Sombre clair

S’il y a quatre saisons dans nos contrées, c’est que l’axe de rotation de la terre n’est pas orthogonal au plan de l’éclipse de son tour autour du soleil. En simple, il y a deux axes de rotation, l’un sur lui-même et l’autre autour du soleil et c’est deux axes ne sont pas parallèles.

Ainsi, le monde est très différent !

Et dans l’hémisphère nord, les jours sont les plus courts au solstice d’hiver puis se rallonge quelques jours après. En effet, le solstice tombe le 21 ou le 22 décembre, parfois le 20 et très rarement le 23. On considère que les jours rallongent à partir du 25, d’où le fait d’avoir posé le jour de Noël à cette date, afin de marquer la naissance de la prochaine année. Entre temps, que se passe-t-il durant cette période sombre ? « Sans l’aide d’outils et de méthodes plus sophistiquées, la datation du solstice présente de trois à cinq jours d’imprécision ». En clair, il est impossible de voir une modification avec un simple sextant ou un astrolabe… Historiquement, par manque de précision, le jour du solstice était tout simplement interpolé, l’humain n’étant pas capable de mesurer une mesure !

Ces temps-là ont bien changé, avec l’aide des satellites, des ordinateurs, de la Lune et des horloges atomiques, la précision va bien au-delà de l’optique et de la mécanique des lunettes anciennes… Ce n’est pas un petit jour de doute, mais une seconde de précision que donnent les tables de l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides. Tout cela est devenu si facile qu’il n’y a plis de magie, de mystère. Des choses semblent désormais évidentes alors que notre corps n’y voit que du feu.

Selon l’éclairage de l’instant, indépendamment du jour, une ruelle peut-être lumineuse ou noyé dans la pénombre, comme ici à Bonifacio un jour de printemps 2010. Il aurait été drôle que les photographies soient prises lors d’un équinoxe !

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