En 1793, le samedi 13 juillet, Jean-Paul Marat est assassiné chez lui par Charlotte Corday. Tout cela se passe dans l’après révolution française. Parfois je ne sais plus et on ne sait plus qui sont les bons et les méchants… Les histoires de ces deux-là sont très intéressantes à lire et Wikipédia se lit comme du petit pain. Au final, on se dit qu’on n’y connaît pas gros choses à notre révolution !
Donc le 13 est un samedi, pour le savoir, vous pouvez lancer la commande «cal 1793» sous votre ordinateur tournant sous GNU/Linux. Vous avez alors un beau calendrier annuel dans votre terminal. Pour les autres OS (Operating System), débrouillez-vous !
La Mort de Marat a été peinte la même année par l’artiste Jacques-Louis David. Ce nom ne vous dit peut-être rien, car vous n’êtes pas accro de la peinture néo-classique. Cependant vous l’avez forcément rencontré une fois dans votre vie dans un livre d’histoire ou au musée du Louvre, par exemple via Le Serment des Horaces, Le Sacre de Napoléon ou le Combat de Mars contre Minerve… D’ailleurs, difficile de ne pas avoir vu le sacre un jour dans sa vie. Ce tableau est impressionnant à tout point de vue !
Comme le tableau de cet assassinat a eu de nombreuse répliques et copies (dont une au Louvre), il était parfaitement logique que l’art éphémère en reprenne le thème un jour, pourquoi pas sous forme de graffitis. Cette version street art magnifique, toute en couleur, réalisée en 2010, est ici mise en boite en février 2012. Elle est encore pétante de qualité. Depuis, le temps à fait son œuvre. Il faut dire que cette petite baraque hébergeant une expérimentation sur la digue du campus de Saint-Martin-d’Hères n’est qu’à quelques mètres de l’Isère. Une zone qui est donc particulièrement humide toute l’année.