Le dernier jour du condor

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Le grand condor est le plus grand oiseau terrestre volant (les autruches ne comptent pas). Seul le grand albatros le dépasse sur les mers… Son envergure peut atteindre 3,20 mètres et il en reste environ 10000 sur toutes les Andes, du nord au sud. Il vit au dessus de 3000m et en général sur des parois rocheuses car il aime bien se jeter dans le vide ce qui lui simplifie le décollage… A priori, il n’y a pas de petit condor mais on voit depuis le Cerro de la Gloria à Mendoza des oiseaux qui semblent identiques en bien plus petits. Tout le monde dis « condor » en les voyant. A suivre…

20140809_135126_0132_pfz20020140809_132950_0076_pfz200_crop20140621_121454_0100_pfz200_cropNous en avons vu au dessus du lac de Potrerillos, notamment vers le barrage ou il y avait un groupe d’au moins une vingtaine d’individus (toutes les photographies ont été prise la bas sauf deux), mais aussi vers la station de Vallecitos peu éloigné. Il y en a également dans le parc national de la Sierra de las Quijadas où il doivent se faire tous les maras morts. En effet, le condor est essentiellement charognard, il nettoie le terrain des bêtes mortes ce qui est plutôt une bonne chose. C’est dans ce parc que nous avons vu notre premier condor de l’année. Nous en avions déjà vu il y a très longtemps sur le site réputé pour ses condors du Canyon de Colca au Pérou.

C’est très impressionnant de le voir de près, cela fait toujours un choc. D’abord parce qu’il est vraiment très grand, c’est donc assez inhabituel. De plus, tout comme un planeur, il fait du bruit lorsqu’il vole. On entend très clairement le bruissement de l’air à son passage. Il est impossible pour lui d’être complètement silencieux !

De notre coté, nous sommes dans le grand condor Airbus ou Boeing, bien plus haut encore que l’Aconcagua, le plus haut sommet des Andes. On file vers l’Europe encore si lointaine hier et si proche demain. Notre périple Argentin touche à sa fin bien que nous n’ayons pas pu réaliser tous les projets prévus, tant professionnels que personnels. Cependant nous avons bien avancé sur de nombreux points et cette mission familiale était dès plus sympathique et riche d’apprentissage pour tous. Nous rentrons avec plus de 13000 photographies dans nos bagages (on a bien mitraillé) et j’ai tout plein de chronique prévue que je n’ai pas eu le temps faire ! Nous verrons cela petit à petit en cours d’année en retrouvant un rythme de publication plus raisonnable avec une vie sociale au delà du web.

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Cama ou Semi-Cama

20140727_085140_0008_pfz200Si on ne veut pas prendre sa voiture dans les trajets inter-ville, soit on prends l’avion, soit on prend le car. Le plus souvent, les personnes prennent le car car c’est un peu moins cher. Cependant, contrairement aux bus desservant les villes qui ne coûtent presque rien (3,5 pesos pour 1h à Mendoza, ~30 centimes d’euro), les cars sont entièrement privés et cher, il ne doit pas y avoir de subvention. Parfois, prendre l’avion est plus intéressant et bien plus rapide.

20140705_151817_0007_pfz200En effet, les cars ne vont pas vite. A 90 km/h, une petit sonnerie avertie les passager de la vitesse et ils ne vont pas au delà. En moyenne, ça fait donc rarement plus de 80 km/h surtout qu’ils s’arrêtent dans toutes les grandes villes de l’itinéraire. Nous l’avons pris à l’aller Mendoza et San Salvador de Jujuy et au retour depuis Salta. On visite donc les terminaux de San Juan, La Rioja, Catamarca, San Miguel de Tucumán… ainsi que quelques villages secondaire ici ou là (principalement entre San Juan et La Rioja). La photographie ci-contre est d’ailleurs prise au petit terminal de San Juan.

La concurrence entres les compagnies est rude mais en général, sur les trajets nationaux, nous prenons la compagnie Andesmar qui fonctionne bien et a son siège basé sur Mendoza. Un peu comme les compagnies aériennes, chacun a son hub privilégié… (même s’il est difficile ici de parler de hub).

20140705_124412_0001_pfz200Trois formules de fauteuil sont proposées pour les longues distances. Tout est expliqué dans le décret 2407/2002 annexe II  :

  • Semi Cama : c’est comme sur la photographie. Les sièges bascule et on a un appui pied mais pas de couverture. On est 4 de front ;
  • Cama Ejecutivo : on est à trois de front et on a le droit en plus à une couverture, ce qui n’est pas du luxe car avec les systèmes de climatisation et les grandes baies vitrées, il est facile de prendre froid la nuit ;
  • Cama Suite : les sièges se déplient à 180°, c’est le top. En général, il n’y a que 4 places de cette gamme qui sont au rez de chaussée du bus (donc n’ayant pas une super vue). Nous n’avons pas testé cette gamme.

Si vous prenez la classe Cama Ejecutivo chez Andesmar, vous aurez pendant le voyage un bingo. Ce jeu est une tradition depuis l’origine dans cette compagnie. En général, on gagne une bouteille de Malbec, un cépage du Cahors qui a trouvé son terroir en Argentine… Malgré nos 5 cartes, nous avons tous perdus !

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Les thermes de Cacheuta

20140518_132100_0069_pfz200Le petit village de Cacheuta est sur l’ancienne route RN7 menant au Chili et désormais RP82 depuis une dizaine d’année. En effet, le barrage de Potrerillos a coupé la route et Cacheuta est désormais un terminus.

Le village est connu grâce a ses sources chaudes. Il parait qu’il y a quelques baignoires chaudes dans le torrent (attention tout de même, il y a un barrage en amont). Deux sites exploitent les sources, un hôtel spa en contrebas et un parc plus populaire au cœur du village. A priori, les deux sont gérés par les mêmes personnes (même site web). 20140518_112429_0052_pfz200Nous n’avons testé que le second dont les prix sont nettement plus accessibles (80 pesos la journée, ~7€ par personne).

Il y a en gros deux saisons. La saison d’été où la partie basse du parc est ouverte avec un énorme jet central et une rivière circulaire d’une centaine de mètre (tout de même), et une saison d’hiver avec quelques piscines couvertes et trois bassins extérieurs, le tout plus ou moins chaud. Nous n’avons testé le parc qu’en hiver mais ce n’est peut être pas plus mal. Il parait qu’en l’été, il y a un monde fou et que les hurlements ne sont pas forcément reposants…

A quelques mètres de vestiaires sommaires, il y a un premier bassin, assez petit, dont l’eau est à la limite du supportable (voir la photographie ou l’on aperçoit Sylène). D’ailleurs, il y a en général peu de monde dedans et personnellement, je n’y reste pas plus de 5min avant d’en sortir rouge comme une écrevisse ! Juste derrière, le bain suivant est peu profond mais à bulle, détente assurée, alors que celui de droite permet de jouer à la balle en début de matinée (avant qu’il y ait trop de monde).

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A toute saison, il y a un toboggan à l’entrée du parc, bien protégé par des cactus sympathiques et moqueurs, qui malgré l’eau glaciale en hiver, fait le bonheur de très nombreux enfants… l’après midi. Heureusement, les bacs d’eau bien chaude ne sont pas loin histoire de ne pas retourner à l’école le lundi matin avec un rhume carabiné !

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Là où Mendoza se meurt…

OLYMPUS DIGITAL CAMERALe 17 août 1850, le général San Martín est mort. Je ne doute pas que cela vous fasse une belle jambe ! Mais ici, en Argentine, San Martín est un peu le général de Gaulle sans Gaulle (il n’a jamais gouverné le pays) ou le Napoléon à la bonne patte (il a su s’arrêter). Bref, il est mort dans l’indifférence générale à Boulogne-sur-Mer après 26 ans d’exil mais, San Martín n’étant pas le sujet de cette chronique, je vous laisse lire ce texte vraiment très bien écrit !

Le 17 août 2014 est donc normalement un jour férié. Mais cette année, cela tombe un dimanche. Par chance, en Argentine, si un jour férié est un dimanche, il est le plus souvent décalé au lundi… Le lundi 18 août est donc férié ! En voila une bonne idée que l’on pourrait mettre en place chez nous…

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERAEt le rapport avec Mendoza de tout cela ?

A dire vrai, aucun si ce n’est que l’épopée du général est partie de la ville de Mendoza. La ville serait-elle en train de mourir ? Oh que non, c’est la plus grande ville de l’ouest Argentin et elle continue de s’agrandir année après année…

Et bien, cette chronique n’est pas vraiment cool !

Justement si, tout coule et découle. Il suffit de remonter à sa source, près de l’Aconcagua, puis de le suivre tranquillement pour arriver où ? A la mer ? Pas du tout, le río Mendoza, car c’est lui le sujet du jour, ne franchit quasiment plus jamais les limites de la province. Après être passé à l’ouest de la ville, puis au sud, il remonte au nord par l’est pour se perdre dans le désert sablonneux… La route des dunes, la route a un fil, la RN142 le franchit sur un pont de béton. Il ne manque plus qu’un navire rouillé pour se sentir à l’embouchure du Syr-Daria sur la mer d’Aral

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Salinas Grandes

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En Bolivie, on parle de salar, le plus connu et le plus grand du monde est le salar d’Uyuni (10 582 km2, altitude 3 658 m). En Argentine, on parle plutôt de salinas mais il parait que les Boliviens parlent un espagnol plus proche de l’original que les Argentins… Bref, si vous cherchez « Salinas Grandes » sur le web, vous allez tomber sur le grand salar de la province de Córdoba (6 000 km2) mais pas celui qui nous occupe aujourd’hui.

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERALes photographies ont été prises à la Salinas Grandes del Noroeste qui est à moitié sur la province de Jujuy et à moitié sur Salta. Sur OpenStreeMap, elle est aussi associée au nom de Salitral Grande, sachant que salitral signifie salpêtreux. De taille plus modeste, 212 km², 45 km dans sa plus grande longueur, le site est tout de même très grand et à 3350 m d’altitude sur la Puna Argentine.

L’extraction du sel de la saline était encore manuelle il y a quelques années (aidé avec des Lamas pour le portage) mais les machines et les camions ont partiellement pris (ou repris) le relais. La route RN52 traverse la saline sur son coin nord vers le kilomètre 69. Cette route est goudronnée, c’est la voie du nord vers le Chili. Nous l’avons emprunté pour venir ici et passer le col Abra Potrerillos duquel on voit au loin la saline. Bien plus au sud, du col Abra del Acay sur la RN40, on aperçoit également la saline au loin (elle est à environ 80km, voir la photographie ci dessus prise légèrement sous le col).

Au milieu de la traversée de la saline, ils ont fait un petit îlot afin d’aménager un parking et permettre à tous les habitants du coin de proposer leur artisanat. Il y a d’ailleurs des choses plutôt réussi comme de la gravure sur pierre (type pétroglyphe) ou des sculptures de sel. Tout cela semblait assez sympathique mais beaucoup trop fragile, trop lourd et trop encombrant au vus de nos conditions de voyages. Nous partions en effet pour quatre jours de randonnées avec des lamas mais cela est une autre histoire…

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Courant alternatif sur un fil

20140620_155338_0008_pfz200Et si on transportait l’électricité que sur un fil pour faire des économies de cuivre ? Manifestement, cela n’éveille pas forcément une interrogation de votre part…

Pourtant, les circuits électriques doivent être fermés sinon on crée un différence de potentiel entre les deux endroits. Cela peut être pratique en micro-électronique. C’est ainsi que fonctionne une capacité, de même pour les batteries de téléphone ou de voiture. Mais à l’échelle au dessus, trop de différence de potentiel crée des arcs électriques et des éclairs dans le ciel et peuvent ainsi devenir très dangereux pour l’Homme.

OLYMPUS DIGITAL CAMERAAlors, si on transportait l’électricité que sur un seul fil ?

En règle général, la réponse est non. C’est bien trop dangereux mais il existe la solution dite Australienne permettant de transporter un courant alternatif moyenne tension sur un seul fil (voir page 5). Elle est rarement utilisée (jamais vu en France). C’est cette solution qui est mis en œuvre dans la province de Mendoza le long de la RN142 entre Costa de Araujo et Encón, une zone quasi -désertique, relativement plate, où se trouve les dunes de Los Altos Limpios. Avec seulement quelques points à alimenter sur 75km, la solution Australienne limite les coûts et permet de connecter les rares habitations.

20140803_171701_0075_pfz200Mais c’est impossible !

Oui et non… Le courant alternatif par définition va et viens… Il faut donc une boucle d’où le minimum de 2 fils en monophasé, 3, 4 ou 5 en triphasé selon les modes… Avec un seul fil, la seule solution consiste à faire le retour via la terre, le sol ! Bref, la terre joue le rôle d’un fil. Pour que cela fonctionne correctement et ne soit pas dangereux, il est nécessaire d’avoir un sol peu résistif et des faibles puissances.

Cela tombe bien, le sol le long de la RN142 est sablonneux et très poreux. La nappe phréatique est à 6m environ. Il suffit donc d’enfoncer une prise de terre (un câble) à 10 ou 15m dans le sol pour gérer le retour via l’eau souterraine. Afin de limiter les pertes en ligne, le câble aérien en tête de poteau est alimenté en moyenne tension (typiquement 15kV  ou 20kV) et un petit transformateur MT/BT descend la tension à 220V, près de chaque zone d’habitat. Les maisons sont ainsi connectées avec deux fils comme de normal.

Alors, elle est géniale la solution dite Australienne ! Je n’ai jamais été dans ce pays continent mais j’imagine très bien qu’au vu de la taille du pays et de ses déserts, cette solution technique doit y rendre bien des services.

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Le Mara

OLYMPUS DIGITAL CAMERALe Mara est vraiment sympa ! On l’appelle aussi le lièvre de Patagonie même si en pratique, il n’a absolument rien du lièvre, ni du lapin, sauf l’allure… Il fait aussi parfois penser à un kangourou même s’il n’y a pas de parenté entre les deux. Son nom scientifique est Dolichotis Patagonum Atchoum et on ne le trouve qu’en Argentine (c’est une espèce endémique). Il n’y a donc pas le choix, il faut venir ici pour le voir dans son milieu naturel ! Son plus proche cousin est le cobaye auquel je n’aurais personnellement jamais pensé…

Sur les photographies, cela ne se voit pas bien mais l’animal est balaise. C’est au moins deux fois plus gros qu’un lapin (70 cm, 15kg). Son terrain de prédilection est la Patagonie (sud de l’Argentine) donc un terrain assez clairsemé, il aime donc vivre à découvert ce qui n’est pas toujours très bon pour survie ! Nous l’avons croisé dans le parc national Sierra de las Quijadas situé au nord-est de Mendoza, de l’autre coté du désert, dans la province de San Luis.

20140622_094039_0191_pfz200Pas la peine de se camoufler pour les voir, ils sont la plupart du temps  au milieu des  pistes, ou juste à coté, et par trois ce qui est assez surprenant car il semble qu’ils vivent normalement en couple au sein d’un groupe de 10 à 20 et qu’ils soient très fidèle. Lorsque l’un meurt, l’autre se laisse mourir…

Il a un petit derrière (un  popotin) légèrement plus foncé avec un arc de cercle tout blanc à poils longs, un peu comme un pull-over ayant un collier de fourrure qu’on descendrait sur son pantalon. C’est assez drôle. Impossible de le toucher (heureusement) mais il se laisse facilement approcher à 2m. Les petits sont pareils que les grands mais petits ! La famille qui vivait pas loin de notre tente avait deux enfants mais parfois, on ne voyait que les trois adultes. Les enfants devaient rester tous seuls bien sage à la maison !

Évidement, nous avons tous craqué pour cette grosse boule de poils. Au final, ça fait encore un animal de plus à cacher dans notre valise au retour. Décidément, je ne suis pas sur que nous arrivions à franchir le portillon !

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Quebrada de Las Flechas

OLYMPUS DIGITAL CAMERALa désormais fameuse RN40 entre la petite ville de Cafayate et le gros village de Cachi franchit la Quebrada de Las Flechas. C’est une zone classée qui s’étend sur 20km et qui est un des points touristiques majeurs des vallées Calchaquies.

Le site aurait commencé à se former il y a 15 à 20 millions d’année, puis la montée des Andes, les plissements et l’érosion ont découpé la roche en pointe. Celles-ci sont décalées les unes par rapport aux autres, comme de multiple dents de scies géantes. La route nationale, qui en pratique est une piste sur de nombreux tronçons, divague au milieu du site et parfois, on se demande bien par ou elle peut bien passer tellement l’horizon est hérissé de dent ! Mais un petit virage à droite, un petit virage à gauche et hop, le paysage et l’éclairage ont complètement changé.

Il est clair qu’il faudrait faire la Quebrada dans les deux sens, le matin et le soir, et si possible à vélo afin de bien profiter du paysage. L’unique problème de la bicyclette est la poussière des voitures mais en hiver, hors des périodes scolaires, le trafic routier semble raisonnable.

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Retour vers le passé

20140426_184602_0031_pfz200Autant certaines voitures que nous avons montré ici sont anciennes mais ont un look pré-moderne, autant celle que je présente aujourd’hui pourrait aller dans la section musée ou voiture de collection. Nous voyons, comme un peu partout dans le monde, passer de temps en temps à Mendoza des voitures de collection mais, n’étant pas des voitures de tous les jours, nous n’en avons pas plus parlé.

Voici donc la Willys Jeep Station Wagon de son vrai nom plus connu en Argentine sous le nom Willys Jeep « Estanciera« . C’est une Jeep mais pas toute jeune et personnellement, je n’ai aucun souvenir d’en avoir jamais vu en France. On n’en croise pas à tous les coins de rues mais dès qu’on s’échappe en lointaine banlieue populaire, il n’est pas rare d’en croiser plusieurs en moins d’une heure. Ils sont rarement en bon état avec de la peinture brillante, mais cela arrive quand même. A t-on alors à faire, dans ce cas là, à un passionné ? En règle générale, le véhicule fait cependant un peu le 4×4 de l’ouvrier agricole pauvre si je puis me permettre… et encore, après 1949, les quatre roues motrices sont une option, toutes ne doivent pas l’avoir.

20140808_182503_0039_pfz200La bête a démarré sa carrière peu avant en 1946 pour la finir en 1965, ça fait quand même déjà un baille. Pour être honnête, elle a largement moins bien vieillie que la Coccinelle ! 300 000 exemplaires sont quand même sorties des chaînes de production nord américaine mais la plupart de celles que nous voyons proviennent de l’usine IKA (Industrias Kaiser Argentina) installé dans la province industrielle de Cordoba, qui a ensuite basculé à partir de 1970 vers la production de voiture de marque Renault.

Avec la Willys Jeep, on a encore un peu plus la sensation d’être tous les jours dans un musée de l’automobile sur Mendoza.

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Les deux pieds dedans

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Et si nous sautions à pied joint dans un volcan ?

Malargüe est une petit ville située dan le sud de la province de Mendoza. Au sud de la ville, il y a une vaste zone ayant le plus de volcan au kilomètre carré sur terre. Il serait donc dommage d’aller faire un tour la bas sans mettre les deux pieds dedans !

Heureusement, c’est un souhait assez facile à satisfaire. A quelques kilomètres de la ville (une trentaine) se trouve le volcan Malacara qui surplombe un centre européen de suivis de satellite géré par l’ESA.

Il n’est possible de rentrer dans ce volcan que via une visite guidée. Celle-ci est en espagnol et le guide ne nous a pas apporté grand chose mais l’objectif principal à mon avis est de préserver le site. En effet, on remonte dans deux canyons créés par l’eau avec le temps et la roche mais surtout les cendres volcaniques sont très fragiles. 20140502_155744_0241_pfz200L’un des deux canyons débouche dans une ancienne cheminée du volcan soit disant parce que deux gros cailloux témoins sont là par terre… Ni connaissant rien, nous allons faire confiance aux spécialistes. Cependant, nous avons cru comprendre qu’il était très rare de pouvoir être dans le cœur d’un volcan, au sein d’une cheminée. Est-ce une vraie cheminée ou non, nous ne savons pas, et puis, quelle importance ?

Nos cœurs à nous se sont très bien sortis de cette aventure, avec aucune perte à déplorer. Nous n’avons malheureusement pas rencontré Vulcain en ce lieu. Nous ne sommes certainement en retard que de quelques millénaires…

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Du pétrole à l’essence

OLYMPUS DIGITAL CAMERAC’est bien d’extraire du pétrole du sous sol (par chance pour l’économie locale, ce n’est pas ce qui manque dans la partie sud de la province de Mendoza), mais ce n’est pas ce qu’on met dans sa voiture, ni dans sa chaudière… Il faut transformer le pétrole brut dans une raffinerie.

Très souvent, les raffineries sont sur les côtes en Europe car le pétrole brut arrive par bateau. On en retrouve par exemple sur l’étang de Berre à coté de Marseille ou au Havre, à l’embouchure de la Seine, en Normandie.

OLYMPUS DIGITAL CAMERAPlutôt que de faire un gros pipeline qui traverserait toute l’Argentine, la raffinerie est venu à Mendoza… Elle est juste au sud du río Mendoza, en face de Luján de Cuyo, là où s’arrête l’agglomération. On la voit de loin, surtout une des torchères (parmi la dizaine) dont la flamme fait en permanence entre 10 et 30m de haut ! Il est aussi possible qu’une partie du pétrole soit exporté vers le Chili ce qui expliquerait aussi sa position à quelques mètres de la route du col, la RN7, principale route reliant les deux pays.

De cet endroit, mi désert, mi zone industrielle, on a une vue magnifique sur le début de pré-Andes (il n’y en a plus au sud) ainsi que sur le Cordon del Plata en arrière plan qui n’est pas toujours aussi enneigé !

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Abra del Acay / 4972

OLYMPUS DIGITAL CAMERALe col Abra del Acay est le point culminant de la mythique RN40. Il se trouve au nord de la région de Salta et permet de basculer des vallées Calchaquíes à la Puna et réciproquement. Nous en avons déjà vu quelques photographies (les deux premières ont été prises du col) lors de l’article lumineux sur la fibre

Sur les guides touristiques, la route n’est conseillé qu’au printemps, après l’hiver et avant les pluies de l’été… mais avons quand même tenté. Nous avons pris le col du nord vers le sud. La montée nord ne pose pas de soucis particulier mais il y a parfois de la glace dans la descente versant sud. Nous avons demandé son avis à la Vialidad provinciale (la DDE locale) de San Antonio de los Cobres qui n’en sais rien car c’est une route nationale donc dépendant de la direction nationale de la Vialidad qui est à un autre endroit en ville… Nous nous sommes rabattu sur l’avis de l’unique pompiste du coin qui nous a dis qu’avec notre Ford Ecosport, cela devrait passer.

Tout commence lorsqu’on quitte la RN51 à quelques 10 km à l’est de San Antonio de los Cobres . Sur la photographie, le col est à droite du panneau vert. Le col est à 30km par la route. 30 km de côte et hop, nous y voila ! Altitude 4895m selon le panneau officiel, très souvent fantaisiste en Argentine, car nous sommes plutôt à 4972m si l’on se fie aux mesures du STRM. Ce qui est sur, c’est que nous sommes plus haut que le Mont Blanc.

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Le col est aussi plus haut que le col du Khunjerab, à 4 693, qui permet de passer du Pakistan à la Chine et qui est considéré comme étant le plus haut col routier international, mais il est plus bas que le col de Khardung la, à 5359m, situé au Ladakh (Inde).

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERADominique, Gabriel et Tomin en profitent pour faire la petite bosse à coté en espérant franchir la barrière des 5000m pendant que Sylène et Karel restent bien au chaud dans la voiture. A priori, Tomin résiste très bien au mal des montagnes car il ne montre que très peu de signe de fatigue.

La descente est parfois raide et parfois étroite (on espère alors ne pas croiser une voiture en face comme sur la photo ci contre) mais la plupart du temps, elle est assez facile (il n’y a qu’un passage réellement étroit mais il fait bien 600m). On y a rencontré sur la partie supérieure un zorro aussi appelé vulpini en espagnol  (a priori renard en français), des vigognes, des guanacos et des viscaches… Les animaux sont tranquilles dans la région, ce n’est pas l’Homme qui viens les embêter tous les quatre matins !

La route, versant sud, n’est pas trop abîmée mais il faut voir que celle-ci a du être refaite il y a peu lors de la pose de la fibre. Il y a bien quelques passages en glace sur quelques mètres mais qui ne posent aucun soucis (route bien plate, pas de précipice à proximité…) sauf un, d’une cinquantaine de mètre, au kilomètre 4590 (nous sommes très très loin de la terre de feu où se trouve le kilomètre zéro).

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Avec des pneus slicks, sans les chaînes (mais servent t-elles vraiment à quelque chose la dessus ?), nous devons faire une pause et on passera alors bien 45min à prendre à pleine main (nous n’avons aucun outillage) la terre et les petits cailloux du bas coté pour les mettre sur la chaussée. On s’est explosé les doigts mais nous sommes passés ! 20140715_122224_1850_pfz200Par sécurité, je suis quand même passé tout seul en voiture, les autres ayant fait les quelques mètres à pied ! Heureusement, la suite de la descente ne pose pas de problème particulier sauf un dernier passage en glace de 4m mais assez facile à négocier.

Au final, nous sommes super content d’être passé par ce col, les paysages sont superbes et si nous avions voulu l’éviter, il aurait fallu faire un énorme détour par la ville de Salta. Il est dommage que la Vialidad ne travaille pas le petit passage pénible, un simple caniveau et un tube posé sous la route permettrait d’éviter que l’eau ne s’écoule sur la route et gèle la nuit formant ainsi une véritable patinoire…

 

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Quebrada de Yacoraite

OLYMPUS DIGITAL CAMERAA peu près à mi chemin entre Tilcara et Humahuaca se situe le petit village de Colonia San José, une centaine d’habitant seulement. Dans ce village débouche le río Yacoraite qui se jette alors dans le río Grande. Sur la gauche lorsqu’on prend la RN9 en direction du nord, vous avez plusieurs ensemble magnifique à dominante rouge et jaune. Si vous roulez trop vite sur la nationale et que vous êtes déjà à Uquía, (il y a toujours des gens pressé d’aller dans les églises),  il faut faire demi-tour et revenir sur vos pas de quelques kilomètres.

Colonia San José est un bon endroit pour faire une ou deux pauses photos. Le site est beaucoup plus grand qu’il n’y parait. On pourrait remonter le río Yacoraite et faire ainsi un tour plus approfondi du site. 20140713_125323_1378_pfz200Malheureusement, nous n’avions programmé qu’une seule journée pour faire un peu toutes les Quebradas alors nous avons tout expédié depuis la route nationale… Par chance, un champs venait d’être brûlé ce qui nous a ajouté la couleur noire et un peu de blanc des cendres.

J’ai du faire pas mal de recherche via Google pour être sur de la position de cette Quebrada. Lorsqu’on prends des photographies, on ne note pas toujours le lieu exact (parfois un GPS, c’est bien pratique) et je cherchait quelques kilomètres plus au nord… Cette carte postale est l’élément qui m’a donné la bonne piste.

Bonus : d’après ce site de sandboard (planche des dunes), à 25km, il y a une dune géniale à surfer… Il est peut être raisonnable de prévoir des ânes pour porter le matériel !

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La Vigogne

20140714_122754_1522_pfz200La Vigogne est le plus petit des camélidés, vous savez, cette famille qui comporte quatre membres en Amérique, deux sauvages : la Vigogne et le Guanaco, et deux domestiques : le Lama et l’Alpaga. Tout se beau monde ne se trouve initialement qu’en Amérique du Sud bien qu’on en trouve désormais un peu dans tous les zoos ainsi que dans de nombreux élevages…

A dire vrai, il n’est pas toujours évident d’être sur à 100% pour des néophytes comme nous que le camélidé à notre portée soit une vigogne et non un guanaco. Idem, certains lamas bien poilus font penser à des alpagas… La vigogne est normalement plus fine, gracieuse et vit plus haut, entre 3500 et 5800 mètres alors que le guanaco ne dépasse pas 4000 normalement. Il y a donc des zones de recouvrement possible.

Normalement, les vigognes restent en petit groupe de deux ou trois alors que le guanaco forme des groupes pouvant aller jusqu’à 20 membres. Pourtant, au abord de la superbe mais très froide Salinas Grande (altitude 3350) sur les provinces de Jujuy et de Salta, nous avons vu un troupeau d’au moins 50 bêtes dont on n’aperçoit qu’un sous ensemble sur la photographie en bas à droite. . Il faut dire qu’il y avait un point d’eau claire, via un petit ruisseau sur les lieux. Nous avons donc peut être profité d’un regroupement matinal ? Le troupeau a cependant rapidement fuit en nous voyant approché mais surtout parce qu’un âne, d’une ferme voisine, leur courrait (mollement) après ! Au même endroit, nous avions vu la semaine précédente des guanacos, légèrement plus gros, à la tête partiellement noire.

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Un monstre binational

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Le barrage d’Itaipu, de plus de 7km de large, a pendant été longtemps le plus puissant barrage du monde (14GW). Il est désormais second derrière le médiatique Trois Gorges en Chine (22GW). Cependant, en terme de kWh donc d’énergie sur l’année, il en fabrique souvent plus ! Comment cela est-ce possible ? Le barrage est dans une zone humide, entre le Paraguay et le Brésil, à 20 km au nord de l’Argentine, ce qui lui permet de fonctionner à plein régime toute l’année via 18 des 20 de ses turbines Francis. En effet, via la convention entre le Paraguay, le Brésil et l’Argentine, 2 turbines doivent être à l’arrêt.OLYMPUS DIGITAL CAMERA20140601_114353_0064_pfz200

Cela semble compliqué et cela l’est. En effet, le barrage est binational. La moitié est au Brésil et la moitié ouest au Paraguay. 10 turbines chacun. Mais le Paraguay n’a besoin que d’une seule turbine pour 90% de ses besoins en électricité (les 10% restant provenant d’autres barrages). Il vend donc son électricité au Brésil… A vrai dire, il n’a pas le choix, il est obligé de vendre au Brésil, à un tarif décidé par le Brésil, mais cela est une autre affaire !

La zone binationale est donc un territoire commun et le centre de contrôle est positionné dans l’immeuble construit au milieu du barrage. Vu que les opérateurs sont dos au barrage, le Brésil est à gauche et le Paraguay à droite. Sauf pour le café ou les urgences, les ingénieurs évitent de franchir la ligne que l’on perçoit sur le sol surtout que par défaut, les brésiliens parlent le portugais et les paraguayens l’espagnol. L’ensemble du site est sous haute surveillance. D’ailleurs, pour pouvoir visiter le barrage de près et renter dedans, il faut avoir plus de 14 ans et passer une douane de type aviation avec passeport, contrôle au rayon X et fouille…

Sur les photographies du haut, on aperçoit à gauche le trop plein du barrage, il est gigantesque comme tout ici. Le barrage en lui même fait 196m de haut, chaque tube blanc est une conduite forcée débouchant sur une turbine de 750MW de puissance (une tranche nucléaire ~900MW), enfin le lac ne fait que 150km de long… Celui-ci a été rempli en seulement 15 jours en octobre 1982, ce qui semble assez incroyable ! Cela donne une idée du volume d’eau qui passe par là.

Que viens faire l’Argentine dans tout cela ? Pas grand chose en réalité. Elle n’est intervenu qu’à la fin du dossier, uniquement parce que le Rio Parana, en cas d’ouverture en grand des vannes du barrage, met sa capitale Buenos Aires sous les eaux !

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La Coccilène

20140509_163751_0006_pfz200En dehors du cercle réduit de notre famille, elle est plus connue sous le nom de Coccinelle. Volkswagen a réussi un coup de maître en 1938 avec sa toute première voiture. La voiture du peuple sortira des chaînes de production à plus de 21 millions d’exemplaire ! La dernière fut fabriquée le 30 juillet  2003 dans les usines Mexicaines de Puebla. C’est difficile de faire mieux dans le secteur automobile (d’ailleurs, c’est le record actuel).

Nous ne sommes resté que deux nuits au Brésil mais nous en avons vu la bas un certain nombre. Ce n’est pas étonnant, elle était en partie fabriqué sur place, et ce dès 1956. Celle que l’on voit sur la photographie est à Mendoza mais le modèle ne cours pas les rues. Je me demande même si en cinq mois, je n’ai pas vu plus de 2CV fourgonnette que de Coccinelle, c’est quand même un comble !

On ne parlera pas de la New Beetle qui est tout aussi inexistante ici et dont l’objectif principal est de s’implanter dans les quartiers huppés des villes permettant une marge financière très confortable. On est donc assez loin du concept initial…

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El Zonda

20140802_114035_0046_pfz200Et s’il faisait 30° un 2 août (équivalent d’un 2 février dans l’hémisphère nord) au centre ville de Mendoza ?

C’est ce qui s’est passé samedi dernier au centre ville. C’est un des effets secondaire du Zonda. Rien de magique derrière ce mot, pas de réchauffement climatique, il s’agit d’un vent humide d’ouest en provenance du Pacifique. Sur les hauts sommets de la barrière des Andes, il peut dépasser la vitesse des 200km/h, et déposer de la neige sur les hauteurs par simple effet de condensation. Puis il redescend, assécher, coté Argentin. C’est l’effet de foehn. Il est d’autant plus important que les sommets sont hauts.20140802_120040_0061_pfz20020140802_120848_0076_pfz200

C’est donc un jour d’été ici, un jour blanc sur Mendoza, avec un vent chargé de feuilles et de poussières. Le principal risque pour l’oasis est que les arbres fruitiers des alentours se mettent en fleur, c’est encore un peu tôt, l’hiver n’est pas finit !

Le centre ville, propre et nickel quelques instants plus tôt, s’est couvert de feuilles et de pollens en 30min. Le plus drôle a été de voir une machine aspirateur tenter désespérément de nettoyer une rue, avec une efficacité proche de zéro…

A noter que le Zonda est encore plus important, en général, dans les provinces de San Juan et de La Rioja un peu plus au nord. Au delà, la Puna, d’une grande largeur, élimine petit à petit l’effet de foehn.

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Un monstre dans les dunes

20140718_124939_2215_pfz200En ce jour, nous sommes retournés aux dunes Alto Limpios, là ou le rio Mendoza se meurt…

Le 18 juillet, à quelques kilomètres de Cafayate en direction de Salta, en milieu de vallée, un champs de dune nous a tendu les bras. Elles sont plus petites que celles près de Mendoza mais le sable y est bien plus blanc et bien plus fin.

Pendant que Tomin et Karel jouaient à Dupont et Dupond, en tournant en rond, nous faisions face à quelques monstres particulièrement horrible. Ils surgissaient du sable et se dressaient devant vous en un instant, personne cardiaque s’abstenir !

Heureusement, avec notre tome d’Harry Potter en poche et quelques injonctions Expelliarmus plus ou moins réussies, tout était vite rentré dans l’ordre !

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Abra Potrerillos / 4170

OLYMPUS DIGITAL CAMERAL’Abra Potrerillos est le premier grand col sur la RN52, rare route (nationale) goudronnée entre l’Argentine et le Chili, entre San Salvador de Jujuy et San Pedro de Atacama. Il est à 4170m et nous sommes encore très loin de la frontière Chilienne. Au niveau international, on appelle cette route le Eje de Capricornio, c’est-à-dire l’Axe du Capricorne.

Le col est important car il délimite deux zones au climat et à la géographie très différente. Avant, c’est la Quebrada aux splendides couleurs, après c’est la Puna, relativement plate en dehors des volcans, l’Atiplano, qui doit commencer à 300km au sud et remonte très loin au nord, bien plus loin de que le lac Titicaca. On entre clairement en zone Inca, sèche, aride et très froide la nuit…

La route est impeccable, refaite en 2005 aux standards internationaux, les camions franchissent le col sans soucis. Il n’y a même pas de voie de secours en cas de perte de frein. Et pourtant, la descente (dont le nom officiel est Côte de Lipán) coté Quebrada est franchement pas mal, on sens qu’on descend au fond d’un sacré canyon avec Purmamarca à 2350m ! A droite, la lagune blanche à l’horizon est à seulement 3400m… Ces deux photographies sont amusantes car c’est celle qui a le plus de couleur qui indique la région la moins coloriée !

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Lever de soleil sur San Martin

20140513_081046_0005_pfz200Les jours comment petit à petit à rallonger même si c’est un mouvement lent (voir Le jour le plus court). Cela se voit surtout le soir où nous avons déjà gagné 20min (seulement 10min le matin), il fait donc encore jour à 19h ce qui est confortable (Voir le site dateandtime).

Globalement, le lever du soleil est bien calé avec nos horaires matinaux. En effet, sur Mendoza, si on travaille de 9h à 18h comme la plupart des personnes en Métropole, on fait les trajets de jour toute l’année,  c’est vraiment sympathique !

Parfois, le matin, il y a quelques nuages au dessus de nos têtes mais l’horizon, à l’est, est dégagé. Le soleil alors rougeoyant se glisse sous les nuages pour nous illuminer le ciel de rose et de rouge. Fantastique. C’est très beau mais pas facile à prendre en photo dans les rues de la ville. Il y a presque toujours un arbre ou un fil électrique qui gênent !

Comme je traverse quasiment tous les jours le parc San Martin pour aller au travail, j’en profite pour me rincer l’œil. C’est pas l’eau qui manque !

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La Viscache

20140503_133307_0429_pfz20020140715_113245_1834_pfz200Ici, on l’appelle Viscache mais là, c’est autre chose qui est désigné par ce nom là. On peux donc aussi dire Viscache des montagnes qui est plus précis ou pour ceux qui parle le latin Lagidium viscacia.

Pour faire simple, c’est un peu le lapin des Andes. Même si nous l’avons vu à plusieurs endroits, mais toujours au dessus de 2000m, elle n’est pas si facile que cela à voir. En général, elle aime bien les terrains en pente et plein de cailloux dans la montagne. Donc elle se cache en quelques instants si elle a peur et pas moyen pour nous d’arriver à la suivre sur ce genre de terrain.

Elle a une belle queue bien touffue qu’elle enroule en rond sauf lorsqu’elle sprinte sur une route et elle a aussi des pattes avants toutes petites comparées au pattes arrières.

Ce n’est pas toujours évident d’avoir une photographie d’elle nette et précise. On peut remercier les appareils modernes et leur zoom stabilisé qui mettent cela à la portée des amateurs. La première photographie a été prise à 2m d’un effondrement vers Las Leñas, les autres quasiment à 4900m sur la RN40 entre Cachi et San Antonio de los Cobres.

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L’usine de Volcán

OLYMPUS DIGITAL CAMERAVolcán est un petit village sur la RN9 entre San Salvador de Jujuy et la Quiaca. Il marque le début de la Quebrada de Humahuaca, une des zones au monde les plus en couleur certainement (patrimoine mondial de l’humanité). Le village est au pied de deux sommets : l’Abra Grande Volcán (3200m) et le Cerro El Manzano (3350m), qui le protège de l’humidité et des pluies de l’est. D’ailleurs, alors qu’à San Salvador de Jujuy, le climat est humide et nuageux même l’hiver, Dès Volcán, pourtant qu’à 41km au nord, le climat est déjà sec et beau toute la journée ! Wikipedia est moins dur que nous pour le climat de San Salvador de Jujuy20140713_100730_1307_pfz200Nous avons du mal tombé, deux semaines de suite !

Mais à Volcán, il y a une mine et une petite usine qui pollue tout le village… Nous commençons donc notre tour de la Quebrada par ce qui nous a fais le plus mal aux yeux ! Nous avons surtout vu du blanc ainsi qu’un peu de noir de charbon servant au four. Nous pensons que c’est de la chaux utilisée pour les animaux et les bâtiments mais rien n’est moins sur.

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Petits mouvements entre amis

20140511_173627_0039_pfz200Petit clin d’œil dans le titre à un super film britannique qui a tout juste 20 ans (c’est dingue, déjà 20 ans). On va essayer de faire plus calme dans cette chronique !

Citroën, oui toujours eux, nous sors en 1961 une petite merveille, l’Ami6 berline puis la version break en 1964. Ils profitent d’une montée en puissance du moteur pour basculer sur l’Ami8 en 1969. La version berline perds la lunette arrière inversée mais la version break reste quasiment identique aux petits détails près (phares et poignées de porte notamment).

20140426_095912_0010_pfz200Les deux modèles photographiés, pas dans le même état, sont deux Ami8 break. Par hasard, ils sont tous les deux jaunes mais nous en avons vu d’autres couleurs. Pour être honnête, il doit pas y avoir beaucoup plus de 10 exemplaires sur l’agglomération quand même.

Nous avons même eu la chance d’apercevoir un jour une Ami6 berline (c’est impossible de ne pas avoir le regard accroché par son passage). Malheureusement, le déclencheur de l’appareil photo n’est pas toujours opérationnel en quelques secondes. On se dis qu’on la reverra plus tard puis le temps passe et on voit d’autres choses toutes aussi passionnantes…

 

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Zoom sur le Tupungato

20140610_163515_0639_pfz200Le Tupungato est un volcan situé au sud ouest de Mendoza, à l’est de Santiago, exactement sur la ligne frontière entre l’Argentine et le Chili. Il est presque à mi chemin entre les deux grandes villes. On le vois dans la partie est de la ville de Mendoza car de chez nous, la pré-cordillères nous cachent les hauts sommets. Sinon, de Lujan de Cuyo (banlieue sud de Mendoza), il semble déjà très proche.

Il fait a priori 6570m. Au vu des altitudes parfois fantaisistes que nous voyons ici ou là, il pourrait être bien de refaire un jour une mise à plat de toutes les cartes et de mettre tout le monde d’accord via les mesures du STRM. Dans tous les cas, c’est un des très grand sommet des Andes. Il n’est pas facile d’en atteindre le sommet car il n’y a pas de route. Il semble près mais il y a plusieurs jours de marche avant de pouvoir atteindre sa base. Il faut donc faire appel à une organisation ayant des ânes ou des chevaux si on veut le grimper… Contrairement à beaucoup de volcan, son sommet est glaciaire et toujours blanc ce qui en augmente encore la difficulté.

20140610_161522_0617_pfz200Le Tupungato est cependant un volcan éteint mais la terre n’est pas complètement endormie ici. L’activité s’est déplacée de 8km vers le sud (sur sa gauche), dans une zone qu’on appelle désormais Tupungatito ! Son dernier réveil date de 1986. Il va bien encore dormir quelques mois…

La première photo est prise allongée dans un tube en béton qui doit traîner sur le bord depuis des années. L’idée m’a été donné par mon cousin Thomas alors de passage ici pour quelques jours.

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Ça ne tourne pas droit

OLYMPUS DIGITAL CAMERAAprès avoir mangé pas mal de piste sur la mythique RN40, on se dis que la RN68 qui nous ramène sur Salta après nos nuits sur Cafayate va être bien roulante (192km). Elle est goudronnée de bout en bout, lisse, impeccable… Google map indique un temps de trajet de 2h21, ce qui est absolument impossible dans la pratique (mais qui fait confiance à Google).

C’est oublier la nature, la route traverse sur presque la moitié du chemin la Quebrada de las Conchas, une zone toute en couleur et très variée d’un kilomètre à l’autre, et qui est très loin d’être une ligne droite…

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Avez-vous la fibre ?

Avez-vous la fibre paternelle ? Avez-vous la fibre écologique ? Avez-vous la fibre…

Non non et non20140715_105126_1775_pfz200 !

Avez-vous la fibre optique ?

Dans le désert Nord Argentin, le long de la mythique RN40, une fibre (un câble) vient d’être enterré le long du tracé. Le tronçon dont nous sommes sur : Susques (2000 habitants, 3900 mètres) au Nord, Cafayate (12000h, 1700m) au Sud, en passant par les villages San Antonio de los Cobres (5000h, 3800m), La Poma (600h, 3000m) et Cachi (2200h, 2200m), soit 436km. D’après Google map, il faut 12h36 en voiture pour faire ce parcours mais en pratique, prévoir trois étapes sur trois jours !

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En effet, il faut passer par le col Abra del Acay à plus de 4900m marquant la fin de la Puna entre San Antonio de los Cobres et La Poma et la route nationale est tout sauf roulante… Ci dessus, deux photographies, une juste avant le col puis l’autre vers La Poma. Les travaux pour faire la tranchée sont encore bien visibles.

Combien à coûté l’opération et qu’elles sont les objectifs ? Ce n’est pas clair pour moi. En effet, il y a d’autres routes plus usitées sur la plupart du parcours et un cœur de réseau  dans la grande ville de Salta m’aurait semblé bien plus logique…

En bonus, deux bornes le long du trajet, encore dans l’emballage plastique (qui finira en pleine nature à terme). La première à l’ouest de San Antonio de los Cobres et la seconde au sud de Cachi.

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Le tournicoti tournicoton jaune

OLYMPUS DIGITAL CAMERALe mystère est éclairci. Le nom de cette graine est trouvé, dans un magasin étrange, à Cafayate !

Et surtout, on connaît aussi ses vertus ! Allez pour que vous ayez un peu de suspense, je vous laisse chercher dans Google translate.

Ici Mastuerso, là Mastuerzo… le nom technique est cependant Prosopis strombulifera (à vos souhaits) mais dans la province de Mendoza, son appellation est bien plus imagée : El retortuño.

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Le Toucan toco

OLYMPUS DIGITAL CAMERALe Toucan est, pour simplifier, une famille d’oiseau ayant en gros des énormes becs. C’est carrément impressionnant et on se demande comment ils font pour vivre avec un pareil truc au milieu de la face ? C’est soi-disant très léger et on veut bien le croire car si celui-ci était en acier, ils seraient alors rapidement devenu des oiseaux rampants !

Dans cette famille, le plus répandu en Amérique du Sud est le Toucan toco qui vit en particulier en Guyane. Nous l’avons vu quelques uns au zoo de Mendoza, mais ce n’est clairement pas leur province de prédilection.

20140602_154653_0403_pfz200C’est donc aux chutes d’Iguazú que nous en avons rencontré en grande quantité, c’est plus leur climat ! Les deux photographies ont d’ailleurs été prises début juin la bas.

Si vous êtes sur le site des chutes, il faut absolument aller au parc des oiseaux, Parque das Aves, coté brésilien, qui se trouve à 500m de l’entrée du parc des chutes. Vous pouvez compter 2h de visite avec des enfants. En effet, les cages pour les oiseaux sont immenses, le chemin de la visite passe dans de nombreuses cages et il est même possible de toucher un Toucan, chose quasiment impossible en milieu naturel. Il est très doux m’ont dis les enfants !

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Le tropique du Capricorne

OLYMPUS DIGITAL CAMERALe tropique du Capricorne est au nord de l’Argentine mais au Sud pour la métropole. Il passe pas loin de la petite ville de Humahuaca. De Mendoza, il est au nord, donc vers le chaud car le nord est ici synonyme de chaleur. Cependant, on monte au nord et on descend au sud comme à Paris. Donc si je monte à Salta voir le nord, je ne pars pas avec ma doudoune… (mais si je monte à La Paz, je la prends quand même). Bref, des réflexes à inverser et d’autres à garder !

Ce n’est pas son angle, 23° 26′ 15″ de latitude sud, qui rend ce parallèle célèbre mais sa position. Vers le 20 ou 21 juin, au jour le plus long de l’année dans l’hémisphère sud, le soleil passe juste à la vertical de cette ligne. Au latitude plus au sud, le soleil n’arrivera jamais à monter jusqu’en haut ! Le nom de Capricorne vient de ce qu’il y a 2000 ans, la terre était alors en direction de la constellation du Capricorne à cette époque là. Mais aujourd’hui, vers le 20 juin, elle est en face du Sagittaire mais le nom n’a pas changé. C’est le phénomène de précession des équinoxes.

En gros, en 2000 ans, on a eu un décalage d’un mois de la voûte céleste. Si vous croyez aux signes du Zodiac, il faut donc aller regarder pour le mois suivant puisque dans cette théorie fumante, c’est la constellation qui est au dessus de votre tête à la date de votre naissance qui influe sur votre destiné. Donc pour les Capricornes, il faut prendre en réalité Sagittaire et ainsi de suite… On ne vous l’avait jamais dis ? Dire qu’il y a encore des gens qui achète le journal pour lire ces conneries là !

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Dur dur la reprise

20140408_163900_pfz200Les vacances d’hiver sont finies depuis hier sur la province de Mendoza (il y a comme en France un décalage des vacances selon les provinces). Les quinze jours sont finalement passés très vite, quinze jours dans le nord, au chaud (enfin presque), loin de tout système électronique…

Les mini-bus scolaires ont repris leurs navettes le matin, le midi et le soir. De ce que nous avons vu, ils sont oranges et blancs dans tout le pays avec un gros « Escolares » bien visible. La plupart sont des Trafic Renault de première génération. Il est a noté que nous n’avons jamais vu en Argentine le moindre Trafic de seconde génération, celui que nous voyons partout en métropole, Renault semble être passé à coté du marché…

20140514_092254_0022_pfz200Cette première génération de Trafic a été fabriqué en local, dans le Barrio Santa Isabel (province de Córdoba), jusqu’en 2002, soit seulement 2 ans après l’arrêt en France de la production.

Mais comme ici tout système de bus est compliqué, les enfants vont à l’école à pieds. 10 min de marche tous les matins et tous les soirs font le plus grand bien !

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Vive les vacances

20140620_161312_0010_pfz200Et si et si et si… Avec des si, on mettrait Mendoza dans une bouteille, vous en faites le Pari ? Et si, comme on a dis, on allait à la mer sans mer, afin profiter des vacances d’été et faire quelques pâtés de sable ?

Le seul soucis, c’est qu’ici, c’est l’hiver même si ce n’est pas Noël. De plus, la mer est très loin, très très loin tant à l’est qu’à l’ouest, au nord qu’au sud… Bref, terre à l’horizon diraient des naufragés !

Par chance, dans la province de Mendoza, il y a des dunes de sable sur la RN142. De chez nous, c’est à environ 75 km à vol d’oiseau, il faut quand même compter 1H30 de voiture pour y aller. Ce n’est pas si loin mais sortir de l’agglomération prends toujours pas mal de temps, surtout en direction de San Juan.

OLYMPUS DIGITAL CAMERAMalgré que la zone soit limite un désert, en creusant un peu, le sable est encore humide. Bien tassé, il est propice aux tunnels et aux châteaux d’architecture basique. Avec juste ses mains et sans eau proche, ce n’est pas facile de faire des tours élancées, des remparts crénelés et un pont levis, surtout que le soleil et le vent se chargent rapidement de donner un aspect archéologique aux œuvres…

Bien qu’il soit toujours trop tôt pour rentrer de ce genre d’aventure, quand c’est l’heure, c’est l’heure. Les enfants, heureux comme tout, en ont super profité. Ils seraient bien restés plus longtemps mais il y a encore tant de chose à voir autour de nous…

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