Barrage de Sarny

Cela fait quelque temps que nous n’avons pas été sur l’Eyrieux, un affluent du Rhône s’enfonçant dans l’Ardèche du Nord dans des territoires peu connus menant, entre autres, à la commune Le Cheylard bien sympathique. En aval de celui-ci se trouve le barrage de Collanges que nous sauterons pour aller directement au suivant, le petit mais sympathique barrage de Sarny.

Autant l’un est imposant, autant l’autre est discret.

D’ailleurs, est-ce bien un barrage ou juste une retenue d’eau ? Un peu des deux certainement, car cette retenue produit tout de même un petit peu d’électricité, c’est que nous annonce EDF Saint-Agrève, sans donner de chiffre précis de la production annuelle.

Photographié depuis la voie verte Dolce Via, le mur de béton coupant la rivière se fond plutôt bien dans la vallée étroite à cet endroit. Pas de voûte, pas de gros mur, une pente à 45° coupant le lit de la rivière. C’est juste assez discret. Par contre, comme pour son grand frère, on ne sait pas trop ce qui a été prévu pour les poissons, comme franchissent-ils l’obstacle ? Je doute qu’ils arrivent à sauter les 2 à 3 m de haut de la retenue !

Si la question métaphysique des poissons ne vous émeut guère, vous êtes peut-être plutôt joueur. Dans ce cas-là, il est possible de jouer à geocaching dans cette vallée de l’Eyrieux, plus de 30 balises vous y attendent. N’y ayant jamais joué, je découvre comme vous ce jeu ce jour et je ne pourrais pas vous évoquer le côté ludique de la chose. Je suis cependant sûr que des enfants s’y amusent au début, mais 30, c’est peut être un peu long pour eux… tant en distance qu’en durée.

Adresse géographique : geo:44.8932,4.4946?z=12

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Figaro Classe 3

Par une grande et belle journée d’été en Bretagne, quelle bonne idée que d’aller sur les quais de la base de sous-marin de Keroman. Dans ce haut lieu de ce territoire à fleur de sel, la mutation de Lorient vers la voile du grand large est bien ancré à quais.

Dans les arrières rues de cette presque assez minuscule si on enlève les quatre K de sa surface, on trouve quelques merveilles que 95% des visiteurs ne voient pas. Mais ouvrez donc les yeux quand vous visitez un lieu. Ne restez pas le nez sur le quai mais regardez derrière la friche. Bref, dans une arrière-cour fermée des personnes tactiles voulant toucher pour croire, se cache un paquet de bateaux identiques de couleurs toutes différentes.

Clairement, ce sont des bateaux de compétition.

En effet, je vois mal papy et mamie partir faire un petit barbecue en mer sur ces ponts-là tous les dimanches… Cela sent la coque racée, la quille typée, un gréement dormant pas du tout en sommeil mais prêt à profiter de la moindre lame d’air pour impulser une accélération radicale à l’ensemble. Au-delà qu’ils soient beaux, ils sont aussi tous pareils. Nous sommes face à des monotypes.

¿Qué es?

Ben, ce sont des bateaux tous pareils, on vient de le dire ! Une classe monotype est une classe où tous les concurrents, tous les compétiteurs, disposent du même navire sur la ligne de départ. Celui qui gagne ne gagne donc pas parce que son budget est 10 fois supérieur et qu’il a un meilleur design de coque. Non, il gagne parce que ce jour-là, il est le meilleur, il s’est mieux débrouillé et parfois a eu un petit coup de chance. Ce n’est pas toujours les marins les plus médiatiques qui gagnent, même en monotype. Mais les marins médiatiques sont loin d’être mauvais, ne le coulons pas trop vite.

Ces bateaux bien classes, ils ont un petit nom double : Figaro Bénéteau 3. Tout a du sens dans ce nom. Figaro pour la solitaire du Figaro, une des pièces maîtresses de la course depuis 1970 tout de même ! Bénéteau pour le constructeur, le numéro un mondial je pense, un peu de publicité ne fait pas de mal. Enfin 3, car la course depuis 1991 se court en monotype. Nous en sommes à la troisième génération de voilier.

C’est tout !

Vous avez rien remarqué sur ces photographies remarquables ? Les monotypes ont des moustaches, c’est la première fois que des monotypes monocoques de haute mer ont des foils. Évidement, ces bateaux n’ont pas été conçus pour faire le tour du monde, ils sont bien plus généralistes, devant naviguer à toutes les allures, mais toujours à fond. Les foils sont donc très différents de ceux des IMOCA modernes. Ils semblent inversés. N’en doutez pas, tout cela a été longuement réfléchi et testé par le cabinet d’architecture Van Peteghem Lauriot-Prévost.

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Chargeur poubelle

Comment ramasser les poubelles sur une plage ? Je me souviens avoir vu à Trouville Deauville un tracteur avec un charrette, ou un quad… Mais tout cela est has-been en 2019 !

Qui a le plus gros ?

Oui, pourquoi utiliser un engin plutôt adapté à la plage, par exemple un ancien tracteur des années 60 qui n’a pas peur du sel marin, alors qu’il y a des engins pas du tout fait pour cela, mais qui sont tout de même capables de faire le boulot.

À Hoek van Holland, un petit coin de Hollande, on n’a peur de rien et ce n’est pas l’immense plage de sable à perte de vue qui va craindre de nos belles plages normandes. Il faut dire que ce n’est pas à l’embouchure de la Meuse, du plus vieux fleuve du monde qu’on va se la jouer petit.

C’est donc un chargeur JCB 426e HT, 150 kW de puissance, capable de lever 8 T, plus de 80 k€ d’occasion que la commune utilise pour vider les poubelles de la plage. Il y a deux types de poubelles. Celles des cabanons, le chargeur passe en effet devant chaque cabanon et attends que le locataire jette son sac dans la pelle. Celles dispersées sur la plage, le chargeur en fait le tour et stoppe à côté de chacune et le chauffeur descend alors de son siège et change le sac plastique, tout en laissant tourner le moteur…

Je ne vous dis pas le bilan carbone de cette tournée des ordures !

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Rojo

Nous repartons en l’Amérique du Sud pour une nouvelle visite de son cinéma. En effet, je ne vais pas parler des blockbusters américain qui ne valent pas grand-chose pour la plupart et pour le peu qui reste, pleins d’écrivains écrivent bien mieux que moi !

L’histoire a pour toile de fond la dictature en Argentine. C’est un thème récurrent que nous avons déjà évoqué plusieurs fois ici au travers de film (Kóblic – Argentine, MarianaChili, CompañerosUruguay…) ou de témoignage (La disparue de San Juan). La particularité de ce film est que l’action se déroule en 1975 juste avant la mise en place de cette dictature et qu’on ne la voit jamais, pas de militaire à l’écran !

L’histoire commence dans un restaurant, une situation ubuesque se met en place. Tous les personnages prennent le parti de Claudio, l’avocat réputé et le notable du coin, face à un inconnu au propos à la limite de la cohérence et à la violence à fleur de peau. Mais un grain de sable se met dans cette belle mécanique. Le bel avocat n’est pas si beau que cela, il sait être bien dégueulasse pour sa situation. Avec un pauvre client en train de se faire arnaquer, il finit par jouer le rôle de l’entremetteur dans une entreprise pas du tout honnête : récupérer une maison vide abandonnée depuis peu par des « opposants » pour qu’un de ses amis en devienne propriétaire.

Tout est en place pour que les militaires s’appuient sur cette classe moyenne prêt à fermer les yeux sur la dictature qui va se mettre en place à Buenos Aires si en échange, on oublie leurs petits arrangements. Le comble du cynisme est à peine caché, à quelques kilomètres de là, au Chili, la dictature de Pinochet est déjà en place depuis septembre 1973. Le film en parle-t-il ? Le film l’évoque-t-il ? Non, il ne parle que de cowboys américains en tournée dans le pays !

Au final, c’est un film avec des acteurs jouant parfaitement leur rôle, qui fait le choix d’un spectateur intelligent qui va au-delà des images pour comprendre par sous entendus ce qu’il se passe en dehors de l’angle de la caméra.

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Glace du Crozet

Pourquoi faire développer le tourisme vers le continent Antarctique lorsqu’on a tout sous la main ? Petit lac, jolie somment, plein de glace et de neige…

Nous ne sommes qu’à 1974 m d’altitude en ce début juin 2019. L’été n’est pas encore monté là. Le lac du Crozet est très particulier, il est à la fois naturel et artificiel en ce sens qu’il y a aussi un barrage. On doit même pouvoir dire le premier barrage de haute montage destiné à récupérer la force de l’eau dans une conduite forcée. Mais c’est une histoire que j’ai caché de ce jeu de photos et qui sera conté une autre fois.

Nous sommes dans le massif de Belledonne, à 30 min du centre de Grenoble pour ce qui est du parking au-dessus de Freydière, ajouter 2 h de marche pour atteindre le lac. Cette année, le niveau était particulièrement bas et plusieurs mètres sous le niveau du pied du barrage. En ce sens, on voit le lac naturel !

À gauche, la Grande Lauzière en arrière-plan, à droite, le Grand Colon ou plutôt ses contreforts Nord…

Il est possible de prendre quasiment les mêmes photographies mais en se concentrant sur le premier et non l’arrière-plan. Il faut juste trouver quelques trous dans la glace histoire d’avoir un miroir parfait naturel. On ne se croirait pas au mois de juin bien chez nous. Ce ne sont pas nos amis Bretons qui vont nous contredire…

C’est tellement beau qu’un seul reflet ne suffit à faire le tour de la pupille. Et si on s’ennuie, construire son propre cairn est des plus ludiques, surtout si on essaye d’empiler plus de trois cailloux, mais au moins une quinzaine. Le challenge ne s’avère pas toujours aussi facile que cela à tenir.

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Falaise sculptée par le temps

Les régions calcaires sont propices aux gorges taillées dans le roc, bien plus que les massifs granitiques. Pourquoi ? Cela pourrait faire l’objet d’un sympathique travail de TPE au collège ou au lycée. Donc pour ce jour, nous passons à saute-moutons au-dessus de cette interrogation.

L’intérêt des gorges calcaires, c’est que les formes sont souvent incroyables. Des courbes, des contre-courbes, des grottes, des promontoires… Avec le zoom de l’appareil photographique (téléphone portable oublier) ou avec une paire de jumelles, il y a toujours quelques choses à découvrir au détour d’un lacet, ou même d’une simple ligne droite.

Dans le cas présent, nous sommes au milieu de l’Ardèche, dans laquelle coule un peu d’eau provenant de la Loire (pour approfondir la question, voir les bas fond du lac d’Issarlès). Le point de vue est un peu haut, mais on ne choisit pas la hauteur du petit pont en pierre. Enfin, pas si petit que cela tout de même…

Sur l’image en gros plan ci-dessus, j’aime beaucoup l’élargissement de la rivière à la base, ou le pincement de la pierre. C’est de la haute couture comme travail avec un tombé de robe de qualité gravitique. On a envie de plonger dans l’eau et remonter cette draperie en l’escaladant à vue.

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Privé terrein

Pas de faute d’orthographe dans le titre, c’est bien terrein et non terrain. En effet, c’est pas parce qu’il y a un panneau qu’il faut de suite sortir de route ! L’histoire du titre étant réglé, passons aux sous-titres…

Parkeren alleen voor medewerkers Ecomare

En chinois, cela donne : « Parking réservé aux employés d’Ecomare ». Évidement, il n’y a rien d’asiatique dans tout cela, plutôt une origine germanique avec des influences françaises… Bienvenue donc aux Pays-Bas, pays bien plat avec une langue qui semble bien riche aux montagnes insurmontables. Le néerlandais est 99% du temps absolument incompréhensible pour le commun des mortels métropolitains, et pourtant, 1% est totalement évident.

Essayons pour nous amuser la traduction inverse dans Google Translate :

Particulier land – Parkeren gereserveerd voor Ecomare-medewerkers

On est assez loin du texte original. Il me semble me souvenir d’une très ancienne conversation avec un collègue Hollandais qu’il y aurait plusieurs versions de néerlandais selon les régions. Ici nous sommes sur l’île de Texel au Nord-Ouest du pays, il y a donc peut-être quelques particularités insulaires.

Quand à Ecomare, nous en reparlerons un autre jour…

Annexe : et si on parlait allemand ? « Privateigentum – Parken nur für Ecomare-Mitarbeiter »… Je ne sais pas ce que vous en pensez mais le compte n’y est pas !

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La route des ports

Nous sommes en rase campagne, et pourtant l’autoroute est éclairée. Virtuellement éclairée car heureusement les lampadaires, très régulièrement posés, sont éteints en cette belle fin de matinée de fin juillet. Nous ne sommes plus en France mais en Belgique, en transit vers les Pays-Bas. D’ailleurs, quelques kilomètres en arrière, nous n’étions pas non plus en France mais au Luxembourg. Le Nord-Ouest de l’Europe semble compliqué, on change de pays comme de chemises tous les 50 km…

Mais que font tous ces camions sur ma route ?

Évidement, le plan de route de chaque véhicule n’est pas plaqué sur la porte arrière de la remorque, ni même latérale du tracteur. Alors ou vont-ils ? Seules des hypothèses peuvent être émises. Qu’y a-t-il qui intéresse beaucoup les camions la haut : les trois grands ports Anvers, Rotterdam et Amsterdam (du Sud au Nord). En effet, ces trois monstres doivent se nourrir chaque jour de milliers de boites à charger, à décharger. Les trains, les péniches ne suffisent pas à drainer à travers l’Europe l’intégralité tous ces produits ! Soit on les laisse sur les quais, mais au bout de quelques jours, ce sont des murs de conteneurs, trois forteresses d’acier pour nous protéger de l’envahisseur libre échangiste. Soit on évacue tout cela avec des camions et le train-train des marchandises, dont nous n’avons la plupart du temps pas besoin, continu.

Nous allons donc conclure sur une note optimiste, tout dans le septième ciel :

Temps qu’il y a du pétrole, il y aura des camions !

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Eau froide cherche soleil

Nous sommes à Tilcara dans le nord de l’Argentine chez notre ami Santos qui propose des balades de un ou de plusieurs jours en LLama (prononcer «Yama»). C’est le moment de négocier les prix ! Non, il n’y a rien à négocier, tout cela avait fait à l’avance par courriel…

Donc un petit verre de l’amitié ?

Quelle bonne idée. Un bon thé chaud. Mine de rien, il fait beau à Tilcara, presque toujours beau, mais nous sommes tout de même déjà à 2 461 m d’altitude. C’est sur la route menant à la Puna (l’Altiplano coté Argentin). Tant qu’il y a du soleil, ça va. À l’ombre ou au coucher du soleil, les températures chutent…

Pas de bois à Tilcara, il n’y a que des arbustes ou des cactus géants protégés. Limitons autant que possible le gaz, l’essence… Bref, essayons de profiter du climat pour faire de l’eau chaude un tant soit peu propre. Allons donc pomper directement dans l’énergie du soleil. Hop, un miroir tournant, une belle petite hyperbole de presque deux mètres de diamètre. On oriente l’engin à la main en fonction du soleil, inutile de mettre un asservissement compliqué, en quelques minutes, l’eau dans la bouilloire bout. Quoi, déjà, mais c’est ultra efficace cet engin. Pourquoi on s’embête avec nos engins électroniques reliés en 4G à nos applications smartphones pour faire tout juste un litre d’eau chaude en plus longtemps qu’il n’en faut pour le dire !

Si on regarde bien les couleurs sur les deux photographies, elles sont tout simplement sublimes. Les reflets bleus du miroir sont en harmonies avec le vert du support, la bouilloire noire capte merveilleusement le soleil et joue malicieusement avec les teintes blanches circulaires dignes des pires polars.

Vive le four solaire !

Je ne me souviens plus du tout quel thé nous avions bu mais clairement il était bon, excellent. Avec un cadre pareil, le gosier est ouvert à toutes les tolérances et à toutes les bonnes découvertes.

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Fumer tue

Je ne compte pas le nombre de photographies de paquets de clopes que nous avons. Un début de collection. Celui-ci, nous n’avons pas été le chercher bien loin. Il était juste de l’autre côté du grillage…

Non seulement, la clope tue à moyen terme (cancer des poumons probable pour un grand nombre de fumeurs) mais en plus elle pollue. Je ne parle pas des mégots qui traînent dans la nature des années après mais des paquets eux-mêmes. Emballage en papier blanchi couleur, bof bof à recycler, sur-emballage par film plastique, bof bof à décomposer, enrobage interne en aluminium, poison pour l’environnement super bof !

Qu’on fume pour soi, je peux le comprendre mais de grâce, gardez vos déchets pour vous. Il est inutile de nous les faire partager bien qu’après un bon coup de vent, une petite fleur et un ciel bleu en arrière plan, il soit possible de mettre une petite touche artistique (oui, on a peur de rien) à cet ensemble.

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Tenségrité

La tenségrité est la faculté d’une structure à se stabiliser par le jeu des forces de tension et de compression qui s’y répartissent et s’y équilibrent. Ce n’est pas moi qui le dis mais Wikipédia. Cette notion ne doit pas être confondue avec celle des structures tendues (Tensile Structure). Dans ces dernières, seuls des câbles en traction maintiennent la structure en équilibre, la compression est bannie.

Sur cette photographie, il s’agit un projet étudiant d’il y a quelques années. La structure est pliable tel un parasol. On tire, ça s’ouvre. On retire, ça ferme. Bon ok, c’est pas toujours aussi facile en pratique avec des prototypes. Notamment qu’ici, tout est construit (sauf les boulons) avec des matériaux de ré-usages.

Il est pas beau cet oiseau de bel augure pour des jours meilleurs demain ?

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Tortues étoilées

Les tortues malgaches sont parfois impressionnantes. En effet, elles ont des motifs géométriques quasi parfaits sur leur dos. Ce sont de véritables œuvres d’arts sur pattes qui se promène tranquillement dans les jardins ou en pleine nature.

Son vrai nom est Astrochelys radiata. Enfin, vrai selon le point de vue des scientifiques, car je doute qu’un seul malgache l’ait nommé ainsi avant l’arrivée des Européens. Ses petits noms utilisés par Mr tout le monde sont bien plus imagées : tortue étoilée de Madagascar ou tortue rayonnée. C’est carrément classe et c’est bien mérité.

Celle belle coquille presque ronde, on a l’impression que de gros coquillages ont été posés dessus, s’y sont accrochés et ont même fusionné. Des coquillages en forme de chapeau chinois, cela ne vous dit rien ? Si bien sur, des Patella ! Tous ceux qui vont régulièrement à l’océan prendre un bol d’iode, avant de repartir chez eux quelques semaines après en espérant tenir l’hiver avec cette réserve, connaissent cet objet pointu qui fait sacrément mal au pied si on s’amuse par mégarde à le poser dessus.

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TA3AЛбIK 371 BS

Je ne suis pas bien sûr de ma retranscription. Du coup, il y a de fortes chances pour que mon titre ne veuille strictement rien dire. Quelle a été l’objectif de celui-ci ? Écrire en lettre ce qu’il y a sur la portière gauche du camion gauche…

Pas facile de maîtriser l’alphabet cyrillique. Si celui-ci est un mélange étendu des alphabets romain et grec, il y a quand même des symboles supplémentaires provenant de l’hébreu (exemple Ш) ou d’ailleurs (et certainement pas de nulle part) comme le Ь. Je n’ai pas forcément compris pourquoi certaines lettres me semblaient être des majuscules et d’autres des minuscules.

Du coup, j’ai rajouté dans le titre la plaque d’immatriculation. Là, je suis sûr de moi à 100% !

Alors où sommes nous ?

En Russie ? Non, ce serait bien trop facile. Les deux camions sont clairement russes et ne datent pas d’hier. J’aime bien ces anciens véhicules qui tournent toujours et servent dans la vie de tous les jours. Il faut juste ne pas être dans la trajectoire des gaz du pot d’échappement, surtout lors de déplacement à pied ou en vélo…

Donc on est à Bichkek, capitale du Kirghizistan. Aucun autre choix n’est raisonnablement possible ! En réalité, il y a un indice, tout petit, lui aussi sur la plaque d’immatriculation. Un petit drapeau rouge avec un soleil jaune au centre.

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Trois rails à Naye

2 042 m d’altitude au sommet des rochers de Naye, 1700 m au-dessus de la ville de Montreux situé au bord du lac Léman. Nous sommes en Suisse, dans le canton de Vaud.

Parenthèse : le Pays de Vaud faisait partie des terres de Savoie jusqu’en 1535. La forme de la Suisse actuelle est donc largement postérieure à la découverte des Amériques en 1492 !

Comment monter la haut ?

  • À pied, clair qu’en partant du lac, c’est une bavante, mais il y a moyen de se rapprocher un peu par la route…
  • À chemin de fer. Un train à crémaillère de plus de 10 km monte en haut en un peu moins d’une heure. Avec des pentes à 22% sur certaines portions du trajet, le troisième rail est fondamental. Mais chut, on mettra des photographies couleurs de celui-ci plus tard…
  • À vélo avec un bon VTT mais surtout des bonnes jambes !

Pour le moment, admirons tout simplement les couleurs de cette fin août 2015, déjà rougeoyante de sang de l’automne arrivant. Point de neige encore (heureusement) et un monde fou ce jour-là.

Heureusement, le cadre est grand et les personnes petites ! C’est un coin de paradis pour nos amis les marmottes.

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Coup de chaud

Un coup de chaud ? Prenez un glaçon afin de vous refroidir. Un coup de froid ? Profitez en avant que le climat ne se réchauffe trop !

Bref, dans tous les cas, on trouve toujours à faire une réponse qui sonne juste… et je ne parle pas de nos politiciens qui savent plutôt faire des réponses qui sonnent creux. Le vide absolu, le néant en paroles interminables, c’est amusant pour un représentant du peuple.

Ici présent, nous avons de superbes cristaux de neige fixés pour l’éternité dans notre boite photographique. Petit retour en arrière en 2013, tout juste 6 ans, au col de Porte le grenier à neige de Grenoble. Seulement 1 326 m d’altitude ne sont pas incompatible avec de bonnes chutes de neige régulières.

L’action d’Éole est ici manifeste. Pas de pâté de neige grossier. Des bulbes aérodynamiques se sont formés, des queues effilées se sont étirées avec des assemblages de cristaux tenant on ne sait comment. Une petite merveille de la nature à consommer au plus fort de l’été !

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Canyon vert du désert volcanique

Il est parfois possible de faire 500 km sans jamais s’arrêter, et parfois, on s’arrête tous les 15 km ! En fonction du cadre mais aussi du contexte, les situations changent. Sur un tour de plusieurs jours, il est plus probable de s’arrêter souvent au début qu’à la fin. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être l’empilement de cliques photographiques amène à une certaine fatigue morale de la pause.

À l’assaut du Sud Lipez en 4×4, nous avons quitté il y a déjà un petit moment le petit village Quetena Chico et seront ensuite à la Laguna Kollpa. On remonte le ruisseau quasi asséché. D’ailleurs, il n’y a de l’humidité que dans les méandres en fond de vallée. Dès qu’on monte un peu sur les pentes, la végétation semi-aride de l’Altiplano bolivien reprends ses pleins droits.

Avant d’attaquer un léger verrou géographique et passer dans le vallon suivant, et voir ainsi notre première laguna, la piste franchie deux petits canyons taillés dans les roches volcaniques de la dernière coulée basaltique de lave. De l’eau s’écoule du cerro Colrado tout proche et de ses multiples copains voisins.

Cela donne ce paysage d’écoulement humide encadré de mur de couleur rougeâtre au milieu de l’herbe hivernale. Ne pas croire que c’est partout comme cela. Ça, ces images, c’est juste l’exception ! Les oiseaux du coin ne s’y trompent pas, ils sont là. Enfin, les deux seuls qui connaissent cette oasis tranquille…

Adresse géographique : geo:-22.3436,-67.3843?z=16

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Chyiyrchyk / Чыйырчык pass

Quittons les Andes que nous apprécions beaucoup pour voyager un peu en Asie centrale, dans la province d’Och (Osh en anglais) plus précisément dasn le sud-ouest du Kirghizistan. Nous étions parti pour voir une course de chevaux se déroulant au camps de base du pic Lénine (7 134 m) dans le chaînon Trans-Alaï lui même faisant parti du Pamir ; un massif de hautes montagnes dont les frontières ne sont pas forcément claires claires…

Mais avant cela, il faut partir de la ville d’Och pour rejoindre Sary-Tash en empruntant la route M41 ou E007 selon les terminologies… C’est amusant de retrouver une route Europpéenne si loin la bas !

Avant de franchir le col star du Taldyk (3 615 m), il faut passer par le col un peu plus bas mais plus habité du Chyiyrchyk (Чыйырчык en cyrillique, 2 389 m d’altitude tout de même). L’hiver on y fait de la luge et l’été, on y trouve surtout des yourtes kirghizes et des chevaux.

Bon, ce n’est pas le tout mais nous avons un autre col à franchir !

Adresse géographique : geo:40.2446,73.3206?z=15

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Hydroptère des cimes

Mais quel est donc ce drôle d’oiseau ? Il a des pattes bizarres qui pointent sous l’eau. Il y a comme des grosses godasses !

Évidement, ce sont des foils. Toute personne un peu passionné de voile sait aujourd’hui ce que c’est : des ailes qui fonctionnent dans l’eau. L’objectif est le même que pour les ailes d’avion, faire voler le bateau sous l’eau ! Ben oui, pas de risque que celui-ci décolle et s’envole pour de vrai. Il y en a qui ont essayé, en général le navire finit plié en deux lorsqu’il retombe dans l’eau quelques dizaines de mètre plus loin…

Le foil agit donc dans l’eau et avec la portance due à la vitesse du bateau, il soulève la coque. L’idéal est de soulever suffisamment la coque pour que seuls les foils (le gouvernail et l’hélice si bateau à moteur) restent immergés. Le bateau ne vole pas et ne fait pas d’effet de sol comme les premiers avions ou les Formules 1 des années 80.

Si le foil sort trop de l’eau, il n’y a plus assez de portance et le bateau retombe. Le foil est alors de nouveau plus efficace et le bateau remonte. Si ces étapes ne sont pas maîtrisées et gérer en temps réel, on risque de partir dans une vibration montée descente de plus en plus importante avec au final un beau piqué de l’étrave précédant une gamelle généralisée. C’est assez classique de voir cela sur une planche à voilé équipée. C’est parfois dramatique comme lors d’un accident à grande vitesse pendant la coupe de l’America 2013.

Pour les connaisseurs, on parle souvent pour ce type de navire d’hydrofoil mais c’est complètement incorrecte. Le terme français est bien hydroptère.

Celui que nous voyons ici à l’antenne est certainement l’hydroptère le plus haut du monde. Il fonctionne en effet sur le lac Titicaca à 3 812 m d’altitude. Qui dit mieux ? Il sers pour le tourisme et relie les jours qui vont bien la petite ville hyper touristique et religieuse de Copacabana en Bolivie à l’île du Soleil (Isla del Sol). La grande majorité des touristes comme nous font le trajet vers cette île à bord de barcasses antédiluviennes n’avançant pas.

Je ne connais pas le prix du trajet mais c’est presque dommage de payer cher pour un trajet trop rapide alors que plus de la moité de l’île était fermée au tourisme (conflit entre les différentes parties de l’île sur cette question du tourisme justement qui pour certains a un impact trop grand sur la nature, le mode de vie et agrandit les écarts de richesse) lors de l’hiver local 2018.

Je ne sais pas à quoi carbure cet hydroptère mais sa manche à air sur le toit est plus qu’impressionnante. Il ne doit pas faire du deux litres au cent !

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De glace et de sel

Cela pourrait être une photographie prise presque partout sur terre, si seulement il y avait le cadre propice pour cela !

Élément numéro un, du sel. Avoir un lac salé n’est pas une chose donnée à tous les pays. En effet, si celui-ci n’est pas endoréique, il est peu probable qu’il soit salé, le sel quittant alors le lac au fur et à mesure de son arrivée. Pas de chance, il n’y en a pas vraiment en Europe selon cette liste (le lac Prespa a une sortie souterraine, la mer Caspienne n’est pas dans la liste… qui ne semble donc pas très à jour). Il y a bien les marais salants mais c’est un lac que nous cherchons. Bref, quittons l’Europe !

Élément numéro deux, de la glace. Pour qu’un lac gèle, soit on se rapproche des pôles, soit on monte en Altitude, soit les hivers sont froids. L’endoréisme impliquant une certaine sécheresse, les pluies faisant remplir les bassins versants plus vite que le soleil ne les assèchent, quittons directement les pôles !

Bienvenue en altitude l’hiver !

Bienvenido a Laguna Kollpa. Altiplano de Bolivia, sur de Lipez, 4530 m de altitud. Un rincón inolvidable para mantener toda su vida en un trozo ordenado de su cabeza.

Tout cela se trouve dans la réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa sur la magnifique piste menant du petit village de Quetana Chico ici déjà cité plusieurs fois à la Laguna Salada méritant elle aussi une bonne pause et située à seulement quelques kilomètres de là.

Adresse géographique : geo:-22.4782,-67.4134?z=12

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Lichens d’Ardèche

On trouve de tout en Ardèche, absolument de tout. Et si un jour il vous manque quelque chose, vous êtes marron, carrément ! Heureusement, cela n’est pas prêt de vous arriver.

Bref, on pourrait se croire dans un climat semi-aride vu les fortes chaleurs et la sécheresse des sols en ce début d’été. Évidement, le département étant l’un des plus boisé de France et au climat assez varié, on parle ici de la zone sud autour de Ruoms / Vallon-Pont -d’Arc. Bref, sur les versants sud des collines il y a de la vigne, le sol calcaire aspire le peu d’eau de pluie pour former des lapiaz teigneux pour les promeneurs du dimanche. Bref, c’est quand même bien sec même après un orage !

Justement, au sommet d’une petite colline, sur sa crête semi-infinie sur sa longueur est-ouest, un bosquet de chênes nous enchante par sa fanfare attitrée. En effet, impossible de faire un pas dans cette région, et plus encore avec des chênes à proximité, sans une cacophonie de cigales en rut… Il fait donc bien chaud dans ce bois, sous ce feuillage clairsemé.

Bingo, tous les chênes sont envahis de lichens !

Mais que fait le vent chaud ? D’où viens toute cette humidité latente ? À moins que, à moins que… Tiens, j’ai bien envie de proposer une solution une prochaine fois !

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Teatro Bellini

Voici un théâtre imposant qui n’en est pas un. Le bâtiment ne donne pas l’impression de sortir du Moyen Âge. Effectivement, s’il n’est clairement pas de ce millénaire il n’est pas non plus du XX siècle. 130 ans, voila tout simplement son âge.

Où sommes nous ?

À Catane en Sicile… Il est difficile d’imaginer qu’en ce lieu, en 1669, une coulée volcanique avait tout détruit et qu’il est fort probable que cela se reproduise un jour prochain.

Alors ce théâtre ?

Il y a quelques théâtres à Catane, notamment des théâtres romains… Donc si cela n’est ait pas un, c’est qu’on y chante, et généralement juste. Oui, voila, c’est tout simplement un opéra. Pourquoi toujours vouloir compliquer les choses qui peuvent s’avérer en pratique très simple.

Si je souhaitais vous évoquer cette pièce maîtresse de cette ville importante de Sicile, ce n’est non pas sur la façade principale, connu et visible sur Wikipédia mais sur un pan latéral dans une petite ruelle étroite longeant le flanc gauche. Comment mettre en conformité cette vielle salle de spectacle avec les normes sécuritaires de nos jours ? Comment évacuer toutes les personnes : spectateurs et acteurs, rapidement en cas d’incendie ? On a vu dans le cas de Notre-Dame de Paris qu’il est parfois préférable de ne pas rester dans les murs…

S’il n’y a pas de place dans les murs, il y aura de la place hors des murs, quitte à manger sur la ruelle… On obtient se mélange de vielle pierre centenaire et de l’acier flambant neuf, encore brillant par sa jeunesse. Le choc des cultures ou plutôt des architectures est ici exacerbé. Je ne sais pas ce que Massimo Vincenzo Bellini , emmuré et enchâssé pour l’éternité, en aurait pensé. Personnellement, je trouve que cela passe bien et j’aime bien !

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L’Aquarium des parcs

L’autre jour m’y promenant, il n’y a pas si longtemps et pourtant, tant de choses se sont passées depuis ce jour là qu’il pourrait s’agir du printemps dernier. Ce n’était qu’il n’y a 15 jours, le 12 juin. L’été n’était pas encore arrivé…

Je passe devant ce poisson rouge en vélo, je rêvasse à mes pensées du matin laissant filer les idées comme la métrique se déroule sous mon pneu. D’un coup, un éclair dans ma tête se propage.

Un poisson rouge, où est-il ?

Mais que fait ce poisson ici bas dans cet aquarium ? Demi-tour, retour en arrière sur la piste cyclable de quelques mètres. Zapping sur la chaîne nature afin de revoir l’image. Zut, pas de VOD, nous sommes dans la vraie vie. Le temps défile toujours dans le même sens.

Pas de poisson !

Rien dans l’aquarium. Mais pourquoi avoir mis toutes les ordures dispersées aux alentours et garder ce sac transparent comme neuf ? Pourquoi les quatre vents en ont-ils décidés ainsi ? Il est peu probable qu’on trouve la solution à cette question métaphysique dans une simple rose, qu’elle que soit sa couleur. À vrai dire, avons nous une explication satisfaisante ? La seule qui me vint à l’esprit est une incivilité forte, incompréhensible. Qui peut réellement apprécier un dimanche en famille, une soirée entre copains avec des gobelets de partout ?

Une autre piste m’a cependant traversé les neurones. Et si un coup de vent avait vider la poubelle en la retournant avant que l’orage ne l’a remplisse ?

Piste intéressante avec un esprit nature tout puissant qui ne résiste cependant pas au zoom montrant un sac parfaitement posé avec son tendeur lisse à souhait.

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L’igloo militaire

Petite étape à Quetana  Chico pour une nuit bien fraîche… Pas d’inquiétude à avoir pour cette nuit dans le Sud Lípez Bolivien, nous sommes bien gardés par le désert nous environnant, par le froid glacial de ces nuits d’hiver d’août 2018 mais surtout par la base militaire qui jouxte notre logement.

Quoi une base militaire ?

Cela ressemble à quoi, un camps militaire dans une région sans arbre, sans herbe et donc sans taillis pour se cacher ! On pourrait presque se croire sur une base militaire Inuits posé en plein Altiplano, repeinte pour l’occasion. La couleur blanche de la glace fonderait trop vite ici, au bout de 2h, elle ne tiendrait pas le -5° ou le -10° des nuits…

En pratique, les igloos militaires sont au couleur militaire vert et marron des opérations en zone tempérée. On les repère à des kilomètres sur ce plateau. Pour le toit sphérique (c’est un igloo), le noir est de rigueur. Cela permet de mieux le voir du ciel et des satellites. Des ronds noirs bien alignés dans le Lipez signifie base militaire à 100%.

Alors pourquoi noir ?

Ben oui, pourquoi dire à tout le monde où on habite, les zones a frapper en cas d’invasion ? Pour de simple raison écologique que nous avons oublié dans nos région : vivre avec son climat. Il fait froid à 4150 m d’altitude mine de rien. Ce n’est parce qu’il crève de chaud chez nous en cette fin juin 2019 qui fait chaud partout et tout le temps.

Afin de limiter le froid, on peut chauffer au fioul, au bois mais où le trouver dans ce coin perdu, à l’électrique sans câble de puissance passant à proximité ou au solaire. Un toit noir, cela chauffe bien les jours ensoleillés. Cela tombe bien, il fait presque toujours beau dans ces déserts d’altitude arides.

Il n’y a pas de petites économies d’énergie…

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Empenadas maison

Petit vol direct sur l’Amérique du Sud le temps d’un soir. Pas en avion, pas le temps, ni en trou de ver, pas encore au point. Non, au four tout simplement. À vrai dire, après son passage au moulin, autant faire cuire la farine vite fait bien fait avant qu’elle ne se fasse manger par les ephestias kuehniellas (oui je sais, cela fait très scientifique pour de bêtes mais énervantes mites de farine) avec les fortes chaleurs, comme tous les étés….

Donc pourquoi pas quelques empenadas au menu ce soir ?

M’énerve, mon éditeur ne reconnaît pas empenada comme mot français ! Pas de soucis pour zigouigoui et pour pitchounette mais un moche liseré rouge au dessous des empenadas ! On va tout simplement faire une exception et dire que pour eux cela représente la plaque du four qui les cuit, cui-cui !

Comme vous ne le savez pas ou alors que trop bien, il y a une immense diversité de ces petites choses là. Des grandes plutôt en Espagne, notamment en Galice, et des plus petites en Amérique du Sud. En Colombie, elle est faite à base de farine de maïs. Mais le top du top absolument pas objectif est la version Argentine ou le bord de l’empenada est festonné pour en indiquer le contenu. C’est la classe totale !

Inutile de vous dire à quelle tradition nos empenadas sont liées…

Il n’a pas fallu 30 min pour vider notre assiette. Miam miam, vive certaines traditions facile à refaire chez soi.

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Compañeros

« Durant la Révolution mexicaine, le Professeur Xantos est prisonnier des Américains. Yodlaf Peterson, un trafiquant d’armes qui souhaite prendre part à la guerilla, a besoin de lui pour ouvrir le coffre de la banque où est entreposé l’argent : il décide donc de le faire évader… »

Reboot !

Quittons ce western spaghetti de 1970 se déroulant en Amérique du Sud pour avancer de quelques années et se retrouver en Uruguay, au cœur de cette Amérique. J’espère que vous placez ce pays sinon il est plus que temps de cliquer sur le lien. Souvent confondus avec le Paraguay, l’Uruguay est coincé entre l’Argentine dont le fameux río Uruguay et le Brésil. Bref, c’est un pays de bord de mer, de forêts et très humide…

Bingo, en 1973, une dictature militaire se met en place à la fin juin, comme malheureusement dans beaucoup d’autres pays de ce continent (non non, personne ne tire les ficelles, tout est parfaitement naturel… un condor passe à haute altitude !)

Bref, assez rapidement, les Tupamaros, qui ne sont pas spécialement des gentils, prônent l’action directe depuis le milieu des années 60 et sont régulièrement emprisonnés, voir exécutés. Après une forte période de répression en 1972 entraînant la mort de nombreux combattants, neuf d’entre eux seront otages des militaires de 73 à 85 : 12 ans. Douze années détenus dans des geôles sordides, subissant des tortures permanentes et menacés régulièrement d’exécution, il passeront de caserne militaire en caserne, par groupe de deux ou trois, toujours les mêmes ensemble mais avec avec interdiction totale de communiquer. De manière assez incroyable, ils s’en sortiront !

C’est trois de ces personnages historiques que le film suit durant ces années d’horreur.

Malgré légères quelques erreurs (trop de routes goudronnées, acteurs en situations physiques pas vraiment sympathiques mais non dantesque comme un amaigrissement aiguë tel qu’on du l’être les vrais prisonniers), le film transmet parfaitement cette sauvagerie humaine, tant physique que morale. On voit que malgré quelques actions humanitaires et des familles, rien n’y a fait.

Comment sors t-on un tel emprisonnement, d’un tel rouleau compresseur ? Pas toujours très bien et souvent il faut laisser du temps au temps…

Les trois personnages que le film suit tout au long de leur douze années auront par la suite un destin assez exceptionnel. Il faut dire que le mouvement Tupamaros est quasiment le seul mouvement révolutionnaire en Amérique du Sud a avoir pris un virage démocratique, ici début 1985. José Mujica (acteur Antonio de la Torre) sera le 40e président de la République, Mauricio Rosencof (acteur Chino Darín) est journaliste et directeur de la culture de la mairie de Montevideo, enfin Eleuterio Fernández Huidobro (acteur Alfonso Tort) a été élu sénateur et député plusieurs fois avant son décès en 2016. D’autres membres des 9 ont été ministres, députés, sénateurs…

À noter que le fils de Ricardo Darín est parfait, comme les tous autres acteurs, bons et méchants. Bref, à voir tant pour la qualité de la mise en scène, la reconstitution historique que pour la force du message et des destins. Un film vraiment poignant.

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La ville folle

Il n’y a qu’une seule ville au monde qui a pris cette ampleur à cette altitude. Et plus cela va, plus elle est haute, sa banlieue l’a dépassé, c’est c’est ?

La Paz !

Capitale du gouvernement Bolivien (le gardien de la constitution est à Sucre), avec son alter égo El Alto, c’est un micmac incroyable d’immeubles, de tours, de maisons, de bidonvilles (plus tant que cela)… Si Santa-Cruz de la Sierra est officiellement la plus grand ville du pays, ces deux là qui pour le touriste moyen n’en forme qu’une seule est à un chouia prêt la plus grande ville, avec la moitié vivant à plus de 4000m et l’autre moitié dans des pentes incroyable descendant à 3000 m en bas…

C’est un binz incroyable et pourtant, la vie semble bien organisée, des marchés ici, des magasins là. Des micros (mini bis) en voici en voila et par dessus tout, des œufs tout neuf qui traversent la ville de part en part. On les verra ces jolis poussins mais pas encore ce jour…

Au Sud, tout s’arrête un peu brusquement sur une vallée de la Luna, un site ou rien ne vit et qui fait donc penser à l’astre de nos nuits, après la vallée se rétrécit et pars je ne sais où… Je me rends compte n’y être jamais allé et n’y en avoir jamais discuté sur place.

Un autre voyage, une autre expédition un jour pour découvrir le bas La Paz, le coté des soi-disant riches…

Ne pensez pas cependant avoir tout vu en trois photographies. Il y a d’autres vallées sur La Paz, avec aussi des images incroyables à garder dans un coin de sa tête.

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Le nouveau vieux banc

Parfois dans un parc, en pleine nature où dans un lieu incongrue, sont posés des bancs. Des petits, des grands, des vieux et des neufs. C’est très dépendant du coin, du maire qui veut ou non marquer de son empreinte le fessier de ses ouailles.

Dans le parc Libertador Simón Bolívar, un grand bonhomme qu’on retrouve un peu partout en Amérique su Sud et notamment en Bolivie, quasi au centre de la ville de Sucre, des bancs ont été posés ici ou là. Les bancs ont une gueule assez classe avec leurs accoudoirs avec un condor intégré.

Avec leur look rétro, on pourrait croire ces bancs des années 60 voire des années 80, voire des bancs d’avant guerre remis à neuf ! Le bonheur des photographies hautes définitions permettent de zoomer après coup même si ce coup là, j’avais aussi regardé avec mes deux yeux sur place et en temps réel.

Alors alors ?

Année 2004 ! Oups, je suis hyper déçus, je croyais avoir affaire à un pan de l’histoire de la ville ou du pays…

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Un château

Pour une fois, on va faire simple et court : où est-ce ?

Si je donnais une photographie du château en entier, cela serait bien trop facile, instantanée. Enfin, facile pour les français car pour un petit chinois ou un enfant argentin, peut être pas si facile que cela.

Il est fort ce château mais pas si fort que cela. Par exemple, il pourrait être américain. Or ce n’est pas un peuple fortiche pour ses châteaux en pierre, on a plutôt en tête fort Navarro qui est un ensemble de bric et de broc mais surtout de palissade de bois !

Afin de donner un indice capitale dans la quête du Graal, voici le petit pont de pierre menant à la coupe… La vue des arches devraient vous guider sur son époque.

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L’envers du Coq

Un jour viendra où j’aurais épuisé tous les titres possibles autour du fameux col. Faut dire que c’est une fameuse porte d’entrée sur les cols Alpins. En vélo de route, il y a deux itinéraires possible :

Depuis l’an passé malheureusement, une coulée de boue a bouché la route coté Saint-Hugues. Les arbres se sont mis en travers, le torrent à pris la tangente sur la route et a creusé son sillon.

Hop le pied à l’étrier, non le pied à terre, le vélo à l’épaule pour franchir le passage de moins d’une centaine de mètre. Le franchissement s’est simplifié avec les semaines, un sentier se créant, le torrent se faisant moins violent au fur et à mesure que l’été est arrivé. Cependant, difficile de sortir sans un pied humide et une chaussure mouillée sur les deux. Les pros du vélo de course carbone passent sur le flanc droit dans les pentes, ils s’en sortent secs mais avec quelques cotes et descentes gadouilleuses. Avec mon char d’assaut, je préfère le chemin direct plus amphibie.

Malheureusement, la commune, pas bien riche, n’a pas investi pour dégager la route rapidement, à croire que cela arrange un peu tout le monde que plus une voiture et de moto de route ne passent par là. Nous verrons un peu plus tard ce qu’il est advenu de ce passage un an plus tard, ayant pris quelques photographies plus récente dimanche dernier !

Suspens…

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Une mouette des Andes

J’étais partis pour écrire «La mouette des Andes» puis je me suis ravisé. Ce n’est pas possible, il n’y en a pas une, il y en a plein ! Je ne suis même pas sur que toutes ces photographies figent la même mouette… mais c’est probable vu l’unité de lieu et de temps de celles-ci prises vers 16 h début août 2018 dans le détroit étroit de Tiquina reliant les deux rives boliviennes du lac Titicaca.

Je me suis demandé si j’avais bien affaire au chroicocephalus serranus. En effet, les photographies le montre très souvent avec une jolie tête noire. Or ce n’est point le cas ici. Cependant, certains sites comme oiseaux.net le montre presque tout blanc avec un petit point à l’arrière de l’œil, comme ici. À priori, d’après ce même site, sur une autre page web, la tête ne deviendrait noire qu’en période nuptiale. Nous allons donc dire que ce n’est pas le cas pour notre mouette présente.

On vole on vole mais comme nous tous, on se fatigue… Superbe amerrissage final pour reprendre son souffle par la gaviota andina et pourquoi se manger une petite sardine !

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Petit shopping à 4360

Ces dernières années, le tourisme a beaucoup augmenté dans le Sud Lipez. Bilan, le nombre de personne devant dormir au abord de la laguna Colorada a explosé. Enfin, étant à plus de 4000 m d’altitude avec des températures pouvant atteindre -15° la nuit l’hiver (au mois d’août), nous restons dans un tourisme de niche et non un tourisme de masse. Pas de car amenant par centaine les personnes. C’est ainsi dans ce grand coin de Bolivie.

Les boliviens ont donc construit un petit village sur les hauteurs de la laguna, quasi invisible depuis cette lagune qui est une merveille de la réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa. Les maisons sont en terre, ainsi que le sont toutes les maisons traditionnelles dans ce secteur, sont sans étage. Quelques groupes électrogènes fonctionnent en tout début de soirée mais rapidement, la nuit noire reprends ses droits.

Qui dit village dit petit magasin, shopping à 4360… J’ai profité de l’éclairage fabuleux pour faire des photographie à la lumière montante (les ombres sont clairement du lever du soleil et non du coucher pour les personnes connaissant le site, le petit volcan – Cerro Pupucita – 5690 m – en arrière étant au nord ouest du village).

Rien de mieux qu’un petit autoportrait pour conclure !

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