Désert de Dalí

Petit détour par le Sud Lípez en Bolivie, on y ait tellement bien, surtout la nuit où les températures descendent sous le zéro a une vitesse vertigineuse dès que le soleil s’abaisse à l’horizon. On ne parle pas de l’arrivée des étoiles dans le ciel…

Nous sommes au cœur de la réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa au sud du salar de Chalviri et au nord du stratovolcan Licancabur. Attention, cette réserve magnifique a plusieurs cœurs, nous en verrons donc quelques-uns au grès de nos pérégrinations ! La plupart du temps, un ou deux cols séparent chaque site d’exception. Le désert Salvador Dalí ou plus simplement désert de Dalí a été nommé en hommage à l’artiste espagnol Dalí très créatif dans son domaine. A-t-il été dans le Sud Lipez de son vivant, a priori non. Cependant, tout le monde s’accorde pour dire que ce paysage ressemble beaucoup à de nombreux arrière plan de l’artiste.

C’est ainsi un désert de petit cailloux soufflé par le vent, souvent glacial, passant d’un volcan à l’autre. Ici, rien ne pousse. Il pleut très peu. Nous sommes éloigné que d’une quarantaine de kilomètres des télescopes Européen au Chili, par exemple le Grand réseau d’antennes millimétrique/submillimétrique de l’Atacama, mais il y en a tellement qu’on s’y perds un peu entre toutes les variantes et toutes les époques !

Pour en revenir à nos moutons, c’est justement un troupeau de cailloux tous aussi baroques les uns que les autres qui parsème ce désert. Il s’agit évidement d’anciennes couches rocheuses plus dures ayant mieux résisté au vent chargé de particules abrasives. Cependant, seulement quelques blocs clairsemés ont résisté jusqu’à nos jours au sein de cette couche. Il est clair que dans quelques années, centaines si le tourisme n’accélère pas les choses, ces vestiges deviendront eux-aussi poussière. Heureusement, le parc les protège et nous passons suffisamment loin pour ne pas être tenté de les toucher.

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