l’objectif étaient de chauffer ces bâtiments en forme de monastère aujourd’hui musée. A l’époque, pas de chauffage central, cela se voit. Il y a un conduit par pièce au minimum. Les différentes évacuations sont étagées sur le toit en suivant la pente de celle-ci. Cela donne un petit air sympathique et non classique à ces ensembles.20160716_115523_0155_pfz200 On croirait presque avoir des petites maisons de Schtroumpfs perchées sur les toits !

Je ne sais pas si c’est parce que le réchauffement climatique est en route ou si c’est parce que les bâtiments ne sont pas journellement habités, mais parmi la cinquantaine de conduit de cheminée, tous sont roses sauf un ensemble qui est noir. C’est détonant !

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Portail à cailloux

20160516_143840_0099_pfz200Imaginez une armée de petit cailloux blanc retenue par le portail d’un ranch clôturant un vallon ? L’armée, ahurie et exaspérée, finit par sortir son gros canon noir… C’est un peu ce que j’imagine en voyant cette photographie.

Il est courant de soutenir les routes avec des murs (de soutènement), avec du remblais ou encore avec des gabions. Mais ce que nous avons sur cette photographie ne ressemble en rien à tout ceci. Il s’agit de cadres métalliques, renforcés d’une croix, assemblés les uns aux autres tel un large portail… Puis des cailloux de calcaire ont été déposés en vrac entre la route et le portail, laissant l’eau torrentielle s’infiltrer entre eux sans tout emporter. Sortant de nulle part mais passant certainement sous la route, un tube flexible surgit telle une gargouille !

Cette construction est très étonnante et ne ressemble en rien aux assemblages habituels. J’ai très envie de croire que nous sommes devant un site test d’une nouvelle technologie, un laboratoire sur site. Où sommes nous ? Non pas sur la D512 de Grenoble au col de Portes et ayant souvent servit de site pilote (par exemple lors des premiers recyclages des filets de protection anti-sous-marin) mais sur la D912 menant de Chambéry au col du Granier en Savoie.

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Empilement routier

20160423_124619_0070_pfz200La photographie n’est pas d’une superbe qualité. Il faut dire qu’elle a été prise depuis un car alors que la pluie menaçait… mais ne tombait pas ! Ceci explique quelques reflets là.

Nous sommes au niveau d’un échangeur autoroutier situé entre l’hyper centre de Buenos Aires et l’aéroport international d’Ezeiza (que l’on trouve plus facilement écrit avec le nom Ministro-Pistarini sur les cartes OpenStreetMap).

Ce qu’il y a d’extraordinaire avec ces cartes est qu’il est parfois possible et facile de retrouver le lieu exact d’une photographie prise très rapidement, même sans appareil ayant un GPS intégré. L’échangeur est tout à fait singulier avec ces bretelles d’interconnexion en viaduc se superposant, et son église en arrière plan. Après une recherche rapide sur les cartes, on trouve rapidement qu’il s’agit donc de l’église de l’Inmaculado Corazón de María qui a même sa page Wikipédia. L’autoroute urbaine est la 25 de Mayo (AU1) et l’échangeur est effectivement très complexe !

Comme quoi un simple instant dans un car peut vite se transformer en une soirée de retour de vacances…

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Arts des couteaux

20160717_112842_0346_pfz200Comment rangez-vous vos couteaux ?

La méthode la plus classique et certainement la plus répandue est de les mettre en vrac dans un tiroir. Il est aussi possible d’avoir des couteaux bien alignés dans ce même tiroir de cuisine avec un support ayant des emplacements prédéfinis. Il arrive aussi de voir chez quelques personnes (plus rares) des boites à couteaux, principalement pour l’ensemble des trois pièces Couteau – Fourchette – Manche à gigot. Végétarien s’abstenir !

Une autre solution consiste à les enficher dans une œuvre d’art, par exemple dans une statuette en plastique en forme d’être humain, idéalement rouge ! Ce n’est pas forcément d’un très bon goût mais il faut avouer qu’il se dégage un certain esthétisme de cet ensemble…

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De la neige en juillet

P1040859Après la pluie, le beau temps. Après les grandes chaleurs, le grand froid ! Et inversement…

Nous avions prévu pour ce pont du 14 de faire un petit bivouac à 2000m au col du Mont-Cenis ! Avec la limite pluie neige à 2500m ce 14 juillet sur la Grande Lance de Domène (photographie prise lors d’un des rares trous sur le sommet), du vent, de la pluie et des orages, les plans ont été révisés. Plus de bivouac, retour des couettes dans les lits…

Il est assez classique d’avoir de la neige dans les Écrins en juillet mais surtout en août. Pour Belledonne, c’est plutôt septembre que les plus hauts sommets blanchissent… Il faut dire que nous venons de perdre 20° en deux jours. temperature20160714Retour des 35 la semaine prochaine !

Voila un petit graphe venant du réseau ROMMA sur les valeurs météorologiques dans la plaine du Grésivaudan  dans le village Le Versoud (village abritant l’aérodrome de Grenoble).

D’ailleurs, avec 140km/h de vent et -10° au sommet du Ventoux cette nuit là, l’étape 12 du tour de France a été réduite ce jour là pour seulement s’arrêter au chalet Reynard.

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Pub XXL

20160423_074222_0920_pfz200Voila ce que l’on ne voit pas souvent en France, et heureusement ! Des panneaux publicitaires géants aux dimensions d’une façade d’un petit immeuble… Si j’ai bien compris nos droits, les panneaux en métropole font 12 m² maximum sauf dans les grands aéroports où la limite va jusqu’à 50.

Dans la ville de Grenoble, mais pas dans les communes périphériques, ils ont purement et simplement disparus au plus grand bonheur des pupilles oculaires !

La publicité mise ici en exergue n’a pas été prise en 2008 mais bien au printemps 2016 dans la banlieue de Buenos Aires. A force de voir ce genre d’affiche lors de la longue entrée dans la capitale suite à une nuit de traversée du pays, je me suis dis qu’il me fallait une image pour marquer le coup. Et toc, en voila une avec un premier plan en couleur qui vante un produit français ! C’est y pas beau la vie d’aujourd’hui, il n’y a qu’à demander, la bonne pub vous tombe de suite dessus…

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Alignement électrique

20160410_172332_0462_pfz200Entre le barrage et la ville, il y a souvent quelques kilomètres. Il faudrait d’ailleurs plutôt parler de la distance entre la centrale électrique et la ville car l’alternateur n’est pas toujours au niveau du barrage, notamment en haute montagne, ce qui n’est pas le cas ici.

Ainsi, il faut transporter l’électricité, et quoi de mieux que la ligne droite pour traverser une plaine semi déserte ? Ainsi, cet alignement de San-Juan n’est peut être pas du niveau de ceux de Carnac, mais cela ne l’empêche pas d’être réglé au millimètre !

Le transport à haute tension sur des moyennes distances se fait presque toujours en triphasé de nos jours (sauf tunnel…) donc il faut au moins trois fils, un par phase. On remarque sur les pylônes que 8 fils sont posés qui se répartissent en deux lignes triphasées ainsi que deux lignes de terre en tête de mat afin de se protéger des orages ! Mais, point important, deux autres lignes triphasées ont été prévues mais ne sont actuellement pas utilisées ni posées. Dans le cas présent, il ne vont pas multiplier la puissance du barrage par deux, le rio San-Juan n’a pas assez de débit pour cela, mais de nouveaux barrages sont en cours de construction en amont de l’actuel !

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Lumière des jours enfuis

lumiere-des-jours-enfouisVoila un roman que j’ai lu il y a bien longtemps, plusieurs années de cela au moins, c’est dire ! Je l’avais pris par hasard à la bibliothèque, enfin pas tout à fait par hasard, l’auteur A.C. Clarke m’avait attiré car j’aime bien la plupart de ses livres. Étant coécrit, je craignais cependant le pire car j’avais trouvé assez (très) faible sa saga « Base Vénus » réalisée avec P. Preuss qui reprenait la trame d’une de ses anciennes nouvelles. Genre Arthur avait-il servi un peu de prête-nom pour les tartines de Paul ? Bref, je me disais que le grand A.C. Clarke était peut être trop vieux pour se relancer sur du neuf !

Ici, rien de tout cela. Le professeur de mathématiques et de physique S. Baxter avait déjà développé au XXe siècle sa propre littérature en se mettant à plein temps à l’écriture dès 1995 et il avait montré sa passion pour la NASA et le système solaire, par exemple via le roman Titan, après son échec en 1991 comme volontaire pour une mission vers la station russe Mir. Dans « Lumière des jours enfuis », les deux compères explorent les possibilités des trous de vers sur terre comme la diffusion en temps réel entre les humains puis le visionnage du passé (le début du christianisme…) avant de conclure sur une chute tout à fait intéressante !

On est assez loin des effets cinématographique de type Stargate ou Interstellar, même si j’ai beaucoup aimé le second et peu le premier ! Dans ce passionnant roman de science fiction, on reste les deux pieds sur terre même si parfois on se promène vers l’infini et au delà…

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Travail 100 filets

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On pourrait croire au deux premières photographies qu’il s’agit peut être de construire une grosse villa. Point du tout. En réalité, les photographies sont prises d’assez loin (merci le zoom) et ce que l’on voit au premier plan est la cime des arbres, de grands arbres ! Au final, bien que cela ne soit pas très visible, il s’agit d’un nouvel immeuble de 9 étages, voire plus lorsqu’il sera terminé. Quand même…

20160415_132756_0605_pfz200Nous reparlerons de cet immeuble plus tard, ce sont plus les conditions de travail qui m’interpelle ce jour. Sur les quatre ouvriers visibles, seul un porte un casque de chantier. Sur la photo de gauche, une pseudo barrière protège du vide. Pseudo car elle ne fait pas toute la longueur de la dalle et pseudo car je doute qu’elle retienne réellement d’un faux pas au vu du peu de poteau pour la soutenir ! Coté droit, c’est simple, il n’y a rien au neuvième, ni au huitième… ni dans tous les étages au dessous, je vous rassure tout de suite !

Bref, les règles de sécurité sur les chantiers en Métropole sont peut-être trop restrictives, parfois casse-pieds ? Mais je suis persuadé que le nombre d’accident est bien plus faible chez nous qu’en Argentine. Sachant que le génie civil est un corps de métiers où il y a encore malheureusement trop d’accident du travail, je n’ose imaginer le nombre de famille déchirée dans le grand sud. Ce qui les sauvait jusque là au pied des Andes (l’immeuble qui se construit est à Mendoza) est peut être le nombre réduit d’immeuble de hauts étages construit chaque année du fait de la séismicité, mais cela est une autre histoire…

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Autour de Huaco

Huaco est un petit oasis dans le nord de la province de San Juan. Oasis égal rivière, c’est donc le rio Huaco qui passe par là… Au sortir de l’oasis, le rio traverse quelques sierras et là, que du bonheur. Elles sont toutes plus jolies les unes que les autres et on aimerait s’arrêter tous les 10km. Malheureusement, le temps nous a pressé et nous avons du traverser cette zone bien trop rapidement. Bilan, que quelques photographies mais tout pleins d’images dans nos têtes !

Sur des kilomètres carrés, c’est de la terre rouge sculptée par les cours d’eau, la pluie et le vent, surtout le vent qui, en transportant du sable, érode les structures. Si le soleil est au rendez-vous et que vous êtes là à la bonne heure, les ombres sont magnifiques…

Au mois d’avril, il reste encore suffisamment d’eau après l’oasis de Huaco pour irriguer le canyon puis le petit rio se jette dans la grande plaine de la vallée du Bermejo (non, pas celui du même nom prenant sa source en Bolivie), mais ne l’atteint que rarement, s’étant tous les deux déjà perdus dans le sable avant la jonction

Étrange monde que celui-ci ayant de grandes rivières emportant tout sur leurs passages mais invisibles lorsqu’elles sont accessibles !

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Abdulio Giudici

20160421_152101_0739_pfz200Voila une photographie tirée d’une visite au musée de Mendoza, non pas au musée d’art contemporain situé sous la place centrale, mais au musée des fondations (Museo del Área Fundacional) si je puis le traduire ainsi. Une espèce de mini Quai Branly sans chichi ! Mais nous reviendrons une autre fois sur ce musée car nous avons quelques autres photographies intéressantes mais sans grand rapport avec les couleurs ici présentes…

En bout de visite, dans une petite exposition picturale, il y avait donc cette peinture sans titre réalisée en 1980, un beau carré de 106cm de coté. L’artiste, né en 1914 à Buenos Aires migre vers 1947 (ou 1949 selon les versions que j’ai trouvé) à Mendoza pour nous quitté en 2008. Spécialiste de l’art abstrait sur fond géométrique, il fait des œuvres assez sympa mais c’est peut être mon coté cartésien qui ressort là ! Dans tous les cas, ce carré formé de carré et de rond me fait penser à une mire de télévision dans laquelle il y aurait une autre mire et ainsi de suite…

Deux petits liens (intéressants) trouvé sur la toile :

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Droite ou Gauche

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Ceci n’est pas une chronique politique. Les personnes ayant désirées un laïus comparé de la politique actuelle en seront pour leur frais. Il y a des journaux pour cela et de tout bord !

En farfouillant dans nos anciennes photographies de l’an de grâce 2001, diapositives numérisées il y a déjà quelques années, je suis tombé sur celle de gauche. De suite, j’ai pensé aux planches de Trouville, les parasols, le sac poubelle au loin, la forme de planches, tout y fait pensé mais l’alignement des villas n’y pas pas comme cela. Les planches finissent dans le casino et sur l’horreur de port Deauville, une marina que l’on doit à la famille d’Ornano… Mais stop, revenons à nos moutons d’écumes.

Et si, et si j’avais scanné la diapositive à l’envers ? Et si, et si j’avais scanné deux fois la même diapositive mais qu’avec temps, j’avais tout oublié ? Avec le temps, tout s’en va, c’est bien connu. Donc hop, zoom sur la seconde photographie et là, aucun doute n’est plus possible, ce sont bien les planches et les parasols de Trouville avec les Roches Noires en arrière plan.

Comme quoi, une petite permutation gauche droite peut parfois faire perdre tout sens de l’orientation. Quel boulot pour tout remettre d’aplomb !

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Rouge sang

20160421_135834_0727_pfz200Voici à ma gauche une fontaine rouge sang. Heureusement, aucun mort à signaler, pas de carnage dans le coin mais un phénomène presque naturel en avril…

En avril !

Ben oui, les vendanges de mars avril, cela se fête et un des volets de ce genre de fête consiste à colorer les fontaines pour leur donner une couleur rouge vigne tel un bon jus de raison noir…

En avril !

Ben oui, pourquoi pas en avril. Qui a décrété que les vendanges étaient en septembre octobre ? Certainement pas le Saint-Esprit, mais monsieur Météo beaucoup plus sûrement. Or, la tête en bas, dans l’hémisphère sud, septembre octobre correspondent aux mois de… Non, je ne le dirais pas, je crois que le calcul est assez facile à faire.

Alors, si vous passez par le cœur de Mendoza à l’automne, jetez un coup d’œil aux fontaines, c’est vivifiant.

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Intemporelle

OLYMPUS DIGITAL CAMERASouvenez vous la jolie chapelle en Adobe de Notre-Dame de Carmen à Calingasta. Nous y sommes repassé un peu par hasard. Au début, nous avions pour objectif de dormir dans la sympathique ville de Barreal, mais la route est parfois plus longue que prévue… Plutôt que de finir celle-ci avec les phares, nous avons préféré, au sortir des goulets du canyon formé par le río San Juan, prendre un des premiers hôtel en ville.

Bilan, au lever du soleil, avant de repartir, un petit tour a cette vielle chapelle (277 ans quand même) afin de voir qu’elle est aujourd’hui telle qu’hier. Il est fort probable que cette construction en terre soit encore là dans 100 ans mais je ne serais plus là pour vous le dire !

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Passage à gué

Voila quelques images sans eau d’un passage à gué, cela me semble de circonstances non ?

C’est où ?

Nous sommes sur la RP173 dans la province de Mendoza, plus précisément au sud de San Rafael sur la route menant dans le magnifique canyon d’Atuel dont nous verrons quelques vues plus tard… Ce passage à gué n’est pas celui du rio Atuel car celui-ci, passant à quelques mètres de la route, est rarement à sec. En effet, quelques barrages en amont permettent d’assurer un débit minimum pour l’agglomération de San Rafael.

Cependant, les abords du canyon principal, valonneux, forme un réseau de gorges secondaires et lors des pluies torrentielles de fin d’été, le niveau peut monter très vite et très haut. Un peu comme en métropole dans le sud vers Vaison la Romaine, mais heureusement avec un conclusion souvent moins dramatique (la zone du canyon est heureusement peu habitée).

Et ces bornes ?

Les passages à gué ont souvent un revêtement en béton et non en goudron afin d’être plus résistant au brassage de l’eau lors des crues. La borne latérale, placée généralement au point le plus bas, donne une indication du niveau d’eau dans le passage. Comme tout le monde n’a pas la même voiture, plusieurs limites maximales sont possibles selon qu’on soit en Peugeot 205 ou dans un tank 4×4 Hummer !

Pour notre part, il n’y avait pas d’eau ce jour là et un magnifique soleil trônait dans le ciel. La visibilité était même incroyable… C’était le jour idéal pour visiter cet immense canyon !

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Ligne droite brisée

20160418_151327_0229_pfz200Nous sommes sur l’embalse de los Reyunos, ou plutôt sur le barrage de los Reyunos… car il n’y a pas de raison de balancer les mots français par des termes espagnol sur ce site. Pas de castillannisme s’il vous plaît ! Nous reviendrons sur le barrage plus tard cependant car il est tout de même intéressant (comme tout les barrages j’ai envie de dire) mais à vrai dire, celui-ci n’est pas l’objet initial de ce papier.

Donc voila une ligne brisée, pas à dire, ce n’est pas une ligne droite sur la première photographie. Elle monte, elle descend les cailloux, clairement elle n’est pas une courbe de niveau. Et voila que quelques mètres plus loin, vu de dessus, elle devient impeccable, perds sa brisure pour filer d’un bout à l’autre du barrage telle une ligne d’un court de tennis.

20160418_151318_0228_pfz200Jamais l’eau ne va suivre cette ligne et ce n’est pas celle-ci qui va l’arrêter ! Si on l’avait voulu ainsi, c’est vue de face que le peintre aurait du tracer son horizontale…

Cette ligne est tout de même étonnante, il n’y en a pas de pareil sur les autres barrages de type poids. Peut-être indique t-elle un niveau maximum moyen à ne pas dépasser, peut-être est-elle un marqueur permettant de voir visuellement et rapidement tout mouvement du barrage (ce serait tout de même inquiétant et très certainement trop tard). Ou alors, ce serait juste une œuvre artistique en adéquation avec la problématique industriel et la peur que tout parte de travers ?

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Sur le tarmac

20160407_203442_0052_pfz200C’est pas tous les jours qu’on marche sur le tarmac de l’aéroport de Roissy Charles de Gaules, en tout cas pas moi. Le plus souvent, dans ces aéroports tentaculaires, on se fait aspirer par une passerelle d’embarquement, ou de débarquement, suivis de couloirs interminables qui vous donne parfois l’impression de traverser un boa des sonnettes à la queue !

Mais ici, que nenni, pas la moindre passerelle aéroportuaire, ce qui nous a permit de fixer le soleil couchant à la barbe et au cul des avions… On remarque d’ailleurs que certaines compagnies à bas coût aime les escaliers mobiles pour leurs clients. Pour notre part, nous étions 20160407_203152_0047_pfz200dans la compagnie nationale tricolore mais manifestement sans ministre à bord. C’est tout aussi bien si on souhaite profiter au maximum du tarmac.

D’ailleurs, il viens d’où ce mot ?

Hop, Wikipédia est encore là pour nous secourir de notre ignorance en nous rappelant (apprenant) que c’est une concaténation de goudron-macadam en anglais, avec un beau ® car il le vaut bien. Cela étant dis, il n’y a que les amateurs à utiliser ce mot ce qui me convient très bien m’évitant d’utiliser la petite valse internationale : tango alpha romeo mike alpha charlie !

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Fleur de cactus

20160419_122421_0386_pfz200Ne rêvez pas, je ne vais pas vous parler ici de la Fleur de cactus, cette pièce de théâtre présentée pour la première fois en 1964 et que je n’ai jamais vu (ni entendu parlé avant de faire cette chronique). Nous allons juste prendre plaisir à regarder cette fleur de cactus, une vraie fleur, bien éclose au milieu de cet amas d’épine.

On se demande même comment une chose aussi fine, aussi fragile peut se développer et vivre au milieu de ce champs de mines. Tout son environnement semble vouloir la détruire mais non, elle trône tranquillement au milieu de ses sbires protecteurs.

C’est clair qu’il faut être motivé pour un herbivore a deux ou quatre pattes d’aller pousser sa langue jusque là et manger le fruit défendu…

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Lampadaire

20160415_134109_0614_pfz200Dans notre France d’aujourd’hui, tout doit être nickel, tiré au cordeau, surtout en ville. Alors, on démonte, on change les équipements parfois bien avant leur fin de vie. Un exemple assez typique sont les lampadaires, souvent les rues sont mises à jour par lot, tous les lampadaires sont remplacés en même temps… Il n’est pas si courant que cela de voir un panel d’histoire des luminaires sur quelques mètres de chaussée !

20160415_134104_0613_pfz200Alors un lampadaire recyclé en porte lampadaire ?

Voila ci-dessus une photographie qui ne sera pas si facile que cela à trouver chez nous. On doit bien en trouver un qui aurait été oublié, la chasse est ouverte ! Celui-là n’est pas du tout perdus, c’est un exemple parmi d’autres, il est sur la petite île située au cœur du grand parc de Saint-Martin à Mendoza, au pied des Andes.

Il y a au moins deux générations de matériel dans ce luminaire qui nous éclaire le soir comme un neuf, mais avec un certain charme à faire fuir certains puristes de l’architecture…

 

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Léger anachronisme

20160418_132747_0213_pfz200Un anachronisme est une erreur dans une œuvre qui consiste à placer un concept ou un outil inexistant à l’époque illustrée par celle-ci. Ce n’est pas à strictement parler le cas ici. J’étends donc légèrement le concept provisoirement…

Que diriez vous de faire du bateau en plein désert ?

N’est ce pas placer un objet inexistant normalement dans ce genre de lieu ? Mais c’est ainsi, cette voiture filant sur la route nationale 40 en direction du sud tracte un bateau, une vedette à moteur. Nous sommes juste au sud de San Carlos, à une dizaine de kilomètres de l’oasis vert mais déjà dans une zone semi aride. Ce que le chauffeur ne sais peut être pas, c’est que dans 5km, le bitume s’arrête et que la piste commence pour plusieurs dizaines de bornes. Il y a bien au bout de cette piste le barrage Agua del Toro puis encore un autre un peu plus loin, puis encore un autre… Cela doit être son objectif car je le vois mal aller en terre de feu par ce chemin là !

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Arche vivante

Il y a parfois, il y avait presque toujours dans le temps, une arche à l’entrée des villes. Elles peuvent selon les circonstances prendre le nom d’arc de triomphe ou de porte ! Ainsi, il y en a quatre dans Paris intra-muros.

Mais qu’est la pierre comme symbole au pied des Andes dans un paysage semi aride ? Quel est le message de puissance, quels sont les symboles portés au regard des nombreux 5000 et 6000m environnants ?

C’est ainsi qu’on trouve cette belle arche verte enjambant la fameuse route nationale 40. Faisant plus de 4900km de long, sans plus de précision, cela risque d’être difficile de retrouver cette arche et de la localiser sur cet itinéraire ! On dévoile donc de suite l’intrigue insoutenable et l’arche est donc située au sud d’oasis formé des trois villes Tupungato, Tunuyán, San Carlos, sur cette dernière commune…

Dans un environnement semi-désertique, c’est une merveille que de voir tout ces arbres, un triomphe de l’aménagement de l’homme tout en restant  le plus possible en symbiose avec les éléments. Certes, on se serait bien passé du message publicitaire sur la droite concernant une station service !

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Elle n’a pas bougé

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On pourrait croire que rien n’a bougé, seul le soleil aurait légèrement tourné. La première est pourtant prise à 17h et la seconde vers 12h… mais avec tout juste deux ans et 25 jours d’écart !

C’est assez fou et assez amusant de retrouver ainsi la même voiture, une 2CV de chez Citroën, au même endroit, garé à moitié sur le trottoir dans une position caractéristique. C’est cependant une situation que j’ai retrouvé plusieurs fois lors des quelques jours passés à Mendoza. Par exemple, on retrouve aussi cette 2CV sinon rien dans le haut de la rue Lamadrid, pas loin du parc San Martin, quasiment à la même place et dans le même état.

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Cœur piquant

20160412_095839_0583_pfz200Attention, c’est un piège. Ne pas prendre ce cœur dans les bras où le risque de lésions internes seront très importantes…

Alors que ses congénères voisins ont une forme ovoïde bien plus classique, ce cactus a voulu sortir du lot et se faire photographier. Afin de mettre toutes les chances avec lui, il s’est en plus placé à l’entrée du parc provincial d’Ischigualasto situé en Argentine. Si cela se trouve, Google a déjà une centaine de version de ce cactus dans ses bases de données !

Pour ma part, je ne l’ai qu’en un seul exemple, c’est mon cactus cœur et je le partage juste par le regard !

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