Ker Groix-Noble

Si vous n’avez plus un radis, il n’y a plus qu’à en planter ! J’avoue que le jeu de mot est un peu facile…

Nous avions déjà essayé par le passé, un passé lointain, de tenter la multiplication des radis mais sans grand résultat. La culture du radis dans un sol dur et sec donne des radis petits, fins et franchement immangeables ! Cette année, nouveauté, la culture des radis s’est faite dans un bac à sable, plus précisément dans le bac à sable des enfants (château de sable interdit). Le rendement n’est pas formidable mais déjà, visuellement, cela ressemble à des radis. Il faut dire que le sable manque peut être d’éléments nutritifs.

L’an prochain, je tente le radis dans un mélange compost / sable, serait-ce la solution ultime ?

Une plage, du sable mouillé, quelques traits profitant du reflux et voila que l’inspiration guide les enfants et les grands…

A l’époque, nos trois grands stroumpfs avaient tous moins de dix ans. Mais l’age et le temps  influent peu sur ce genre de jeux. Un art éphémère que la marée viendra reprendre tout à l’heure, dans moins de douze heures puisque le cycle est déjà entamé.

C’est le plaisir des mers à marée, un décor sans cesse changeant, se décalant journée après journée. Ainsi, l’ardoise nettoyée nous laisse chaque jour écrire sur la feuille blanche de nouvelles aventures.

On a souvent une vision idyllique des arbres, dressés vers le haut avec une ramure s’ouvrant vers les étoiles.

Mais parfois, les arbres sont tous tordus et c’est très joli. On dirait des racines dans l’air. Pourquoi les racines vont là où elles veulent alors que les branches devraient monter et adopter une esthétique globale ?

En voila deux, pris en photographie à un jour d’intervalle au mois de mai, l’un dans la plaine près du lac de la Taillat, l’autre pas loin du sommet du Rachais. Ils se voient l’un l’autre et doivent bien rigolés lorsqu’ils causent entre eux de leur voisins !

La photographie parle d’elle même. Dans un décor pastel de fin de journée, la lune émerge de la presqu’île de Quiberon et s’élance dans son arc nocturne.

Au premier plan, la balise verte marque le chenal du port de Locmaria sur l’île de Groix, à ne pas confondre avec la commune de Locmaria sur Belle-Île (ils sont fous ces bretons). Puis, en second plan, le charmant phare de la pointe des chats, près duquel rode toujours un chat, véridique.

Ce calme amène à la rêverie, difficile de croire en ce soir que demain sera peut être tempête.

10949 km, c’est la distance qui sépare le Paso Agua Negra de la Isla de Groix ! L’un est au raz du sol, l’autre à 4780 m d’altitude. L’un est sec, rocailleux, l’autre humide à souhait. L’un est plutôt vert, l’autre penche plutôt vers le rouge. Alors que les unis ?

L’humain !

Et si une petite ridée ou un petit en-dro, tel des trous de vers, reliait par des fils invisibles des lieux que tout éloigne…

La nature peut-être très jolie, certaines œuvres d’art aussi. Parfois, certains objets techniques laissés à l’abandon prennent une dimension photogénique certainement jamais atteinte lors du temps de leur splendeur ! C’est le cas pour certaines pièces du cimetière à bateau du Magouër sur la ria d’Étel.

Dans le ventre de ce chalutier mort depuis longtemps, la mer entre et sors au grès des marrées, le soleil ou la pluie perce le pont, le sable viens et va au fil des saisons… La rouille et les algues patinent l’ensemble dans une composition atteignant la quasi perfection.

Pas à dire, voila un musée a ne pas manquer surtout que la météorologie et la lune peuvent décider que le jour J n’est pas le bon jour, vous forçant à revenir pour votre plus grand plaisir. Et si le cœur vous en dis, vous pouvez même adhérer à l’association du cimetière !

Au hasard de mes tribulations sur Youtube, en général pour de la musique bretonne, je retourne parfois sur mes valeurs sures. Quoi de mieux que de voir ou d’écouter un coup les Clash pour repartir à bloc au boulot le lendemain !

Et puis de fils en aiguille, on en viens à regarder les concerts de Joe avec les Mescaleros, son dernier groupe.

Et comme tout cela se laisse très bien écouter car ils sont bons, il n’y a pas à dire, on finit par tomber sur Streetcore, le der des der, l’album post mortem de Joe, inachevé et finit par ses potes, une merveille. On se retrouve 30 ans en arrière aux temps merveilleux de Sandinista! des Clash : un mélange des genres, des reprises, de l’imagination, une pochette folle !

Après un immense passage à vide, chose malheureusement classique pour un artiste compositeur (ou un chercheur), Joe Strummer avait enfin retrouvé avec les Mescaleros tout le punch de ses premières années. Il nous quitte avec une reprise superbe et prémonitoire : profitons du meilleur de la vie avant que tout cela ne soit trop tard…

Avec le magnifique début juillet, les plans de tomates s’en sont donnés à cœur joie, pas comme l’année passée où la pluie et le froid avaient été fatals. Enfin, il y un an, nous n’étions pas là pour le ressentir ! Ceci dis, les tomates sud-américaines sont aussi excellentes. Il ne faut jamais oublier qu’elles sont toutes originaires du nord-ouest de l’Amérique du sud (Pérou, Équateur…) et que cela ne fait pas encore 500 ans qu’on en mange en Europe. La nourriture au moyen âge devait quand même être bien triste. Les professeurs d’histoire pourraient peut-être plus insister sur ce point pour allécher les élèves.

Cette saison, plutôt que de mettre tous nos œufs dans le même panier, nous avons varié les plaisirs en restant cependant sur la dominante rouge : Saint-Pierre, Cœur de bœuf… Ma préférée est la tomate Andine Cornue. Elle est un peu tordu et fait un peu penser à un gros piment, ça arrache !

Enfin, si vous voulez faire le tour de la tomate, un tour un peu plus lubrique qu’un simple tour, il semble que le conservatoire de la tomate du château de Labourdaisiere soit la bible avec plus de 650 espèces dans son jardin…

Impossible d’y échapper, la loi Macron est partout, sauf peut être à l’assemblée nationale où elle a pris la voie champêtre. S’il y a du bien et du moins bien, comme c’est malheureusement souvent le cas, il y a le dedans du très mauvais : la mort du train.

Cela fait des années que l’état Français et l’Europe semble abandonner partiellement le ferroviaire. Il est excessivement difficile d’appliquer les principes de la libre concurrence  au ferroviaire et l’infrastructure, du fait de la sécurité intrinsèque, coûte une fortune. On a donc des monopoles plus ou moins sous le contrôle des états. C’est ainsi partout dans le monde, même aux USA avec la société Amtrak, sauf au Japon qui bénéficie d’une géographie particulière, et encore.

Alors pour ne pas investir, on laisse les choses se dégrader comme on le voit ci-contre sur l’une des rares voies encore en fonctionnement de Madagascar. Vint le jour où le service ferme comme pour les trains de nuits qu’il fallait remplacer (amiante). Vint le jour de la saturation des voies (ou manque d’investissement) comme par exemple entre Lyon et Grenoble où les problèmes sont récurrents avec par exemple le choix d’un matériel peu résistant aux grands froids humides…

La solution de facilité : réserver le train au transport de marchandise qui augmente en volume d’année en année (moins vite que le camion cependant) et basculer les voyageurs sur l’avion et le car. Le bus, la solution suprême pour les régions et les entreprises, une concurrence facilité, chacun pars et arrive à l’heure qu’il veut, emprunte les autoroutes. Il n’y a qu’à construire quelques gares routière ici ou là. Cela tombe bien, celle de Grenoble se refait une santé !

Alors pourquoi pas ? Parce que, grâce au monopole du train sur les liaisons inter-villes, la France (avec le Japon) est (était) un des leaders du secteur. Parce que le ferroviaire permet d’aller vite, en sécurité et pour un bilan carbone bien meilleur qu’en car ou qu’en avion. Sans service publique ferroviaire, le train meure. En Amérique du Sud, quasiment tous les lignes ont fermées ces derniers 20 ans. On ne résiste pas au bus sur la seule base de la libre concurrence. Voila où sont les trains Argentin aujourd’hui !

Nous n’avons pas besoin de ligne de bus régionale, nous n’avons pas besoin d’aéroport ici ou là. La France a besoin de grand chantier d’investissement, un plan ferroviaire pour les 100 ans qui vienne. Ce n’est pas avec le car et l’avion qu’on franchira l’échéance climatique ! Ou sont nos vrais engagements dans la COP21 ?

Après quatre semaines de grand beau sans une goutte d’eau ni quasiment un nuage, la pluie est revenue sur Grenoble. C’est rare d’avoir autant de semaines d’affilées sans eau dans la cuvette. Les pelouses y sont en générales toujours vertes et on sentait poindre le tout début du jaune ces derniers jours. La sécheresse ne sera pas pour cette année !

Du coup, le père tonnerre s’en est donné à cœur joie et je ne sais combien d’arbres ont du recevoir de coups de matraque… Il n’est cependant pas si facile que cela de les mettre dans la boite. Vive la photographie numérique car il y a eu un paquet de raté ! Si vous cliquez sur la première image, vous aurez un cadeau bonus. Le petit montage a été réalisé sous GNU/Linux via la commande :

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Pour conclure en beauté,  tout s’est  finit au bout d’une heure trente environ avec un rayon de soleil rasant du plus bel effet engendrant un double arc en ciel complet. Malheureusement, ils ne rentraient pas dans mon objectif ! On peut déjà voir sur ce cliché la différence de luminosité assez frappante entre l’intérieur et l’extérieur de l’arc. Je n’ai pas de souvenir d’avoir vu par le passé un tel contraste.

Toute les photographies, ont bien, sur été prises du même lieu durant l’orage. Alors que le cadre visé était assez proche lors de la série, on remarque la différence de profondeur de champs assez incroyable pouvant aller de plusieurs dizaines de kilomètres lorsqu’il fait beau à quelques centaines de mètres au plus fort de la tempête…

Le titre est éminemment racoleur ! En réalité, c’est une partie de l’Asie qui s’invite chez vous alors que les journaux ne parlent principalement que des migrations en provenance d’Afrique ou du Moyen Orient…

Dans le cas présent, nous n’avons pas affaire à une transhumance, nul retour au pays n’est prévu. La chenille s’attaque aux buis et les mange en entier, il ne reste que le bois, et ils sont alors méconnaissables ! Avec une reproduction de deux à trois pontes par an, l’espèce prolifère et a désormais envahi toute la France ainsi qu’une bonne partie de l’Europe. Malheureusement, il n’y a pour le moment que très peu de prédateur de la Pyrale du buis. De plus, futée, elle fait des fils partout ce qui empêche les rares moineaux ou les mésanges bleues de venir la manger lorsqu’ils n’ont rien d’autres à se mettre sous le bec.

Ainsi, nous avons essayé cette année un traitement biologique afin d’essayer de sauver nos buis avec le Fertiligène de Naturen spécial Pyrale du buis. L’efficacité n’est pas totale comme on peut le voir mais les traitements chimiques sont nettement plus dangereux, tant pour l’opérateur que pour les abeilles ! Enfin, sur nos trois buis, seul le plus gros semblent complètement submergés par l’invasion…

Je ne donnerais pas le nom scientifique du Cardon mais on le trouve aussi sous l’appellation Chardon d’Espagne. Il est grand, plus de 2m de haut, avec une tige centrale balèze. Cependant, pendant les fortes chaleurs et la floraison, il peut avoir du mal à se maintenir vertical. Un bon piquet peut alors l’aider à maintenir son buste droit et digne.

Largement moins connu que d’autres légumes, ce sont les côtes que l’on mange principalement, à l’automne et après les avoir blanchi… A vrai dire, ça c’est ce que l’on lit dans les livres. En pratique, nous avons mangé des côtes au printemps, avant que la tige principale ne monte très haut, et sans rien faire blanchir du tout. Bref, en début de saison, cela se récolte comme les pissenlits…

Je ne sais pas s’il est en symbiose avec le compost municipal étalé dans le potager mais en deux ans, il se plaît vraiment chez nous, résiste aux hivers froids, et pousse tellement qu’en plus des gratins, nous en avons même fait de la confiture. C’est excellent !

Petit record de température cette semaine sur Grenoble mais aussi sur Genève avec 39°7 (l’ancien record datait de 1921 avec 38°9). Le réseau ROMMA est très pratique sur toute la zone alpine lorsqu’on souhaite des informations météorologique de première main. Dommage que météofrance, service d’état ne distribue pas ses données brutes en open data ! Heureusement, des associations prennent le relais…, merci à elles.

On voit clairement sur le premier graphe le changement de régime météorologique du 24/25 juin puis la lente montée jusqu’au 40°5 de ce mardi 7 juillet, juste avant l’arrivée espérée du vent du nord le mercredi qui à descendu d’un seul coup d’un seul les compteurs de 16°. Pour les bâtiments non climatisés, cette chute a permit un refroidissement des murs plus que bienvenue !

Depuis, on repart à la hausse, sur une pente journalière similaire. On verra ce que l’avenir nous prépare…

Et si le four devenait une télévision avec vue sur notre merveilleux monde ?

C’est possible ainsi qu’on le voit sur cette photographie prise ce matin. Un four bien chaud qui rougeoie les couleurs afin d’augmenter l’infrarouge des pigments. Rien ne vaut un gâteau au chocolat bien marron pour éclairer les fleurs du voisin !

C’est ainsi, avachi sur la terrasse à la relative fraîcheur du soir ou du matin, le regard plongé dans l’antre de la caverne, que le miroir des flammes nous invite à explorer nos alentours et à admirer la beauté toute simple des haies fleuries. Nul besoin d’électronique, de caméra, de télédiffusion… mais tout simplement d’une simple paroi qui permet de voir devant et derrière, un regard à 360° sur le monde, et sur soi même !

Voici non pas l’ancienne nationale car elle est sous les eaux du lac mais la route RP82 sensée la remplacer entre Potrerillos et Cacheuta. Elle commence bien mais finit mal, droit au mur ou plutôt droit dans la montagne… Enfin, le site est sympathique avec une vue lointaine sur le barrage et des condors qui vous tournent autours. Il est d’ailleurs amusant de constater qu’elle est goudronnée jusqu’au dernier mètre !

Pourquoi n’a t-elle pas été fini lors de la construction du barrage ? Le problème majeur est le terrain. Le rocher n’est pas bon et la zone est particulièrement sismique. Suite à la construction du barrage, des surcoûts inévitables et de la faillite du pays, les caisses étaient vident pour finir les deux kilomètres manquant. Vous allez me dire que tout le monde s’en fout et vous n’aurez peut être pas tord sauf que la très grande majorité du trafic entre l’Argentine et le Chili passe justement par Potrerillos…

Alors ? Alors le dossier d’un financement du tronçon manquant avance. La Banque interaméricaine de développement (BID) a signé un accord avec la province de Mendoza le vendredi 6 mars 2015. L’institution financière accorde à la province 30 millions, tandis que le gouvernement apporte les 20 millions restants. S’agissant d’accord international, on parle ici de dollar et non de pesos !

Il manque actuellement environ 2000 mètres de connexion de route dont 370 mètres en tunnel ayant des voussoirs en béton armé (mauvaise qualité de la roche), le tout devant tenir compte des pluies torrentielles et des mouvements de terrains. Bref, un beau chantier de génie civil dont l’utilisateur ne voit rien lorsqu’il roule ensuite à 90km/h dessus…

D’un seul coup d’un seul, pile poils le jour le plus long, nous avons basculé d’un régime d’orages et de pluies toutes les nuits vers un régime où chaque jour est un peu plus chaud que la veille….

C’est amusant de voir tous les ans une transition assez nette entre ces deux régimes qui sonne en général le glas du printemps et le début de l’été.

Le beau actuel, bleu fixe toute la journée n’est pas photogénique pour un sous. Rien ne vaut un petit orage pour remplir le ciel de gris sombre les plus merveilleux. Dans le cas présent, les gris étaient malgré tout bien bleus, le soleil s’était déjà couchés et le jour livrait à nos regards ses dernières forces.

Dans quelques instants, le noir total !

Voila une photographie prise un peu par hasard lors d’une balade autour de Grenoble. D’un coup, on y voit les deux schtroumpfs cote à cote, l’un avec le maillot de l’Argentine, l’autre avec celui de l’équipe de France, enfin l’ancien, celui où les trois couleurs nationales étaient encore présentes.

Saviez-vous que le football et le rugby ont un ancêtre commun, la soule, qui se jouait principalement en France et notamment en Normandie ? J’avoue que personnellement, je n’en savais rien ou que j’avais complètement oublié jusqu’à l’existence même de ce nom. A l’époque, on ne jouait pas à onze contre onze mais mariés contre non mariés !

Comme quoi, si le foot vous saoule un brin, rien ne vaut de faire un petit détour sur le internet histoire de retomber dedans quelques instants malgré vous…

Comme chacun le sais, le 21 juin est, presque toujours mais pas tout le temps, le jour le plus long de l’année. Par exemple, il tombe le 19 juin en 2488 (il y a vraiment des gens qui voient loin en préparant déjà cette page sur wikipedia).

Quoi de mieux pour commencer cette longue journée que deux magnifiques lever de soleil pris le 2 puis le 4 mai 2014 !

• La première photographie a été prise au camping de Malargüe, une petite ville en bordure d’une zone volcanique à 450km au sud de la ville de Mendoza. Une image assez proche en temps et en espace a été diffusée lorsqu’il fallait savoir si on allait faire du camping ?

• Le second cliché provient d’un site légèrement plus au nord, à 2000m d’altitude, au pied de thermes abandonnés. C’est amusant car on voyait aussi notre campement la bas dans la réponse à la question métaphysique ci-dessus posée…

L’avenir appartient à ceux qui se réveillent tôt je crois me souvenir. L’avenir, je ne sais pas mais les couleurs qui teintent autrement nos journées, oui clairement !

Voici deux photographies que j’ai prises cette dernière semaine. Le résultat n’est pas du tout ce que j’avais prévu !

En premier lieu, j’avais l’intention de prendre les feuilles de Laurier du voisin en reflet sur la terrasse. En effet, avec la météo grenouille de ces derniers temps, nous avons une humidité, des couleurs et des reflets qui, si on s’extrait du gris ambiant, apporte une chaleur à nos pupilles. Ainsi donc, le zoom fait la netteté sur les contours et de l’eau verte pétante tombe du ciel en ce dimanche 14 juin.

En second, en fin de réunion de réorganisation du site web au boulot, je clique vite fait une solution de rubriquage faite de bout de papier vite posé sur les tables avant de fermer la salle. L’objectif était de mettre plus de couleur sur le site, de le moderniser, nous voici avec un beau noir et blanc teinté de gris digne des anciens films policier en  noir et blanc. Enfin, digne est un bien gros mot… Lorsque j’ai vu la miniature de cette photographie la première fois, je me suis bien demandé qui avait pris cela et où il avait bien pu trouvé ce truc autour de Grenoble !

Étonnant mais surtout surprenant, essayons de garder un regard sur notre entourage…

Le lac de Potrerillos est sur la route nationale RN7 menant au Chili, à peu près à mi chemin entre Mendoza et Uspallata. Cependant, vous ne verrez pas le barrage depuis la nationale et il faut longer celui-ci et aller au bout de la route pour le voir. Ce lieu a la chance d’être parfois visité par des condors car c’est là  que nous en avons vu en bande organisé un peu par hasard (on ne nous l’avais pas signalé comme un spot à condor).

Si vous essayez par l’autre coté, vous n’irez pas plus loin que Cacheuta car l’ancienne RN7, désormais RP82 y est coupé à la sortie du village. Le barrage n’est pas loin mais une crête le cache intégralement.

Ce barrage, fondamental pour l’électricité mais surtout pour l’eau douce de Mendoza, surtout depuis la fonte inquiétante des glaciers, s’avère très protégé (on peut voir à l’horizon la neige éternelle sur le Cordón del Plata qui culmine au plus haut légèrement sous les 6000m). Il semble qu’il soit interdit d’y aller quel que soit le chemin. Il faut dire qu’il est parait-il dans une zone très sismique et qu’il aurait été construit contre l’avis de nombreux experts….

Un peu par hasard, j’ai pu assister au match d’adieu de Bertrand Gille. C’était jeudi 4 juin dans le dernier match de la saison entre Chambéry et Toulouse à Chambéry. Si Didier Deschamps ou Zinédine Zidane sont largement plus connu, Bertrand Gille a quasiment tout gagné, non pas en football mais en handball ! 2 médailles d’or aux jeux olympiques, 2 médailles d’or au championnat du monde, 2 médailles d’or au championnat d’Europe… Parti de rien, le handball français s’est carrément révélé depuis l’époque héroïque, il y a 20 ans, des Barjots de Jackson Richardson.

Ce qui dissocie Bertrand des autres joueurs de sa génération, c’est Gille. Ils sont trois frères, ayant grandis tous les trois au club de Loriol, avant d’aller à Chambéry en division 1 gagner le premier titre de champion de France du club en 2001. Il a ensuite poursuivis en équipe de France et en Allemagne avec son aîné Guillaume avant de revenir en Savoie. Bref, une épopée sportive et familiale assez unique il me semble.

Pour arbitrer ce dernier match, quoi de mieux que deux sœurs jumelles ! Enfin, le temps des adieux finaux avec un Jackson partant entraîner Dijon… Tout le gratin du handball français était décidément à Chambé ce jeudi ! Je n’ai eu aucun mal à trouver l’intrus…

Les événements dramatiques au Népal nous l’ont rappelé, la terre bouge, même si chez nous, elle bouge peu.

Le site earthquaketrack recense tous les tremblements de terre. A Grenoble, un des derniers ayant été ressenti a eu lieu le 7 juillet 2014, il est noté à 4,8 sur l’échelle de Richter. L’épicentre était sur Briançon et un de mes collègues Grenoblois a senti sa maison bouger !

Étant alors sur Mendoza, rien n’était parvenu jusque là… mais la terre bouge beaucoup plus sur les Andes. Il suffit de comparer la page de Grenoble et celle de Mendoza. 21 tremblements de terre sont ainsi référencés sur cette dernière pour les derniers 365 jours. Le plus important, de magnitude 6,3, a eu lieu de 2 février 2015.

Le risque sismique étant bien plus important, sur Mendoza, les personnes vivent dans l’attente d’un gros (la ville fut entièrement détruite le 20 mars 1861) et se préparent, par exemple en faisant régulièrement des exercices dans les écoles. Par chance (ou malchance), la terre n’a pas tremblé durant notre séjour sur place.

Quoi de mieux qu’une photographie floue pour animer ce billet. Elle n’est pas floue parce que la main a tremblé mais parce qu’il s’agit d’un reflet pris sur une vitre. Normalement, même flouté, il est assez facile de deviner de quel lieu il s’agit. Indication : ce n’est ni sur Grenoble, ni sur Mendoza !

De passage à Peaugres, nous sommes d’un seul coup tombé sous le charme des colobes guéréza. C’est un des multiples singes de la famille des colobes dans laquelle je suis complètement perdus !

Donc je ne vais pas paraphraser Wikipédia… ou des spécialistes connaissent leurs sujets. Le guéréza est particulièrement photogénique avec sa frange à grand poils blanc qui lui traverse son corps tout noir, de même avec son bout de queue tout blanc et son visage auréolé. Bref, c’est une merveille du noir et blanc dans un univers dominé par les images en couleurs.

Alors certes, ils ne sont pas du tout chez eux chez nous, pas vraiment en liberté non plus même si dans les zoos modernes, les cages se sont, avec le temps, petits à petits transformées en petits territoires. Ce n’est pas réellement le cas de la zone des guéréza à Peaugres mais, au vu de la taille de ce zoo, on peut l’espérer dans l’avenir.

Quel étrange idée que d’aller mettre un cadenas sur un pont. Pour le premier ayant eu l’idée, c’était amusant de laisser une trace dans la ville mais depuis, c’est un véritable engouement pour ce phénomène.

Cela pose quelques soucis cependant : si un cadenas est relativement léger, des milliers de cadenas génèrent une charge statique non négligeable sur la structure du pont. Par ailleurs, la plupart des cadenas que l’on voit sont neufs, c’est donc pas bien écologique de laisser traîner tout cela alors que le cuivre, utilisé dans une partie de celui-ci, est de plus en plus rare. Enfin, le principal hic est que la plupart des cadenas représentent un signe d’amour entre deux personnes. Afin d’éviter la séparation ou les engueulades, on se cadenasse ! Beau programme et belle vision du futur et de l’amour…

Le principal intérêt de cette mode est finalement quelle permet de faire quelques photographies sympathiques, ce que Dominique (comme d’autres) a immédiatement compris !

Il y a 2000 ans, une douzaine de personne, abattu par la mort de leur leader charismatique, décidèrent un jour d’annoncer la bonne parole à travers le monde. Ce jour est désormais la Pentecôte, le jour où l’esprit saint intégra les apôtres. Malgré tous les risques et la mort pour une bonne partie d’entre eux, la chrétienté naissante accoucha ce jour là. Après la mort de tous les apôtres dont le premier d’entre eux, Saint-Pierre à Rome crucifié la tête en bas, la théologie s’organisa, une nouvelle religion vu le jour, la papauté se mit en place. 2000 ans plus tard, les successeurs de Saint-Pierre sont encore là,  sans esprit saint et pas toujours des idées saines…

Pour la première fois, un pape, le pape François, n’est pas un européen. L’Amérique du sud a son premier pape Argentin. Alors on le voit ici à l’honneur sur la très vielle église en adobe (1739 – Chapelle Notre-Dame de Carmen) de Calingasta lors de la Pâques 2014, dans la province de San Juan, au pied des Andes. L’argentine, très croyante, fête son pape mais ne fête pas l’Assomption, la Pentecôte, l’Ascension…

Il y a bien moins de jour férié catholique en Argentine qu’en France, pays qui se dis le champion de la laïcité… et un des plus athéiste (derrière la Chine, le Japon et la République Tchèque).

A quand la suppression de tous ces jours en France qui n’ont plus de sens pour une grande majorité de personne et la mise en place d’autres jours plus cohérents avec notre époque ?

Une exposition vraiment passionnante a lieu actuellement au musée dauphinois et ce, depuis Noël dernier : Confidences d’outre-tombe. Nous avons un peu hésité à y aller car le sujet pouvait sembler macabre et peu amusant pour un dimanche après midi. C’est tout le contraire en pratique. L’équipe derrière cette exposition a réalisé un super boulot pour rendre amusant, ludique et enrichissant ces squelettes du temps passés qui nous parlent d’hier. Car c’est un peu de cela qu’il s’agit, des petites boites placées près des corps s’ouvrent et de courtes confidences des morts nous replacent dans le contexte de l’époque, des époques car au fils des boites, ce sont pleins de petites histoires qui nous sont transmises.

Au milieu de cela, quelques animations scientifiques réveillent les enfants comme la recherche d’ossement virtuel dans un tas de sable, à gratter doucement avec les mains. Il y a aussi une table tactile de grande dimension sur laquelle il faut replacer tous les os dans le bon sens en les faisant glisser et tourner… Tout cela est réalisé avec simplicité et relance parfaitement l’attention.

Une exposition sans piste de danse n’est pas vraiment une exposition, nous sommes tous d’accord sur ce point. Il y a donc une piste de danse équipée d’une Kinect, d’un vidéoprojecteur et de tout l’éclairage nécessaire. Le rapport avec la choucroute ? Un squelette vous suit alors comme votre ombre dans la samba, la rumba ou toute autre inspiration du moment… Il faut le vivre pour le comprendre ! Pour vous donner une idée, Sylène vous fait une petite interprétation ci-dessous…

Je me suis dis que ce serai bien d’aller piocher une photographie parmi notre stock d’anciennes photos. Au hasard des cliques cliques, voire des claques, je tombe rapidement sur des images de feuilles perlées d’eau. Elles ont été prises au printemps 2005.

Je ne me rappelle absolument plus où elles ont été prises ni de quel type de végétal il s’agit. Si quelqu’un connaît ou reconnaît cette espèce de nous inconnue, nous sommes preneur.

On ne peut cependant qu’admirer ce que la nature est capable de faire, mettre une goutte quasi parfaite dans chaque interstice. Aucunes gouttes ne se touchent et toutes ont quasiment la même taille. Les lois de la nature et de la tension superficielle sont bien faites…

En plus, le phénomène se répète de feuilles en feuilles. Étonnant non ?

Il me reste quelques couleurs dans la palette pour tenir la série !

En général, les rocades tournent et tant que vous êtes dessus, vous tournez, tournez jusqu’à plus fioul. A Grenoble, la rocade a deux bouts (c’est bon au tarot), un au sud nommé le Rondeau, un échangeur merdique au possible et un au nord-est sur Meylan. Bref, l’action se passe au niveau de ce dernier. Ouf, un peu longuette cette introduction…

Que faites-vous lorsque la route passe sous l’eau ?

Quand on connaît le lieu, on fait vite fait demi tour car ce n’est pas en voiture que vous pourrez passer par là. Mais en vélo ? Et bien, c’est très drôle de faire du vélo dans l’eau, surtout lorsque celle-ci est relativement chaude. Cela m’a rappelé le bonheur de faire du vélo sur la neige. Les sensations n’ont rien à voir mais c’est inhabituel, un peu technique, la gamelle se paye cash de suite… J’ai commencé à faire deux petits tour jusqu’aux panneaux afin de prendre mes marques (et profiter de deux autres cyclistes qui n’oseront pas franchir l’obstacle pour me faire prendre en photographie) . Puis après un passage sur le petit plateau (ça tire dur sous l’eau, j’ai franchit les 100m sous le tunnel sans soucis particulier. La hauteur maximale d’eau est au niveau du premier pont ou celle-ci arrive juste au dessous du guidon. Bref, on passe en danseuse les fesses au sec !

Que dire de plus ? C’est génial, j’attends avec impatience la prochaine inondation !

On continue sur notre lancée en changeant juste de couleur. A gauche, vue grand angle sur l’araignée du parc de l’Île d’Amour. Il est clair qu’elle a les pieds dans l’eau, la pauvre. Heureusement, la toile ne semble pas avoir été touchée, abîmée. Normal me direz vous ! La soie, ici synthétique, de ces petites bêtes est particulièrement solide. Du coup, la météorologie était particulièrement adaptée pour jouer sur la lumière et la prendre sous des angles peu usités en temps normaux…

A quelques mètres de là, l’Isère s’écoulait entre ses digues et l’éclairage du matin, superbe, donnait des envies d’aller y faire un tour… Mais cela est une autre histoire !

C’est ce qui est dit partout, à la télévision, à la radio, dans les journaux. L’Isère est en alerte orange. Moi je vous le dis, l’Isère est marron bien foncé, presque volcanique ! La première photographie a été prise à 8h18 samedi 2 mai, la seconde 3h plus tard à 11h30 avec un niveau encore un peu plus haut. L’eau atteint en quelques endroits le nouveau mur de protection au niveau du parking du parc de l’île d’amour. Il faut dire que la partie piétonne situé entre le mur et l’Isère a été bâclé sur ce cours tronçon et s’effondre depuis quelques mois par endroit.

Contrairement à la sonde sur le pont de la bastille à Grenoble où la crue est plus élevée qu’en 2001, au niveau du campus, on est resté légèrement en dessous du niveau de 2001. Les travaux sur les dignes depuis près de 2 ans nous ont bien gêné pour les footings mais on sens que cela sers à quelque chose. Enfin presque parce qu’au niveau du terrain des gens du voyage, il y a un truc que je n’ai pas compris, mais cela est une autre histoire…

Ils y en au moins deux qui ont vécus cette crue pénards, on sentait même qu’ils appréciaient cette météorologie, certainement plus que les lapins ou les castors qui ont du voir leurs terriers impraticables…

Grenoble n’est pas réputé pour ses temples Mayas ou Bouddhistes, cela ne lui empêche pas cependant d’avoir quelques escaliers. Oh, rien de religieux sur ceux pris en délit de photographie, sauf à avoir une foi inébranlable en l’esprit militaire.

En effet, nous sommes dans le fort de la Bastille, il existe toujours mais il n’a rien à voir avec celui de Paris depuis longtemps disparus. Depuis la Bastille, on a une vue imprenable sur Grenoble et réciproquement.

Pour monter et descendre entre le haut et le bas du fort, pas d’ascenseur, non, des escaliers. Et comme il y a toujours des gens pressés pour des raisons X ou Y (tiens, faire des bébés peut être), quoi de mieux que de faire des grandes marches afin de pouvoir les monter quatre à quatre. Oups, une à une !

Il y a deux escaliers des géants, le premier en partant du bas est plus court. Le second doit avoir 380 petites marches, soit environ 138 grandes marches. J’avoue ne pas les avoir recompté ces derniers temps… Je vous laisse le faire à titre d’exercice !