Asphalte et guanaco

20160412_095150_0581_pfz200Nous ne sommes pas dans le sud de la France, ni dans le nord… mais quelques part dans l’ouest Argentin, plus précisément dans le nord-est de la petite province de San Juan (un sixième de la métropole), à l’entrée du magnifique parc d’Ischigualasto.

Au petit matin, les guanacos vivent leur vie, tranquilles, pas le moins du monde perturber par les travailleurs partant en 4×4 ou arrivant en scooter. Il faut dire que ces animaux sont ici chez eux, le parc a en partie été crée pour cela en 1971. Cependant, neuf fois sur dix vous verrez leur postérieur si vous faites une pause photographique en voiture. Je pense qu’ils en sont fiers !

Le parc abrite cependant bien d’autres choses que ces sympathiques camélidés mais chaque chose en son temps !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Asphalte et guanaco

Majestueuses

20160326_090318_0003_pfz200 20160326_090339_0005_pfz200

À l’heure où je publie ces lignes, c’est déjà trop tard, elles sont finies, fanées, desséchées, parties. En revoir et à l’année prochaines. Majestueuses fleurs que sont les magnolias ne trouvez-vous pas ? Comme il y a plus d’octante espèce de Magnolia, j’allais dire que ne savais fichtrement pas laquelle choisir mais en fait non, c’est un magnolia de Soulange que l’on voit sur les photographies (à 99%, je ne mettrais pas ma main à couper pour si peu).

Si on trouve historiquement les magnolias en Asie et en Amérique, celui-ci est français, c’est une création du botaniste français Étienne Soulange-Bodin en 1820. Quasiment 200 ans après sa trouvaille, son hybride est toujours une merveille éphémère.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Majestueuses

Entre ciel et terre

20160228_130135_0151_pfz200Si je ne me trompe, nous sommes dans les airs à cet instant. Non pas comme sur l’image dans les Alpes, entre Plan-Peisey et Monchavin, mais entre les Amériques et l’Europe. Pas de montagne ni de neige à l’horizon mais un grand océan, pas le plus grand mais il est déjà bien balèze à traverser. Mais nous aurons certainement l’occasion de voir quelques photographies de notre périple dans l’hémisphère sud très bientôt.

Revenons donc à nos photographies du jour…

Les deux clichés ont été pris au même endroit, à quelques instants d’écarts afin d’arriver à placer la cabine du téléphérique Vanoise Express où je le souhaitais. Et comme elle allait de droite à gauche et qu’elle fonce (45km/h soit 12,5m/s, il a fallu faire vite ! Bref, nous sommes dans le hameau de Moulin sur Peisey, 20160228_130156_0155_pfz200on remarque sur la droite l’ancien garage automobile qui a fermé il y a déjà pas mal d’année. C’est dommage car c’était assez pratique de lui laisser réviser la voiture quelques jours pendant que nous skiions vers les cimes !

En arrière plan, on reconnaît la dent caractéristique de la Pierra Menta, sommet mythique du Beaufortain, bien que pas facile à gravir jusqu’en haut : première ascension en 1922 et pas par moi !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Entre ciel et terre

Accouchement en semi-direct

20160327_141531_0028_pfz200Je croyais bêtement que les poissons pondaient des œufs, puis que ceux-ci éclosent un jour (je vous conseille la conjugaison du verbe éclore qui m’a perturbé ici car il y manque des temps). Où, je n’en sais rien et en plus, cela n’amènera absolument rien comme schmilblick à ma chronique.

Bref, pour trancher cette question métaphysique avec une approche hautement scientifique qu’il vous est possible de refaire à loisir, surtout à la période de Pâques, il suffit d’acheter un poisson au premier magasin du coin et se rendre compte que pour donner naissance, il s’ouvre assez facilement et le petit sors déjà tout finit !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Accouchement en semi-direct

Amère Russie

amere-russieVoila une BD écrite par Aurélien DUCOUDRAY et dessinée par ANLOR en deux tomes tout à fait intéressante. Ce n’est pas une série à rallonge mais plus un flash sur une tranche de vie.

  • Tome 1 : Les Amazones de Bassaïev
  • Tome 2 : Les Colombes de Grozny

L’action se déroule dans les années 90 en pleine guerre de Tchétchénie. Une mère cherche désespérément a avoir des nouvelles de son fils militaire qui a été fait prisonnier par l’ennemi. Elle apprends alors que le chef de l’armée Tchétchène s’engage à libérer les prisonniers si les mères viennent les chercher en personne.

C’est alors le début d’une aventure dans laquelle les choses ne vont pas se passer comme prévues, où rien n’est facile… Qui sont les gentils, qui sont les méchants ? Vu de loin de notre Europe de l’ouest, je ne savais pas grand chose de cette sale guerre sauf une vision vague par média interposé. Évidement, une bande dessinée n’a pas de valeur historique mais le point de vue employé est intéressant sur la folie de la guerre civile.

 

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Amère Russie

Trou d’enfer

20160305_142357_0011_pfz200Mais où est-il ?

Vous pouvez toujours chercher sur la photographie le trou ou la grotte et vous poser la question de savoir s’il (elle) est sans fin ou non. Mais cette quête risque de ne mener nulle part. En effet, le titre est simplement imagé !

Ce n’est pas tous les jours que le massif de Belledonne s’élance aussi beau dans le ciel. Il faut profiter d’un trou météorologique après une passage pluvieux dans la plaine et plutôt neigeux sur les hauteurs. C’est alors que la visibilité et la meilleure et l’air relativement pure des particules…

En premier, on remarque bien enneigé la Grande Lance de Domène puis en arrière plan sur la gauche le Grand Pic de Belledonne. Nous avons bien de la chance de les voir depuis le lit de l’Isère à l’altitude très modeste de 204 mètres. On a donc face à nous plus de 2700 mètres de dénivelé ce qui est déjà pas mal !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Trou d’enfer

Reflet d’outre mer

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Voila deux clichés pris il y a à peine deux ans. Dominique était partie en mission à Buenos-Aires depuis Mendoza représenter l’enseignement supérieur en France dans je ne sais plus quelle gâterie à l’ambassade. Mais une fois sur place, patatras, tout avait été annulé et reporté à une année ultérieure…

Du coup, en reporter photographique, elle nous offre ici une vision claire, moderne, fidèle de cette ville titanesque (plus de 14M d’habitants). L’ancien se mélange au moderne, la pierre au verre, les arbustes au goudron !

Si vous ne voulez pas avoir une image déformée d’une ville ou d’un pays, il est souvent préférable d’y aller et de les voir par soi-même. La vision des autres n’est qu’un reflet dont l’esthétisme devient parfois un jeu très amusant.

 

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Reflet d’outre mer

À moi le Minion !

20160327_141115_0012_pfz200Pâques doit être une des fêtes les plus anciennes et cela n’a pas grand chose à voir avec les religions. Que celles-ci est récupérées l’événement, c’est bien naturel mais la première lune de printemps, pour une société paysanne, c’était un passage capital. La vie renaît, les plantes verdissent, il est temps de repenser à planter, la chaleur reviens aussi… Attention, pas partout sur Terre, uniquement dans l’hémisphère nord et assez éloigné de l’équateur.

20160327_141230_0026_pfz200Avec le temps, pour cette grande fête, nous avons eu des œufs, puis des poules (en chocolat), des poissons, des…  et pourquoi pas des Minions !

Pas à dire, les Minions de Moi, moche et méchant sont mignons. On enfonce un peu une porte ouverte en disant cela mais de suite, je ne sais pas vous, on se sens mimi !

Alors un Minion en chocolat, c’est tip-top effet garantie et au moment de se le partager (ben oui, il est très beau mais pas donné), c’est pas les petites mains qui manquent à l’appel pour en récupérer un morceau. En plus, il est bon, c’est pas mignons ?

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur À moi le Minion !

La pétarade de la Glycine

20160320_090359_0005_pfz20020160320_090428_0007_pfz200

L’autre jour en marchant sur un trottoir, pan pan pan pan… Ça pète de partout sur celui d’en face. Heureusement, pas le bruit réel d’arme à feux, un son plus proche de petits pétards.

20160320_090335_0002_pfz200Au début, on cherche un peu à savoir d’où cela provient puis on remarque assez rapidement qu’il y a des trucs qui tombent de manière assez anarchique des glycines (Il faudrait dire Wisteria mais on ne le dira pas).

En analysant un tout petit peu, on se dis qu’encore une fois la nature est bien faite. Une fois les graines à maturations, les gousses qui les protègent explosent et dispersent les graines à plus de 2m. Ainsi la plante augmente ses chances de se reproduire et de gagner ainsi de nouveaux espaces. Cependant, sur des pavés, cela ne fonctionne pas super bien, il faut un sacré coup de bol pour que ça germe ! Les jardiniers, même si eux ne pavent pas l’entour du pied en général, ne s’embêtent pas avec ce genre de question reproductrice car ils savent qu’il est plus rapide de marcotter la plante que de vouloir planter la graine…

Et parce que vous le valez bien, voici un petit lien vers un tunnel sublime !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur La pétarade de la Glycine

333

OLYMPUS DIGITAL CAMERAC’est le nombre, effrayant, de baleines tuées par les pêcheurs Japonais durant la saison estivale 2015-2016 autour de l’Antarctique. Pourquoi ? A des fins soi-disant scientifique… Cela fait des années qu’ils nous répètent ce discours pipeau.

Je veux bien comprendre qu’il faille malheureusement parfois tuer un animal lors d’un projet scientifique, mais de là à tuer 333 cétacés ! Certes c’est trois fois moins qu’avant. Cependant, je doute que les objectifs du projet scientifique soit public et si oui, j’aimerais bien avoir l’avis d’expert internationaux. C’est ainsi que sont évalués nos grands projets dans les universités ou au CNRS. Ne parlons pas des résultats de ces recherches. Qu’en est-il ? Sont-ils disponibles ? Combien de publication concernant la question dans les revues internationales ?

Comment se fait-il que les japonais nous refassent le même coup d’années en années ?

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur 333

Le réveil de la feuille

La nature est en plein réveil. Après les fleurs, l’herbe pousse, les bourgeons fleurissent et les feuilles naissent. J’ai presque envie de dire : renaissent telles des phœnix. En effet l’image est belle. La feuille d’automne est désormais un compost au sol et pénètre en profondeur avant d’atteindre un jour, quand je ne sais point, les racines pour remonter alors vers le ciel. Le plus souvent pas avec le même arbre, probablement avec un de ses descendants ou l’un des fils du voisin…

Ainsi depuis une semaine environ, les feuilles de noisetiers sont sorties et chaque jour grandissent. On ne le voit pas forcément du soir sur le matin mais après 7 jours, c’est flagrant. Elles ont facilement doublé en taille ! C’est fascinant et magique. Comment sans cerveau l’arbre s’équilibre t-il si bien dans son environnement ?

Les petites feuilles toutes jeunes ont ainsi des plis très marquées, un vert pétillant. C’est vraiment un plaisir que de les voir s’épanouir.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Le réveil de la feuille

Une arche rousse

20160221_160005_0041_pfz200Cette arche est sur les pentes d’un sommet  dont on ne sais pas trop bien comment il tient encore debout. Régulièrement, des cailloux, voire quelques blocs dévalent les pentes. Le rocher est bien pourris.

Où se trouve donc t-elle ?

Je vous laisserais bien chercher quelques semaines mais je doute que cette arche soit bien connue. Je l’ai vu un peu par hasard et c’est notamment grâce à la neige qu’elle m’a tapé dans l’œil !

Où où ?

Il s’agit de l’aiguille Rousse ! Attention, pas la Grande Aiguille Rousse située vers le col de l’Iseran mais la petite, située sur la commune de Peisey-Nancroix et faisant face au mur nord de Bellecôte. En pratique, la photographie a été prise à quelques mètres seulement de la chapelle des Vernettes, il est donc assez facile de la retrouver dans le paysage depuis ce point de départ…

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Une arche rousse

Antan éphémère

Puriste de l’orthographe, passez votre chemin. Je sais bien que je fais une faute dans le titre mais c’est ainsi que je le trouve clair, sans locution adjectiviale que je ne sens pas dans ce contexte !

Un bout du passé de nos ancêtres nous est donc passé sous les yeux en ce 18 août 2015. La réplique de l’Hermione du marquis de Lafayette est apparu à l’horizon avant de disparaître peu après… Venant de Brest après son séjour américain, elle s’en retournait dans son port de Rochefort. Persuadé de la voir longer l’intégralité de la cote sud de Groix pour aller contourner Belle-Île, quel fut notre surprise de la voir virer aussi loin de nous.

Avec de tels navires, impossible cependant de passer complètement inaperçus ! Cela devait être quelque chose de voir arriver et partir ceux-ci des rades il y a un peu plus de deux siècles. Par contre, avec 200 personnes pour un peu plus de 46m de long, on ne devait pas avoir trop d’intimité à bord. Heureusement, l’air marin balaie tout cela d’un revers de la main…

 

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Antan éphémère

Cathédrale de la Major

OLYMPUS DIGITAL CAMERADirection plein sud vers la grande ville qu’est Marseille. La cathédrale Sainte-Marie-Majeure est au bord du port de commerce et est aussi depuis 120 ans une basilique mineure, mais cela, je pense que ça vous fait une belle jambe ! En arrière plan, entre les deux clochetons, on aperçois une des autres basiliques de la ville : Notre Dame de la Garde.

Mais à vrai dire, ce n’est pas tellement la métaphysique qui m’a intéressé dans cette photographie mais le coté géométrique, cartésien. Presque tout ici est aligné. On a du vieux, du neuf, du récent, du plus moderne… toutes les droites sont orientées selon trois directions représentant l’espace. Au milieu de tous ses segments très éloignés du Mikado se développent des arches, des coupoles qui se posent naturellement dans cet équilibre.

De l’habitat, du religieux, du commercial, de l’embarcadère, tout cela à moins de 100m. Pas à dire, nous sommes bien à Marseille sous des couleurs chatoyantes. Si tout cela vous semble facile, essayez de prendre la même photographie, avec les mêmes alignements, cela risque de vous emmener loin, très loin !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Cathédrale de la Major

Kraa

bd-kraaKraa est une petite incursion par Benoît Sokal, l’auteur, dans le monde de la ruée vers l’or dans le grand nord. L’action se passe au Malaskar, un ensemble de vallée imaginaire très proche de l’Alaska, au abord d’une bourgade miteuse Klontown sur laquelle le maire Klondike a des vues de mégapole (on est bien dans une ambiance digne de Jack London). Au milieu de cette ruée, quelques familles d’amérindiens vivent en harmonie avec la nature dans une vallée tranquille. Le contact des deux communautés est parfois violent et finira un jour en massacre. Un jeune orphelin, proche d’un aiglon, basculera alors dans la quête de l’harmonie de la nature avec son aigle et les deux communiant par chamanisme affronteront quasiment seuls l’emprise de la mégapole sur la vallée sauvage.

C’est en 3 tomes, les dessins sont superbes et donnent un goût amer à cette période pas si ancienne. L’auteur évoque aussi l’époque moderne où tous les états du grand nord se battent pour les grands territoire de l’Arctique, au mépris des populations locales et de l’environnement. Ce n’est plus du méta jaune mais de la soupe noir au programme…

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Kraa

Cadran solaire

20160221_161401_0065_pfz20020160221_161409_0066_pfz200

Tout le monde a du voir un cadran solaire sur un bâtiment, mais de nos jours, avec son smartphone GPS dans la poche, peu doivent encore y voir son utilité passée. Et pourtant, un bon cadrant solaire donne une indication intéressante de l’heure sans électronique, sans pile… Bref avec un impact carbone relativement faible.

En cette fin d’après midi du 14 février, le cadran de la chapelle des Vernettes indique ainsi la bonne heure à moins 1/4h près. Une miette de précision je trouve. Alors certes, j’ai du avoir la chance d’être au bout endroit au bon moment mais tout de même, c’est bien pensé ces engins là !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Cadran solaire

Les deux aigles

20160124_163209_0031_pfz200Tout le monde sait que Grenoble est protégé par deux aigles géants ! Cela faisait un bout de temps que je les prenais régulièrement en photographies, ici ou là, puis laissant celles-ci de coté. En effet, ils n’aiment pas bien être mis en boite…

En ce dernier quart de mois de janvier, les pentes du Grand Serre sont tout juste enneigées, et nos deux rapaces prennent leur élan à la faveur de la fin d’après midi depuis le plateau de la Matheysine. L’instant est idéal pour les contrastes même si les couleurs pourraient être moins pâlotte (l’effet zoom).

Ce n’est pas toujours des trois lacs : Laffrey, Pétichet et Pierre-Châtel, au pieds des serres, que la photographie est faisable. Trop près ! C’est donc du musée Dauphinois, au cœur du vieux Grenoble qu’elle a donc été prise. Nous sommes à un peu plus de 20km du Grand Serre et pourtant, ils sembles si proches…

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Les deux aigles

Fleurs d’hiver perdues

20160214_155110_0055_pfz20020160214_155046_0053_pfz200

Voici la suite des couleurs offertes mi-février par la mère nature dans notre petit jardin. Nous n’en avons planté aucune, soient elles étaient là avant notre arrivée et elles ont donc alors en moyenne plus de 10 ans, soient elles sont venues toutes seules sur notre territoire, transportées par un quelconque oiseau ou vent de l’ailleurs.

Pour résister et survivre sans entretien, ce sont donc des plantes suffisamment vivaces qui doivent lutter pour se faire une place. Au final, tout ce beau monde semble avoir trouvé SA place car elles se tiennent toutes à distance raisonnable les unes des autres comme signataire d’un pacte de paix non écrit.

Fleurir en hiver, n’est-ce pas avoir un peu perdue la boussole que faire cela ? Ou est-ce que nous avons déjà complètement perturbé l’horloge temporelle ?

20160214_155035_0052_pfz20020160214_155027_0051_pfz200

 

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Fleurs d’hiver perdues

Light painting

20160218_211947_0030_cs120Voici une des œuvres de Karel lors de son stage multi-activités avec l’association Horizon. Il y avait une journée rallye photo se finissant le soir par une session de light painting. Ma sœur Agnès-Sarah en parlerait mieux que moi vu les superbes photographies qu’elle a réalisé cet hiver.

En gros, la technique consiste à prendre une scène sombre avec un long temps de pause et de déplacer dans cet espace une lampe torche (ou d’autres types de lumières) suffisamment rapidement pour imprimer l’image mais pas trop lentement pour ne pas cramer les pixels !

Cela parait simple mais ce n’est pas aussi trivial que cela, d’autant plus que le local utilisé, malgré le peu de fenêtre, est soumis à l’éclairage public… Une autre difficulté est d’écrire à l’envers et si vous ne comprenez pas pourquoi, je vous laisse faire un essai qui sera plus parlant que plusieurs lignes de texte. Rien de vaut de voir pour comprendre !

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Light painting

Fleurs d’hiver sauvages

20160214_155510_0065_pfz20020160214_155405_0063_pfz200

Il n’y aura décidément pas d’hiver cette année en plaine ou si peu… Il suffit que j’annonce ce titre pour qu’ils annoncent de la neige en plaine (qui ne semble décidément pas vouloir tomber). Ceci dis, voici quelques photographies prises ce WE dans notre modeste jardin. Je ne doute pas qu’il y en ai bien plus dans d’autres jardins mais voici un premier panel de ce qui pousse et fleuri tout seul chez nous, sans entretien !

Bouton-d’or, bourraches, pissenlits et trèfles pour cette première série très sauvage…

20160214_155322_0062_pfz20020160214_155314_0061_pfz200

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Fleurs d’hiver sauvages

Un habitat en briques creuses

20160125_165444_0043_pfz200La brique de terre dans la construction, c’est connu depuis la nuit des temps mais la brique en acier creuse, c’est un peu plus récent. Quoi de mieux qu’un container de bateau comme élément de base pour un Lego® géant. On empile les containers les uns sur les autres et au final, on se retrouve rapidement avec de petits immeubles, escaliers de secours extérieurs et mêmes des ascenseurs !

20160125_165708_0046_pfz200Ici j’ai un peu triché, il ne s’agit pas d’habitation à proprement parler mais plutôt d’un mix entre la cabane de chantier et le bureau mobile. Il y a un peu de tout dans ces containers et il y en a des quantités. Je ne sais pas combien de personne travaillent sur ce chantier mais vu le nombre de paquets de boites, au moins quelques milliers…

Ou alors, les quelques ouvriers de ce chantier sont les plus chouchoutés de France avec des boites salles de sports, des boites saunas, des boites hamacs, des boites de conserves, des boites de nuits ! Tout cela semble peu crédible dans notre monde d’aujourd’hui qui ne semble plus sur l’ancienne voie royale du partage du travail et des richesses.

Alors évidement, arrivé à ce stage de la compétition, on se demande forcément où se trouve cette merveille in-visitable ? Je vous laisse chercher quelques temps avant d’aller voir, une autre fois, ce qu’il y a de l’autre coté de ces façades.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Un habitat en briques creuses

L’écureuil qui se prenait pour un lézard

20160207_132905_0008_pfz200Alors que la météorologie déversait pluies et vents en grande quantité, un écureuil profitant de la chaleur inexistante du soleil s’est mis à descendre le mur du voisin avec quelques pauses. Il fallait en effet se réchauffer, profiter des pas d’escalades et surtout des rares prises, regarder un peu autour par précaution et surtout en mettre plein la vue aux lézards qui restaient bien planqués dans leurs cavernes.

20160207_132949_0013_pfz200Évidement, j’espérais une meilleure qualité des images mais on ne refait pas le beau temps ! La pluie reste de la pluie et bave sur tous les clichés. Impossible de mentir sur la qualité de ce dernier dimanche…

Il n’empêche, j’adore ce petit animal qui selon les régions du monde change de couleur. Il peut-être noir, gris… mais le roux qui est majoritaire chez nous est tout simplement classe.

 

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur L’écureuil qui se prenait pour un lézard

Trois générations

20160124_160205_0014_pfz200Voila une perspective intéressante prise du centre de Grenoble, dans le quartier historique de Saint-Laurent, au bord de l’Isère. Il y a sous nos pieds de nombreuses traces romaines par exemple… mais ce n’est pas pour remonter si loin que j’écris ce jour d’hui.

Au premier plan apparaît une tour carré qui nous viens de très loin. C’est un des plus vieux bâtiments de la ville encore sur pied. En effet, de l’époque médiévale de la ville subsiste cette tour de l’Isle. Construite en 1396, elle fut le premier hôtel de ville de Grenoble, avant de devenir le cabinet de dessins du nouveau musée… Au second plan transparaît effectivement le nouveau musée ayant ouvert ses portes au public en 1994. Ici, le mélange des siècles est relativement bien réussi. En arrière plan surgit une des trois tours blanches de l’île verte, trois tours jumelles nées entre 1963 et 1967 et rapidement orphelines. En effet, malgré avoir été les plus hautes tour habitable d’Europe (504 appartements, 33 niveaux, 28 étages habités), le sol instable ayant entraîné le bétonnage des sous-sols ainsi que le risque sismique accru du à l’effet géométrique de la cuvette Grenobloise ont stoppé net tout autre projet de gratte-ciel sur l’agglomération.

Pour digérer tout cela, l’idéal est de positionner le Grand Colon à l’infini histoire de mieux capter le temps qui passe.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Trois générations

Un Arc

20160125_162904_0039_pfz200Vous allez me dire qu’elle n’est pas très originale, cette photographie. En effet, ce n’est pas évident de faire un triomphe avec un Arc !

Cependant, bien que de nombreux lecteurs doivent se dire que ce champs manque de vache, ce n’est certainement pas le cas. En effet, il n’est guère imaginable que l’Élysée fasse fuir actuellement tous les politiques, quel que soit l’herbe. Pour le comprendre, il faut sniffer le problème à 180°, c’est à dire à l’envers.

Je doute cependant que vous retourniez votre écran ou tourniez simplement la tête… La facilité voulant qu’on aille directement à la suite du texte.

Question : voit-on des vaches dans l’autre sens ?

Il n’y a pas plus de bêtes qu’elle que soit le sens pour la bonne et simple raison que l’Arc est posé en pleine zone bétonnée, loin du champs de Mars. On pourrait dire que nous sommes abusivement à l’apoapse de l’Élysée, à la porte Maillot donc, mais en pull car c’est quand même l’hiver !

Je n’y comprends plus rien.

Dans la théorie de l’Antichthon, le nous et l’autre tournent autour du même point, en phase mais invisible entre-eux. Jolie théorie impossible car instable comme ce texte qui pars en vrac depuis pas mal de phrases et dont j’ai largement perdu le contrôle…

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Un Arc

Le passage du Libron

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Le canal du Midi démarre à Sète dans l’étang de Thau pour finir à Toulouse et enchaîner sur le canal de Garonne le tout formant le canal des Deux-Mer. Le trajet est loin d’être plat même si, s’agissant d’un canal, il est partout quasiment horizontal ! Dans sa première partie cependant, le long de la méditerranée, il est proche du niveau de la mer et doit franchir quelques rivières dont le problématique Libron. En effet, celui-ci est très capricieux, passant du simple ruisseau au torrent de boues à la fonte des neiges ou en cas d’orages… Mais le problème principal est que le canal du Midi et le Libron sont au même niveau. Impossible de faire passer l’un au dessus ou au dessous de l’autre ! Au cours des temps, trois solutions ont été mises en place :

  1. Dans la première période, 100 ans environ, le Libron traversait tout simplement le canal fermant celui-ci lors des crues et surtout le remplissant de limons aux abords.
  2. Puis durant un peu moins de 100 ans, un système de radeau ayant une plaque à chaque extrémité était positionné au carrefour lors des crues empêchant le Libron de se déverser dans le canal. Cette solution pas si simple à mettre en place, surtout de nuit, bloquait le canal lors de chaque crue, soit une vingtaine de fois par an !
  3. Enfin l’Ouvrages du Libron fut construit. Il s’agit d’un ouvrage assez unique constitué de deux parties, comme deux portes et une zone centrale, un peu comme une grande écluse…

Comment le Libron peut-il franchir le canal sans interrompre celui-ci ? La solution est toute bête mais encore fallait-il y penser. Il suffit de couper le lit du Libron en deux et de faire deux passages. En cas de crue, un ou les deux passages sont ouverts. Si une péniche se présente, on ferme l’un des passage afin de permettre à la péniche de se placer au milieu de l’ouvrage puis par un jeu de leviers et de vannes, on ferme ce premier passage avant d’ouvrir le second. L’ouvrage est ainsi constitué de deux parties symétriques.

Chaque porte est constituée de six alvéoles dont quatre aménagées avec des demi caissons suspendus par des chariots roulant sur des rails qu’il suffit de faire coulisser pour former quatre petits lits cote à cote. Des vannes sur les murs extérieurs permettant alors à l’eau de s’écouler dans ces quatre tubes. Comme pour l’intégralité d’un ancien canal, tout devait pouvoir être manipulés avec la seule force humaine. Un système de contrepoids permet d’équilibrer l’ensemble. Par sécurité pour les crues exceptionnelles, une alvéole est libre de chaque coté des quatre aménagées portant à douze l’ouverture maximale.

Ainsi, par tout temps, avec moult manipulation de leviers, un bateau pouvait franchir le Libron. L’ouvrage fonctionne encore aujourd’hui même si, pour des raisons pratiques, il a été électrifié.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Le passage du Libron

Cardons vert et blanc

20160116_144147_0023_pfz200Il est important parait-il de faire blanchir les cardons avant de les manger. Wikipédia nous indique ainsi que les côtes sont blanchies dans plusieurs cuissons à l’eau bouillante. Dans notre région où le cardon est très prisé, j’ai toujours entendus parlé de blanchir les cardons en enveloppant le pied de papier journal pendant plusieurs semaines afin d’empêcher le soleil de frapper le cœur des côtes.

Cette année, nous essayons la méthode rapide consistant à blanchir non pas avec de l’eau chaude, non pas avec du papier journal jaunâtre mais avec de la bonne neige blanche toute fraîche ! Ainsi, quelques jours de ce régime là (si elle se maintien en plaine) et toute notre production sera bonne pour la casserole.

Bon appétit…

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Cardons vert et blanc

Neige en plaine

20160116_085341_0007_pfz20020160116_085354_0009_pfz200

Elle était attendue, très attendue puis elle est venue. Enfin. Difficile d’imaginer un mois de janvier sans un peu de neige à Grenoble. Peut-on encore être la capitale des Alpes française si les petites fleurs éclosent sen janvier dans les bosquets ?

Alors cela donne quoi la neige en plaine ?

Plutôt que de faire des images classiques de paysages, voici deux vues que j’avais sous les yeux en ce samedi matin : la rambarde et le grillage. En temps normal, ce n’est pas très sexy de pointer son nez dessus mais avec du blanc, les gris prennent de la couleur !

 

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Neige en plaine

La valse des canons

20160103_125457_0084_pfz200Au vu du manque de neige durant les vacances de Noël (ainsi que par la suite), nous avons assisté à un phénomène peu courant : la mise en route des canons à neige durant la journée. Ainsi, au passage des canons, vous prenez une agréable pluie fine geler qui vous coupe l’intégralité de la visibilité. Au moins, cela réchauffe ! On comprends qu’il soit rare de les faire fonctionner lorsque la station est ouverte.

Coté écologique, il a souvent été critiqué que l’eau utilisée n’était pas nickel notamment à cause de l’ajout d’adjuvant comme par exemple la bactérie pseudomonas syringae. Il faut savoir qu’aucune station de skis ne fait cela en France. L’eau utilisée est celle qui est prise dans les bassins versants, sans modification. Ceci dis, multiplier les canons a neige n’est pas une approche écologique du skis alpins ! Vu ce que nous avons vu cette année, c’est à dire la généralisation des canons entre 2100 et 2200m d’altitude en Tarentaise, on ne peut qu’être très inquiet du réchauffement climatique…

20160103_125620_0088_pfz200Sinon, d’un point de vue linguistique, je trouve le terme canon à neige bien guerrier pour un appareil qui ne n’envoie aucun projectile et n’a aucun objectif de destruction ! Il existe le mot enneigeur mais il n’est pas encore passé dans le langage courant et ne me semble pas en prendre la voie. Comme la majorité des canons sont actuellement basés sur des poteaux relativement élevés, j’aurais tendance a les nommer via une image plus descriptive : des torches à neige.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur La valse des canons

La chute du Granier

20160110_142749_0002_pfz20020160110_144057_0033_pfz200

Le mont Granier s’est partiellement effondré au niveau de son pilier Nord-Ouest ce samedi 9 janvier vers 5h du matin. Personne n’a rien vu étant donné la nuit totale et la météorologie épouvantable à cette heure là. Un énorme pan Ouest du pilier est descendu. 550px-Mont_GranierDessous, c’est un carnage, plus un arbre debout, plus de pelouse ni de neige. A la place, il y a un assemblage de blocs rocheux, de terre et de troncs d’arbre. Il est possible de voir de suite ce qui s’est passé avec cette photographie à gauche tirée de Wikipédia (celle-là prise depuis le col du Granier est pas mal non plus).

Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Cette montagne est tristement célèbre pour l’effondrement de l’an 1248 qui fit environ 4000 morts et nous légua la falaise la plus haute de France : 900m.

Dans les jours prochains, en comparant des photographies de bonnes qualités d’avant et d’après, il sera possible d’estimer le volume et la masse de roches s’étant détachées. L’entaille ferait environ 20m de large sur 200m de haut pour 1 million de mètre cube (chiffre France3 mais le cubage ne colle pas, je dirais plutôt dans les 30000m3). Ce sont là-aussi environ 900m de dénivelé qui ont été dévalé par les plus hauts blocs entraînant tout sur leurs passages.

20160110_143326_0020_pfz200 20160110_143357_0026_pfz200

Les photographies ci-dessus sont prises en face de l’énorme cône de déjection de gauche qui a même débordé sur la face en falaise et fauchant tous les arbres en face Ouest. En fait, pas tous, il reste un sapin et un seul au milieu de ce désert. Par quelle heureuse probabilité a-t-il pu survivre ?  Celle présentée ci-dessous à gauche correspond au couloir étroit situé sur la droite et qui descend jusqu’au torrent. Certains blocs semble être de la taille d’une maison !

20160110_150252_0048_pfz200 20160110_151538_0064_pfz200

La croix située au sommet du pilier (à l’altitude 1540m mais pas au sommet de la montagne qui est à 1933m) semble désormais très proche du bord. De même, ce pilier, qui était déjà bien fissuré, l’est toujours autant mais certaines fissures impressionnantes se retrouve désormais bien plus près du bord que précédemment. Je ne serais pas étonné que les pouvoirs public reculent la Croix de plusieurs mètres afin de l’écarter un peu plus du précipice.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur La chute du Granier

La liberté d’expression

Elles ont trois ans d’écarts, août 2012 à gauche versus août 2015 à droite où le cadrage est un peu plus serré. Ce n’est pas facile de refaire la même photographie juste de mémoire !

Dans tous les cas, le message sur ce mur est toujours d’actualité, et orienté à l’est sur un île de l’ouest, il y a de bon espoir qu’il soit là encore quelques années. C’est aussi le soucis et l’intérêt de cet art pictural, sa force tiens aussi dans sa fragilité. Une météorologie capricieuse, un tagueur peu inspiré de passage et hop, l’œuvre évolue en bien ou en mal. Mais cela n’a que peu d’importance, les murs sont là pour accueillir de nouvelles œuvres et permettre à tout un chacun de partager ainsi une partie de ses visions, parfois intemporelles.

Et un an déjà depuis le début du carnage dans le 11ème

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur La liberté d’expression

Adama

adamaAdama n’est pas un nom si inconnu que cela. En lisant la première fois le titre de ce film d’animation, j’ai immédiatement pensé au commandant Adama de la mythique série Battlestar Galactica. Autant le dire tout de suite, cela n’a strictement rien à voir !

Il s’agit donc ici du nom du héros de ce film français quasi entièrement réalisé sur l’île de La Réunion (sauf la finalisation qui a été faite à Paris mais je ne visualise mentalement rien concernant les actions concrètes réalisées derrière ce mot finalisation…). Adama est donc un jeune garçon vivant dans un village protégé par des falaises, un oasis de paix dans la grande Afrique. Son frère aîné Samba va se faire enrôler pour quelques sous d’or et d’argent dans la guerre de 14/18 à des lieux de leur mode de vie. Adama va donc partir à la recherche de son frère, celle-ci va se transformer en une quête du monde, de son identité et trouver une certaine apothéose dans l’air glacial des tranchées de Verdun !

Mais cette superbe animation n’est pas finie… seule la terre peut alors redonner vie et chaleur ! Et puis, et puis zut, j’ai déjà atteint mes 200 mots alors je n’irais pas plus loin aujourd’hui. Vous avez plus qu’à aller la voir si cela vous chante et vous en apprendrez un peu plus sur les tirailleurs sénégalais

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Adama