L’épopée du général San Martin

20140607_161159_0016_pfz200En France, difficile en ce 18 juin de ne pas avoir une référence au général de Gaulle. A chaque pays, à chaque époque son généralissime. Parfois celui-ci devient président, dictateur (Franco), simple citoyen ou persona non grata

Qui connaît en métropole José de San Martín, certainement pas moi qui passait pourtant dans son avenue au parc des Buttes-Chaumont tous les jours à une époque déjà lointaine ! Les habitants de Boulogne sur Mer ? J’en doute et pourtant il est mort la haut après y avoir vécu deux ans dans un certain anonymat. D’ailleurs, à ce jour, la page web de la ville sur Wikipedia n’en parle pas.

Mais qui est ce général ? Vous connaissez Simón Bolívar mais non Bernardo O’Higgins.  Pourtant c’est le trio qui a très grandement participé à l’indépendance de l’Amérique du sud, Bolivar dans les pays du Nord et San-Martin pour toute la partie Sud. OLYMPUS DIGITAL CAMERAAprès avoir organisé son armée dans la région de Cuyo, autour de Mendoza, il franchit les Andes et libéra le Chili mais refusa le titre de gouverneur qu’il laissa à O’Higgins. Puis, il monta libérer le Pérou en prenant la ville de Lima et gouverner le pays pendant un an avant de tout abandonner à Bolívar pour retourner en Argentine.

Interdit à Buenos Aires où pourtant sa femme se mourrait, les 27 dernières années de sa vie sont un exil à droite et à gauche, la plupart du temps en Europe. Ses restes ne sont rentrés au pays que 30 ans après sa mort… ou il est désormais un héros ! Dans la région de Mendoza, pas un village sans son nom quelque part. A Mendoza même, il est omniprésent.

Deux monuments : Le Cerro de la Gloria au dessus du parc San Martin et el Manzano Histórico, à 50 km plus au sud…

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