Le festival de l’œil fou

845955_f322c6611aca42ce849e29703515645d.png_srz_p_148_154_75_22_0.50_1.20_0.00_png_srzAfin de préparer le printemps, quoi de mieux qu’un petit festival de cinéma du film latino espagnol… C’est la chance qu’on eu les Grenoblois via le festival OjoLoco du mardi 10 mars au dimanche 22 mars grâce à l’association étudiante Fa Sol Latino, en partenariat avec le Cinéma le Méliès et la Cinémathèque de Grenoble. Si vous n’êtes pas sur Grenoble à  ce moment là, ben c’est triste !

346941.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxComme notre agenda est assez chargé, impossible de tout voir malheureusement. Nous avons donc visionné dans une salle comble Les Nouveaux Sauvages de Damian Szifon, un film argentin de 2014. Fantastique. Le film est une suite de six tableau de personnages partant en sucette suite à l’exaspération face à l’argentine moderne (ceci dis, le sujet est assez universel pour pouvoir se produire aussi chez nous). Les instincts primitifs resurgissent et sont livrés brut de brut à l’écran. Parfois, c’est si gros que l’intégralité de la salle a explosé de rire face à la tension accumulé ! Le film démarre très fort sur une scène aérienne inattendue (mais malheureusement d’actualité). Il quittera un temps la capitale Buenos Aires pour aller s’aérer sur la superbe route RN68 reliant Cafayate à Salta avant d’y revenir rapidement dans une succession explosive. Avec un tel déchaînement, seul un bouquet final pouvait clôturer cette magistrale œuvre.

097504.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxPlus calme, La Paz de Santiago Loza, un film argentin lui aussi de 2014 peint le portrait d’un jeune homme, Liso, venant de sortir d’un hôpital psychiatrique. Issus d’une famille de la classe moyenne, il va tenter de se reconstruire avec l’aide de sa mère mais surtout de sa grand mère et de la domestique bolivienne. Malgré le titre, quasiment toute l’intrigue se passe à Buenos Aires mais cela ne lui retire rien de sa qualité. La Paz, c’est un mot, c’est un peu l’appel de la forêt qui permettra peut être à Liso de reprendre pied. Pas d’effet spéciaux, pas de gros budget, c’est un peu un drame à la française, minimaliste, comme on les aime bien !

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