Eau froide cherche soleil

Nous sommes à Tilcara dans le nord de l’Argentine chez notre ami Santos qui propose des balades de un ou de plusieurs jours en LLama (prononcer «Yama»). C’est le moment de négocier les prix ! Non, il n’y a rien à négocier, tout cela avait fait à l’avance par courriel…

Donc un petit verre de l’amitié ?

Quelle bonne idée. Un bon thé chaud. Mine de rien, il fait beau à Tilcara, presque toujours beau, mais nous sommes tout de même déjà à 2 461 m d’altitude. C’est sur la route menant à la Puna (l’Altiplano coté Argentin). Tant qu’il y a du soleil, ça va. À l’ombre ou au coucher du soleil, les températures chutent…

Pas de bois à Tilcara, il n’y a que des arbustes ou des cactus géants protégés. Limitons autant que possible le gaz, l’essence… Bref, essayons de profiter du climat pour faire de l’eau chaude un tant soit peu propre. Allons donc pomper directement dans l’énergie du soleil. Hop, un miroir tournant, une belle petite hyperbole de presque deux mètres de diamètre. On oriente l’engin à la main en fonction du soleil, inutile de mettre un asservissement compliqué, en quelques minutes, l’eau dans la bouilloire bout. Quoi, déjà, mais c’est ultra efficace cet engin. Pourquoi on s’embête avec nos engins électroniques reliés en 4G à nos applications smartphones pour faire tout juste un litre d’eau chaude en plus longtemps qu’il n’en faut pour le dire !

Si on regarde bien les couleurs sur les deux photographies, elles sont tout simplement sublimes. Les reflets bleus du miroir sont en harmonies avec le vert du support, la bouilloire noire capte merveilleusement le soleil et joue malicieusement avec les teintes blanches circulaires dignes des pires polars.

Vive le four solaire !

Je ne me souviens plus du tout quel thé nous avions bu mais clairement il était bon, excellent. Avec un cadre pareil, le gosier est ouvert à toutes les tolérances et à toutes les bonnes découvertes.

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