Jean-Paul Albert

Parfois au détour d’une visite, d’une promenade, on tombe sur un artiste de rue qui vous touche plus particulièrement. Ce fut le cas ce jour là à l’entrée de la porte principale de la magnifique Carcassonne.

Et Jean-Paul Albert est de ceux-là !

Dès les premières notes, il y a un truc de spécial. Tout est nickel, fluide, parfois presque trop, aux antipodes de certaines musiques que j’aime bien ! Cela dit, dans le décors pittoresque des remparts de la ville, ses balades musicales nous transportent dans des rêves éveillés bien réels. Les accords glissent sur les roches, se réverbèrent ici ou là, et remplissent au final tout l’espace.

Il y a forcément un truc !

Sa guitare a une sacré gueule, un manche super long tout tordu sur le bout. Et puis elle a 10 cordes, ou plutôt 6+4 cordes ! Il y a 4 cordes dites sympathiques. Ce sont des cordes supplémentaires, on ne joue pas vraiment dessus, elles résonnent toutes seules et multiplient les harmonies. Ainsi un instrument semble remplir une pièce à lui tout seul. J’avais découvert la sympathie des cordes auprès d’une Nyckelharpa il y a quelques années de cela, mais cela est un autre histoire, bien belle elle-aussi…

Bonus : au cours de mes pérégrinations pour écrire ces quelques lignes, je suis tombé sur Estas Tonne, un guitariste qui n’a pas besoin de corde sympathique pour l’être ! Je vous laisse le découvrir et de mon coté, j’espère le croiser un jour au grès du hasard.

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