Ker Groix-Noble

Avant 1974, on prenait l’itinéraire que l’on pouvait entre le périphérique parisien et le tunnel de Saint Coud marquant le début de l’autoroute A13, l’autoroute de Normandie. Puis tout à changé, un viaduc de 1100 m ainsi que le doublement du tunnel ont permit de relier directement l’autoroute au périphérique.

Et 40 ans après, que devient-il ?

Le viaduc de Saint-Cloud fête donc cette année ses quarante balais. Il aurait certainement préféré fêter ses 40 couches de peintures qu’il n’a jamais eu. Il est resté brut de brut et malheureusement de plus en plus moche ! Malgré une construction en voussoirs préfabriqués, il a très mal vieilli alors qu’en temps normal, le béton et les précisions de fabrication sont meilleurs en usine !

Si vous roulez dessus, on ne doit pas voir grand chose de son état mais il suffit de passer dessous pour voir que le ferraillage a été posé trop près du bord, que le béton a éclaté et qu’on a laissé l’eau couler le long des parois bien trop d’année alors qu’une simple réglette en aluminium aurait envoyé les gouttes au loin… Je ne sais pas ce qui est prévu pour le maintenir mais son ravalement, inévitable à terme, va certainement coûter plusieurs millions aux contribuables.

La route historique du Chili depuis l’Argentine est la RP52 qui passe par le nord pour aller de Mendoza à Uspallata. C’est la route de Villavicencio que nous avons déjà évoqué ici même ! Cependant, cela fait désormais des années que le gros du trafic passe par le sud entre les deux villes…

Une fois quitté la ville de Mendoza puis une grande carrière (a priori une cimenterie) se trouvant au nord à seulement quelques kilomètres, on se retrouve face à cette immense ligne droite de plus de 20km de long dans une étendue déjà très Asie centrale semi désertique. Au bout de cette ligne nous attends un virage à gauche, le premier du longue série !

Deux photographies prisent à quelques minutes d’intervalles. Les gouttes de pluies se sont mises à retomber lors de la seconde. Mais à vrai dire, c’est quoi qu’on voit  ?

Justement, la seconde photographie donne quelques indications, c’est en extérieur, c’est un sol… En pratique, il s’agit du plancher de la terrasse en plastique recyclé, légèrement ondulé par le poids du temps, donc avec une petite flaque d’eau sur chacune des lattes. Les barres verticales pourraient rester un mystère s’il ne s’agissait pas du reflet des barreaux de la rambarde.

Bref, un effet de lumière que j’ai trouvé bien sympathique et que nous avons régulièrement sous les yeux. Au moins, il n’y a pas de sécheresse dans le coin !

En règle général, pour traverser une route, les piétons ont le droit à un passage clouté même si de nos jours, il est de plus en plus rare de voire des clous plantés dans le sol. J’ai même rencontré des personnes n’en ayant jamais vu… du coup, c’est dans mes objectifs de ma prochaine virée à Paris. J’ai le souvenir d’y avoir vu dans ma jeunesse de beaux clous plantés entre les pavés !

En face du centre commercial de Palmares Open Mall sur l’avenue San Martin Sur à Godoy Cruz (ou la ville à coté, c’est pas toujours évident de savoir ou sont les limites des communes), le passage piéton emprunte une ancienne voie ferrée désaffectée qui est partiellement enterrée. Cependant, tout est encore sous le goudron et pas grand chose de la voie a été démontée ce qui n’est pas plus mal. Les anciens rails délimitent parfaitement en arrière plan le trottoir du bas coté et je trouve sympathique cette réutilisation des objets à un autre usage sur Mendoza.

A cet endroit passait, il y a désormais quelques temps de cela, les trains pour le Chili. On a du mal en voyant le site à imaginer des trains de marchandise ou de passager passer par là pour un si long trajet !

C’est quoi ce machin là ?

Une fontaine ardente n’a absolument aucun point commun avec une chapelle ardente ! Il s’agit d’un lieu ayant une source naturelle de gaz pouvant s’enflammer. Il n’y en a a priori que deux en France, toutes les deux dans le département de l’Isère, autour de Grenoble. La plus grosse est à Le Gua sur les contreforts du Vercors et l’autre est à Meylan sur ceux de la Chartreuse ! Les deux photographies ont été prises sur cette dernières.

La fontaine ardente de Meylan est  petite, dans un éboulis (de terre) et se déplace lentement. Elle est située  au dessus et à l’est du château de Rochasson (haut Meylan). Elle est aussi à 50 mètres d’une petite cascade les jours de pluie et juste au dessous des réservoirs de Biviers, coté falaise ! L’endroit semble ainsi relativement sauvage et le sentier qui passe juste à quelques mètres est dans une de ses portions les plus raides…

Sauf les années de grande sécheresse comme en 2003, le risque d’incendie est relativement faible au vu de l’humidité du lieu entourant la fontaine ardente. Il faut prévoir un briquet et/ou des allumettes pour l’allumer. En effet, elle s’éteint en général toute seule au bout de plusieurs minutes.

Pour les curieux qui ne veulent pas faire le déplacement, il y a même une vidéo sur Youtube de la fontaine ardente de Meylan !

Cette photographie, je l’ai prise il y a déjà quelques temps, début mai 2014. Nous étions depuis un mois en Argentine à Mendoza.

L’espace de lecture est dans le parc San Martin, sur le bord de celui-ci qui était très proche de notre lieu d’habitation. Je passais tous les soirs en travers du salon pour revenir de l’université. Pourquoi pas les matins me direz-vous fort justement ? Le matin, je coupais à une centaine de mètre pour rejoindre le plus vite possible le lac et longer ses rives. Le soir, je prenais plutôt la route extérieure au lac (interdite aux véhicules) car il y avait pas mal d’animation intéressante à regarder : Aérobic, Roller…

En voyant ce site la première fois, j’ai immédiatement pensé à ma tante Thérèse. Je pense à la fois pour sa passion des livres (et des reliures) mais aussi pour l’espèce de bouleau pleureur en arrière plan. Un souvenir de Groix sur mon passage quotidien !

Ceci dis, le site est relativement mal nommé, j’ai très rarement vu une personne lire un livre en ce lieu. Peut être n’étions nous pas à la bonne saison ?

Si tu ne peux aller en Argentine alors l’Argentine viendra à toi ! Rien de plus simple que le cinéma pour traverser en quelques secondes l’Atlantique du nord au sud et d’est en ouest !

• Cañada Morrison passe actuellement sur les écrans. Ce film viens de sortir (19 novembre 2014). Il a été tourné dans les grands espaces Argentins, a priori dans les montagnes de la province de Cordoba, situé approximativement au centre du pays (il y a aussi des montagnes en dehors des Andes). Lila, 12 ans, passe la semaine d’école en pensionnat et n’a jamais connu son père. A l’aide d’un indice trouvé sur une antenne relais, elle va partir à la quête de celui-ci, avec la complicité d’une de ses institutrice…
• Mariage à Mendoza est sorti il y a un an en 2013, c’est donc en DVD que nous l’avons visionné, bien au chaud sous la couette ! Deux français arrivent à Buenos-Aires pour assister au mariage de leur cousin à Mendoza. Ils ont quelques jours pour visiter le pays et purger quelques états d’âmes. Leur itinéraire les mèneront à passer aussi par Cafayate avant de redescendre vers le sud… Ce long métrage est un remake du court métrage ¿Donde está Kim Basinger? réalisé par les mêmes : Edouard Deluc et Philippe Rebbot en 2009. Comme ils l’expliquent très bien sur le DVD, le projet avait besoin de mûrir et c’est amusant de voir les deux versions coup sur coup !

Il y a trois routes pour monter en haut mais par tous les chemins, tous les efforts transitent par la chaîne. Certes, il y a désormais quelques vélos à courroies…

En haut de quoi ? En haut du mont Ventoux bien entendus !

Comme c’est une tradition dans la famille Daudon de monter la haut en bicyclette, nous avons donc fait honneur à celle-ci en prenant pour notre première le chemin le plus facile mais le plus long, par Sault. L’itinéraire ne comporte que 26km de côte qui commence par une petite descente, ce sera le bonus au retour ! Par ailleurs, ayant perdus toutes traces concernant les traditions vestimentaires, c’est en survêtement et en scandales que cela s’est passé, avec un gilet jaune de chantier sur le dos du plus bel effet !

A Sault, il est préférable de bien regarder le panneau marqué Ventoux car on se retrouve rapidement sur une petite route qui monte doucement en serpentant parmi les exploitations agricoles et on se pose alors la question de savoir si on est sur le bon chemin ! Au bout d’un moment, on quitte la campagne et les lacets se suivent et se poursuivent. Après le passage de la ferme et un raidillon, il y a enfin une zone avec un faux plat montant jusqu’au chalet Reynard (1 417 m) ou l’on rejoint la route venant de Bédoin ainsi qu’une station de skis avec quelques téléskis. C’est aussi la fin des arbres. Je vient de faire 20km en 2h, il m’en reste encore 6 ! Une petite suite d’exercice devant le chalet pendant 7min permet au dos de se remettre d’aplomb… avant de repartir.

Les derniers kilomètres sont bien plus raides, surtout les deux derniers, sur une route bien large comportant une piste cyclable à la montée et dans un paysage un peu lunaire pour la région : que des cailloux bruns clairs. Quelques voitures nous encouragent par des gestes des passagers (heureusement aucun klaxon à signaler), c’est sympathique car personnellement, je suis à la peine depuis la mi-parcours mais j’arrive finalement en haut sans poser le pied au sol. 3h du bas en haut, je suis très loin du record mais à chacun ses petits plaisirs.

Au sommet, il y a un monde fou et c’est sans problème que je trouve une personne pour me prendre la photographie. Il y aussi cette grosse bicoque bien moche ainsi qu’un gros pylône central rouge et blanc mais ce dernier ne me gêne pas trop, il faut bien vivre avec son temps ! Je reste un petit quart d’heure avant de redescendre tranquille. La pente est assez souvent un peu faible car il faut pédaler à plusieurs reprises… La côte finale se mange finalement assez bien, je l’avais bien sur-estimée !

Toutes les photographies ont été réalisées lors de la descente sauf la première qui a été prise lors de la petite pause. On y voit d’ailleurs, mais très mal, mon vélo sur la gauche du bar.

Le petit village de Maimará est juste au sud du gros bourg de Tilcara sur la RN9. Comme dans toute la vallée Humahuaca, dans la province de Jujuy en Argentine, il y a sur la montagne situé à l’Est de Maimará une Quebrada tout à fait exceptionnelle. Si vous faites le trajet depuis la Bolivie vers Salta, ou inversement, vous allez passer devant. Surtout prévoyez de ne pas voyager de nuit, ce serait vraiment trop dommage de rater cela !

La Quebrada s’étale sur des facettes triangulaires posé à flanc de montage et les couleurs ici ne sont pas flash comme dans les autres mais pastel. A dire vrai, cela dépend un peu de l’heure, de sa position et de celle du soleil, c’est pas toujours facile d’être au bon endroit au bon moment dans un programme chargé !

A certaines heures, on voit sur la montagne l’intégralité des couleurs d’un jeu de crayon pastel. A d’autres heures, le soleil écrase un peu les choses et c’est un peu moins sympathique ! C’est qu’on finit par devenir exigeant dans cette vallée tellement tout est beau… Normalement, la bonne heure pour prendre les photographies est en milieu d’après midi, lorsque le soleil éclaire du Nord les lames.

Le Beaujolais nouveau arrive tous les ans, un jeudi. Cette année, c’était le 20 novembre, il n’y a que quelques jours. Comme nous ne sommes pas très rouge, ni blanc mais plutôt sur une tendance verte, nous avons donc préféré le maté nouveau à la Chartreuse verte !

En effet, les semaines passent et notre stock de maté arrivait sur sa fin… Il ne nous restait que du maté brésilien mais pas top top à notre goût car la feuille est mixé trop fine et bouche toutes nos bombillas. Par ailleurs, on le trouve un peu fade…

Suite à une commande sur internet de 2 paquets de 500g, ce sont aux finals 2 fois 1kg de maté qui sont arrivés ce vendredi 21 par UPS ! C’est du 100% Industria Argentina qui est passé par l’Allemagne…

Alors alors,  la marque ? Nous nous sommes finalement accordés sur le yerba maté « La Hoja« , qui signifie tout simplement : La feuille ! On ne dira pas que c’est le meilleur car nous n’avons pas essayé toutes les marques mais il quand même dans le top du classement…

Lorsqu’il fait beau et que les feuilles ne sont pas encore tombés, les couleurs peuvent être fantastiques à l’automne. Cette année, nous avons eu de la chance lors de la dernière semaine d’octobre, il a fait grand beau et chaud dans la journée.

La première photographie a été prise sur la départementale D542 dans la Drôme en descendant le col vers Séderon. La qualité n’est pas parfaite mais nous roulions, essayant de ne pas nous faire décrocher par nos amis… sans cependant prendre le moindre risque. La seconde a été prise un peu plus loin dans les gorges de la Méouge à la pause pique-nique quelques heures après.

Le sud-est de la Drôme est souvent fantastique à la Toussaint. Il fait souvent beau dans la journée et pas trop froid tant qu’il y a du soleil (les nuits sont cependant fraîches et les routes parfois humides à l’ombre). C’est une bonne saison pour aller mitrailler la nature. Par ailleurs, comme c’est un peu loin de tout, les sites ne sont plus surchargés par le tourisme. A bon entendeur !

Que fait-on du raisins lors des vendanges ?

En toute innocence, je pensais qu’on faisait comme en Normandie pour les pommes, on les pressaient !

En effet, on aperçoit des petits pressoirs à raisins dans les fêtes de village vers Sisteron. Lors des fêtes populaires, par exemple la fête de la pomme d’Orpierre, ils utilisent ce pressoir à raisins manuel pour faire du jus de pomme, mais en y allant doucement, car les pommes sollicitent bien plus le pressoir !

Alors, bêtement, je pensais que pour le vin, c’était pareil, on pressait le raisin… J’avais tout faux ! Pour faire le vin, des cuves sont remplies avec le raisin, égrainé de sa tige, venant juste d’être vendangé, puis on l’homogénéise en prenant le jus (le moût) au fond de la cuve et en le remettant sur le dessus (le marc) régulièrement les premiers jours, cette opération s’appelle le remontage. Pour ce faire, le couvercle de la cuve est ouvert et, via une pompe, la cuve est retournée. Afin de casser le jet venant du haut, un système tournant comme un petit moulin par la simple force du jet, réparti le liquide dans le haut de la cuve. On aperçoit d’ailleurs bien les grains de raisins sur la photographie…

Donc au final, on ne presse pas le raisin !

En fait si, mais au bout d’un temps certain, on change alors le jus de cuve et lors de cette manipulation de décuvage, le jus est filtré des raisins et des peaux restant qui sont alors mis de coté. C’est cette partie, un peu les déchets, qui est alors pressée pour en faire un jus qui est, lui-aussi, mis de coté. L’œnologue l’utilise par la suite pour enrichir le vin dans les cuves et l’améliorer ici ou là. Je ne vous dirais pas exactement comment il choisit mais en gros, il rajoute du concentré haute dose en faible dose !

En pratique, même si je suis sur de n’avoir pas tout compris à la vinification, ça n’a absolument rien à voir avec le cidre… Les deux photographies ont été prises sur deux exploitations peu distantes, une moderne et l’autre ancienne, sur la commune de Vista Flores située au sud de Mendoza en Argentine. De ce coté-ci de l’atlantique, tout va bien aussi car on viens d’apprendre que la France était redevenu en 2014 le premier producteur mondial de vin, je ne sais pas si c’est réellement une bonne nouvelle…

Pour une fois, un article légèrement plus politisé…

La droite, lorsqu’elle est au pouvoir, essaye régulièrement de nous vendre la retraite par capitalisation afin de pouvoir supprimer la retraite par répartition. De quoi s’agit t-il ?

• Dans le système de retraite par répartition, les actifs financent la retraite des anciens. C’est relativement simple. Le pays doit rester en équilibre pour que cela fonctionne. C’est un peu la règle d’or mais pour le travail entre génération…
• Dans le système par capitalisation, la personne abonde un fond de pension. Celui-ci est placé et la société gérant le fond doit lui reverser une partie des bénéfices lors de sa retraite. Cela parait simple et vendeur mais en fait, c’est pas du tout aussi simple…

Pendant des années, seuls les agents du service public pouvait souscrire à un contrat. Malgré que cela n’ait jamais marché, la droite a toujours voulu généraliser ce système. Le dernier exemple en date d’échec : les pensions des fonctionnaires ayant souscris à ce genre de contrat vont être diminués de 30 % ! Vous imaginez ce qui se passerait si les pensions par répartition diminuaient de 30% pour 100% des personnes à la retraite au 1er janvier 2015 ?

Pourquoi ce système par capitalisation est une arnaque ?

• Comment s’assurer de la pérennité des fonds sur des dizaines d’années ? L’expérience montre que cela ne fonctionne pas. Les contrats sont régulièrement revu à la baisse avant une probable faillite… Je ne les ai jamais vu à la hausse, sauf ceux des patrons !
• D’où sors l’argent ? Peut-on mettre de l’argent en coffre fort et le ressortir 30 ans après ? Il est clair que non, rien que l’inflation diminue la valeur du moindre billet. Ces pensions provenant de fonds placés sont prises sur les bénéfices des entreprises, donc au final sur le travail des personnes actives à l’instant t, ce qui est exactement le principe du système par répartition !

Le système par capitalisation est donc une usine à gaz qui a toutes les chances d’être inégalitaire, instable, soumis à des dérives énormes, voire à des détournements massifs d’argent… Il n’a aucun avantage et devrait être interdit sur notre territoire, tant en interne que pour les fonds de pensions étrangers. Pour être honnête, il a un seul avantage à mon sens. En plaçant les fonds à l’étranger, ce ne sont plus alors les actifs du pays qui financent nos retraités mais, par exemple, les indiens, les chinois, les brésiliens, les nigériens, etc. Je n’ai jamais entendu nos politiques ou nos journalistes nous parler de cet effet de bord ! Serait-il politiquement incorrect ?

Il est clair que de nos jours, non seulement nous finançons la retraite de nos anciens, mais aussi la retraite d’une partie des américains…

Neuf petites secondes, c’est le temps exceptionnellement bas qui avait séparé dans la classe IMOCA lors la dernière Transat Jacques Vabre 2013, sur la ligne d’arrivée à Itajaí  au Brésil, le 8ième Tanguy de Lamotte et François Damiens  sur Initiatives Coeur des 9ième Alessandro Di Benedetto et Alberto Monaco sur Team Plastique.

Les deux sympathiques skippers Tanguy et Alessandro nous avait déjà gratifié d’un fantastique Vendée Globe en 2012 avec les mêmes bateaux, les deux plus anciens de la classe IMOCA encore en course. Autant la tête de course est impressionnante coté technique, bruit et vibration, autant la queue de course est tout aussi haletante avec ces deux têtes là.

Par chance, en ce dimanche 2 novembre, nous allons de nouveau pouvoir les suivre lors de la mythique Route du Rhum qui part ce jour de Saint-Malo pour sa dixième édition. Pour nos amis bretons, tous au cap Fréhel, pour la grande majorité d’entre vous, à vos écrans !

Ça a la couleur de l’Asie centrale, ça a le goût de l’Asie centrale, ça a l’odeur de l’Asie centrale, ça a l’horizon de l’Asie centrale mais ce n’est pas l’Asie centrale !

Nous sommes à 1h30 de Mendoza, à quelques kilomètres à peine d’Uspallata, au nord de celle-ci, vers 2100 m d’altitude, sur le RN149 en direction du prochain village, Barreal, situé tout de même à plus de 100km C’est la fin de la route goudronnée de ce coté-ci et le début de la piste. Uspallata est légèrement sur la droite de la photographie et nous voyons en face de nous les pré-Andes qui sépare Mendoza de la vallée d’Uspallata. On remarque qu’au loin, les nuages en provenance de l’Atlantique ce jour là ne passeront pas la barrière.

La zone est tout simplement magnifique et c’est bien pour cela qu’une grande partie du film « Sept ans au Tibet » a été tourné ici en 1997.

La maison au premier plan est surprenante. C’est la seule de ce type que nous avons vu lors de nos pérégrinations. A mi-chemin entre un dôme d’observatoire et une yourte, nous aurions bien aimé la visiter, voire passer une nuit à bord !

En cette période de forte pluie, il ne fait peut être pas très bon d’aller bivouaquer au pied du mont Aiguille… Il ne me semble pas l’avoir vu dans cet état depuis longtemps. La photographie est prise le dimanche 5 octobre en roulant sur le RD1075 (ex RN75 déclassé en 2006) aux environs de Clelles.

On voit bien (certes, la photo en modèle réduit n’arrange rien à la chose) que le pilier Est est très abîmé avec une raie marron du haut en bas et que deux couloirs de part en part de l’arête sont dans la gadoue…

Heureusement, il reste un gros morceaux sur pied et la voie normale n’est pas du tout dans cette zone là !

Retour à Mendoza, dans la petite ville de Vista Flores. Ce village fait partie de l’oasis Tupungato – Tunuyán – San Carlos situé à environ octante kilomètres, en direction du sud, du centre de Mendoza.

La zone est sympathique pour un WE. Les montagnes sont tout près, les vignes vous encerclent et on se croirait presque à la campagne ! A vrai dire, c’est la campagne mais il faut toujours garder en mémoire qu’à quelques kilomètres à vol d’oiseau, l’irrigation s’arrête et on est alors rapidement dans le désert semi-aride…

Ce qui accroche l’œil immédiatement à Vista Flores, c’est le château d’eau au milieu de l’avenue principale surmonté d’une petite éolienne permettant de remonter l’eau. Pas de pompe électrique, du simple et du basique comme on en voit, de plus en plus rarement il faut le dire, dans les champs en métropole. J’ai le souvenir qu’il y en avait pas mal dans le Morvan le long de l’autoroute A6 dans ma jeunesse. Il y a cependant une légère nuance dans le cas présent, le château d’eau est en bout de la rue centrale, il y a un peu plus de 4000 âmes vivant autour et les voitures ne passent que sur une seule voie à son niveau, il faut dire qu’il doit rarement y avoir de bouchon (automobile) en ce lieu…

Le père Noël est-il pressé de faire sa tournée ? C’est une question que l’on peut se poser même si chaque année, et ce n’est pas la première fois depuis début septembre, les Alpes revêtent leurs habits d’hiver.

Suite à un petit coup de froid et un zeste d’humidité, tout était blanc ce mercredi 22 octobre au soir après une matinée bien noire…

La limite pluie neige est alors vers 1500m ainsi qu’il est possible de le voir sur le Grand Colon. Cela correspond quasiment à ce qui avait été annoncé par les prévisions météorologiques. Le soir, le ciel s’est petit à petit entièrement dégagé ce qui à permit de profiter d’un superbe couché de soleil.

Au petit matin, après une nuit claire et un petit vent du nord, le trajet en bicyclette pour aller travailler avait un léger goût hivernal. Mais la neige, du coté du massif de la Chartreuse, n’a pas résisté au soleil de la journée et la Dent de Crolles était, moins de 24h après la tempête, redevenue verte et rocheuse !

L’argentine est rentrée dans le club très fermé (8 places à ce jour) des pays ayant construit leur propre satellite de communication : ArSat-1. N’ayant pas de fusée, celui-ci a été lancé depuis Kourou en Guyane par la fusée européenne Ariane 5 le jeudi 16 octobre.

On rappelle que le suivis des satellites et des fusées de l’ESA se fait partiellement depuis le centre de Malargüe situé dans le sud de la province de Mendoza.

Le satellite, une fois opérationnel, permettra la transmission de données et de la téléphonie ainsi que la diffusion de la télévision à travers toute l’Argentine, le Chili, l’Uruguay et le Paraguay… C’est donc un projet touchant une grande partie de l’Amérique du sud.

Il est possible de revoir le décollage sur le site du monde. On remarque, comme lors du décollage de la fusée Vega, que toute la période du décollage est piloté en français. C’est le premier d’une série. Si tout va bien, on devrait voir dans les années qui viennent un ArSat-2 puis un ArSat-3 !

Vous allez me dire, quoi de plus banal qu’un ballon à Paris, heureusement qu’il reste quelques enfants dans la capitale !

Sauf que c’est un GROS ballon et qu’il monte très très haut dans le ciel…

En effet, depuis une quinzaine d’année, un observatoire de l’air a été installé dans un ballon afin de mesurer la qualité de l’air parisien. D’ailleurs, la surveillance de la qualité de l’air ambiant est assurée en France par des associations indépendantes comme Airparif. Depuis le 27 mars 2013, entièrement rénové et amélioré, il change de couleur en fonction du taux de pollution, c’est génial ! Attaché par un câble, le Ballon de Paris aussi appelé Ballon Generali reste lié à son port d’attache dans le Parc André Citroën situé dans le 15e arrondissement de Paris.

A noter qu’il est aussi possible pour les particuliers de monter dedans, cela change de la tour Eiffel que nous avons tous déjà monter plusieurs fois !

La Aripuca est un bâtiment très spécial situé dans la petite ville de Puerto Iguazú, en la province de Misiones en Argentine. Son nom et sa forme vienne du mot Aripuca qui est un piège conçu et utilisé par les Guarani dans cette partie de la forêt. Ce petit piège a généralement une hauteur de trois pieds, c’est une pyramide de bâtons dont l’objectif est de capturer des proies vivantes, sans les blesser. Le volet est entraîné par le poids de l’animal.

Afin de sensibiliser la population et les gouvernants aux problèmes écologiques et à la déforestation, un petit groupe de personne s’est attelé il y a une dizaine d’année à construire une Aripuca géante de 17 mètres avec des troncs d’arbres géants récupérés  dans la forêt environnante suite à des coupes. Il n’y a pas deux arbres de la même espèce… C’est donc un mémorial pour la nature et la forêt.

La bâtisse est impressionnante, elle ne donne ses vrais dimensions qu’une fois dedans. les troncs sont posés les uns sur les autres tels quels. Enfin, pas tout à fait, la forme des murs est une pyramide inversée et le tout tiens par son propre poids et quelques encoches judicieuses). Le plus grand tronc et le plus lourd fait 27 mètres de long et pèse 37 tonnes. Il a parcouru en plus de 7 jours les 200 km qui mène à la ville de Bernardo de Irigoyen (Misiones). Ce tronc plus long que les autres qui dépasse d’un coté représente le levier du piège.

Samedi 27 septembre, c’est la fête aux cerfs-volants sur la plage de Palavas-les-flots, aussi plage de Montpellier vu la proximité… D’ailleurs, la petite ville de 6000 habitants n’est qu’à 6 km du centre ville, une personne par mètre !

En ce samedi matin, nous n’étions que de passage histoire de faire un plouf et de se saler la peau avant une fête de famille ! Cependant, nous avons du marcher un peu car un bonne partie de la plage était réservé pour une fête du cerf-volant, un peu de toutes les couleurs, un peu de toutes les formes mais sans vent, quasi la pétole, le tout avait le plus grand mal à décoller…

On ne doute pas que le vent a du finir par se lever vers midi mais nous étions alors déjà sur la route. Impossible à vérifier. Mais au vu du vent et des orages le dimanche soir et des pluies torrentielles du lundi, il était peut être raisonnable de limiter la fête au seul samedi.

La RP52 est la route historique menant au Chili depuis Mendoza, mais cela fait longtemps que le trafic routier passe plus au sud sur la RN7. Il faut dire que la RP52 est une piste raide où les cailloux volent dès qu’il y a pas mal de vent. C’était justement le cas le jour ou nous l’avons prise et un pavé nous est passé devant à 50m… Heureusement,  nous n’avons été touché que par des gravillons et de la terre portés par le vent.

La route monte en lacet et traverse la réserve naturelle de Villavicencio dans laquelle on trouve de très nombreux guanacos, ainsi qu’un ancien hôtel thermal aujourd’hui fermé mais qu’il est possible de visiter lorsqu’il n’y a pas de risque de chute de pierre… Nous n’en dirons donc pas plus !

Une grande partie de la réserve appartient au groupe français Danone qui possède une usine d’embouteillage au pied de la cordillère. L’Agua de Villavicencio est en Argentine ce qu’est l’eau d’Évian en France, il faut dire que les deux appartiennent au même groupe… Contrairement au pays Gavot, très agricole, et situé juste au dessus des sources, il n’y a aucun risque ici de retrouver des nitrates dans l’eau.

Malgré que l’on ne soit pas si loin que cela de la ville de Mendoza, une trentaine de kilomètres maximum, la vue débouche sur le désert entourant le grand oasis et donne une impression d’infini lointain.

Après quelques mois en Argentine à ne plus prendre le train et à rouler sur des routes moyennes voire des pistes, on finit par oublier ce que c’est que la vitesse. En effet, nous avons roulé quelquefois à 130km/h mais par aussi souvent que cela. En premier lieu, il n’y a pas tant d’autoroute que cela autour de Mendoza et en second, au abord des villes, il y a des piétons qui traversent, or je n’aime pas du tout jouer avec ce genre de quille ! Enfin, il y a régulièrement des ‘retorno‘ au centre des voies ce qui permet de changer de sens sans sortir. Bref, au final, on est très rarement à 130km/h et personnellement, nous n’avons jamais été au dessus. Coté bus, la vitesse est limitée à 90km/h et il n’y a plus de train de voyageur depuis longtemps…

Alors le TGV Grenoble – Paris, malgré que cela soit la plus ancienne ligne TGV de France, ça trace ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu cette impression de vitesse dans un train, comme quoi il fait bon d’aller voire ailleurs ! Du coté des choses désagréables, on s’en prends plein les oreilles car ce bout de France est loin d’être plat (le train avale des collines régulièrement) mais aussi car le contact acier acier au niveau du rail de roulement arrache dans les aiguës…

Je verrais bien pour l’argentine une ligne de TGV verticale le long des Andes Mendoza – Córdoba – San Salvador de Jujuy et une autre horizontale entre la capitale Buenos-Aires et Córdoba. Une bonne partie du pays serait alors maillée et cela limiterait fortement une partie du trafic aérien (très polluant, pas d’électrification possible) et des bus de nuit (moins surs et plus dangereux que le train).

Nous avons été au Paraguay lorsque nous avons visité le barrage hydroélectrique d’Itaipu. Cependant, au niveau du barrage, c’est une zone bi-nationale plus ou moins (plutôt plus que moins) sous contrôle brésilien.

Par ailleurs, la ligne aérienne Salta – Iguazú passe dans l’espace aérien paraguayen. L’éviter obligerait à un sacré détour au sud et léviter aussi ! A l’aller, il faisait nuit et nous n’avons vu que des lumières éparses ainsi des petites villes éclairées. Au retour, nous nous sommes rincé l’œil ce qui nous a permit de voir le centre du pays et le lac de la Represa del Yguazú. Ce lac est situé sur le rio Yguasu au Paraguay qu’il ne faut pas confondre avec le rio Iguazú marquant la frontière entre le Brésil et l’Argentine, et situé à seulement quelques kilomètres… Si vous allez sur Google map, c’est exactement le même genre de paysage. Je ne suis pas sur que du plancher des vaches, le paysage soit aussi jolie mais vu du ciel, ce lac est assez magnifique. Nous n’en avons pas vu d’autres du même type mais le bonheur d’en voir un est déjà un plaisir suffisant.

Suite à notre petit manque de natation à Mendoza, nous refaisons la tournée des lacs sympathiques entourant Grenoble. Après Paladru le 24 août, voici Pétichet le 7 septembre. Avec le lac de Laffrey au nord et celui de Pierre-Châtel au sud, le plateau matheysin a trois lac très différent cote à cote. La RN85 reliant Gap à Grenoble, plus connu sous le nom de route Napoléon, les longe par l’ouest.

Si vous passez par là, cela vaut le coup de se rafraîchir un instant dans l’eau du lac. Il vaut mieux cependant éviter l’hiver et le printemps car à 923m d’altitude, l’eau n’est pas spécialement engageante à ces saisons là !

Pour les curieux, le beau sommet en arrière plan est l’Obiou qui culmine à 2 789m.

J’aurais du écrire cet article le 31 août au soir mais mieux vaut tard que jamais !

Nous sommes à la piscine d’Eybens, un dimanche 31 août, pour la première fois de l’année. Il s’agit d’une piscine extérieure qui n’est ouverte que l’été. A Grenoble, toutes les piscines semblent fermer le 31 août au soir et ne rouvrir qu’une semaine à quinze jour plus tard au mieux. Pourquoi ? Nous pensons que cela permet deux choses mais cela ne reste que des hypothèses personnelles :

• renouvellement de la totalité de l’eau de la piscine ;
• congés du personnel, tant technique que des maîtres nageurs.

Ceci dis, la rentrée scolaire étant le 2 septembre, et la plupart des enfants du secondaire ne travaillant que très peu le 3 ou le 4 (mais pas les deux), il est dommage de ne pas fermer les piscines le mercredi 4 au soir, voire le dimanche 7 septembre… Malheureusement, un contrat d’embauche de plus de deux mois doit être bien compliqué à signer car toutes les piscines de l’agglomération semblent calées sur la même date. Du coup, les piscines d’étés fonctionnent sur des durées de plus en plus courtes et je vois mal comment les mairies vont les maintenir si rien ne change.

La piscine d’Eybens possède un bassin de 50m par 25 très profond car le minimum est de 1m80 et un bon tiers est à 4m50. C’est la seule piscine de Grenoble ayant un plongeoir de 3, 5 et 7m fonctionnel à ma connaissance. Le plongeoir de 10m est définitivement fermé depuis des années car le bassin n’est pas assez profond (moins de 5m). Il est d’ailleurs assez amusant de voir que les rambardes du 10m sont carrément hors d’âge. Parfois, les règles de sécurité ont quand même du bien ! La piscine a aussi un bassin plus ludique pour les petits avec un toboggan de 65m de long.

Le cadre étant super avec le Moucherotte en arrière plan et l’eau étant très agréable, vivement que nous soyons à l’été 2015 afin d’y refaire un beau plongeon !

Nous avons assisté à la multiplication des sacs mais je vous rassure, rien à voir avec la multiplication des pains. Ici, tout est compréhensible même si nous n’avons pas compris pourquoi !

Pour rappel, à notre retour il y a une semaine (déjà), il manquait un sac parmi les cinq, le sac jaune. Et voila qu’il est finalement arrivé ce mardi par Chronopost, à 8h15 du matin, directement à notre porte. Non seulement nous avons enfin du linge (cela commençait à être critique pour le voisinage !) mais il y avait aussi les Lego ainsi que les couteaux.

En bonus, nous avons aussi récupéré quelques cailloux supplémentaires… Nous en avions un peu glissé partout car comme tout le monde ne le sais pas, sur Grenoble on manque de cailloux !

Les deux sacs bleus, qui avaient été péniblement poussés dans le sac jaune, avaient heureusement été fixé ensemble. Via quelques échanges courriels de Dominique avec les différents aéroports, ils ont été retrouvés à Santiago et non sur Mendoza (nous avons été mauvaise langue vis à vis des Argentins, désolé).

Notre théorie est que lors d’un contrôle aux rayons X, les cailloux ont éveillé l’attention des contrôleurs (cela fait toujours cela) et suite à l’ouverture du sac jaune, qui au passage s’est certainement déchiré car il était en fin de vie, les deux sacs se sont retrouvés orphelins et ont du être mis dans un coin malgré une étiquette ayant notre adresse dessus (il me semble toujours préférable de mettre des étiquettes sur tous les sacs).

Dans tous les cas, honnêtetés des douaniers et des bagagistes sur tout l’itinéraire, c’est très positif.

Mars, ça blanchit … août, calvitie ?

Pour le bonheur des amis qui récupèrent 10 kg de ropa francesa-china made in Quechua et 10 kg de zapatos made in Kalenji,

ON A GRANDI… Nous fumes bien nourri (Et non, pas un gramme de plus)

Vous l’avez rêvé ? On l’a fait ! Les cahiers au feu, les maîtres…

Puis, la Nostalgie… des rues arborées, des trottoirs dépareillés, des matés au Parque San Martin, des soirées cine universidad, des sourires mendocinos, des couleurs andines, des filas largas du supermercado VEA, des empanadas au Dietetica, des media-lunas et autres tortitas del Angel panaderia.

Et l’Incrédulité… impossible de se téléporter le WE prochain pour un asado sous la lune.

Un des premiers signes qui montre que nous avons changé de lieu, ce sont les couleurs. Alors que la province de Mendoza est semi-aride et très sèche en hiver donc que tout y est dans les teintes marrons, L’Isère est très verte, particulièrement verte cet année. On sens que l’été a été humide par ici ! Il reste cependant quelques névés blanc (en gros de la neige) dans les hauts de Belledonne, notamment sur la Grande Lance de Domène (2970m), ainsi qu’un peu plus au sud sur le Taillefer (2857 m), le paratonnerre naturel de Grenoble…

Il y a tellement de vert différent qu’on se croirait presque au printemps. Mais non, le printemps, c’est à Mendoza qu’il commence en avance avec les premiers arbres en fleurs, ici au thermes de Cacheuta un 17 août (équivalent du 17 février en métropole). C’est d’ailleurs un réel problème car le gel peut revenir à tout moment et liquider d’un seul coup d’un seul toute la saison des arbres fruitiers. Il restera bien quelques pommes de Pologne s’il le faut pour les Argentins…

Je vous laisse deviner quelle photographie a été prise où, je pense que c’est assez facile !

C’est le temps que nous avons mis entre le décollage des roues de l’Airbus A319 à Mendoza et l’atterrissage du Bombardier CRJ-900 à Lyon : 29h 56min 23s. C’est en tout cas la mesure réalisée via le chronomètre de Karel. Pour le voyage total porte à porte, on peut facilement rajouter quelques heures (départ vers 10h de la maison pour une arrivée vers 1h30 à l’autre maison, soit environ 34h30). Bref, ce n’est pas rien, surtout que d’ouest en est, le décalage horaire est toujours plus difficile à encaisser mais cela reste tout de même bien plus rapide que les traversées à la grande époque des trois mats ! D’ailleurs, c’est assez incroyable de pouvoir changer ainsi de continent en une seule (grosse) nuit… Je suppose que les conquistadors auraient adorés !

Bien qu’ayant un billet Iberia, nous avons fait presque tout le voyage à bord de la compagnie Lan Chile, notamment le Santiago – Madrid en Boeing 787. Ce n’était pas un mal car le service y est bien mieux que sur Iberia même si les sièges sont un peu tassés (heureusement, je milite pour les petites gens) et qu’ils ne s’inclinent quasiment pas (on est loin du Semi-Cama). Au moins, chacun a sa télé (ses films, ses jeux et sa musique) et les repas sont corrects (je conseille de toujours cocher la case végétarien car c’est en général meilleur). A noter que même le dernier saut de puce a été délégué à la compagnie Air Nostrum…

On voit sur la photographie ci-contre trois de nos cinq gros bagages de 23kg chacun arrêtés provisoirement à la douane. Nous nous en doutions car il y avait quelques cailloux dedans et les douanes n’aiment pas les cailloux (surtout ceux provenant de parcs nationaux). Nous avons du confirmer qu’ils ne venaient pas du sommet de l’Aconcagua et signer tout un tas de papier (Dominique a même été prise en photo) mais ils sont passés. La douane mets alors une marque rose sur le sac. Cependant à l’arrivée, il nous manque sur les cinq bagages en soute le gros sac jaune qui contenait deux sacs à dos bleu et une grande partie du linge (ainsi que les Lego et deux couteaux Leatherman PS2). Il est nulle part dans le système informatique et à notre avis, le sac n’a pas décollé de Mendoza et a fait un heureux sur place !

On remercie Vincent qui nous avait emmené à l’aéroport en mars et qui a eu le courage de nous ramener à une heure nettement moins sympathique ! Notre maison à Meylan n’a pas bougé, elle est aérée et fleurie (merci Isabelle).

Le petit détail des premiers instants : nos toilettes sur Meylan sont bien plus haut que ceux que nous avions la bas ! C’est fou ce que notre corps peut avoir comme données en interne qu’il utilise consciemment ou inconsciemment, mais pas toujours à bon escient.