Le tableau rouge

Je crois que cela se passe quasiment de commentaire ? Voila un coucher de soleil comme certaine personne en voit peut être souvent mais moi pour ainsi dire jamais. Jamais au grand jamais et pourtant, ce jour là, j’étais bien là derrière le déclencheur…

Un 29 novembre 2017 !

Évidement il ne faut pas avoir les pieds sur terre pour la faire. Mais guère besoin d’aller sur Mars, aussi loin, pour avoir ces rouges intenses. D’ailleurs, la même image à la même heure sur Mars est bleu. Mais bon, Mars, il faut que cela soit rouge, cela percute mieux dans notre inconscient.

J’étais donc en avion !

En provenance du sud, nous avions traversé depuis nos cieux les Bas de France depuis Cannes jusqu’à Lyon Saint-Exupéry sans trop regarder dessous la grande mer de nuage. Il faut dire qu’à l’ouest, coté soleil couchant, les traces et les nuages se mêlaient et s’aimaient à nous en écrire un message de tendresse ou de détresse ! Les équations d’Euler de la mécanique des fluides nous calligraphiaient un mot dans un pur style asiatique. Un véritable chef d’œuvre d’art éphémère sous nos yeux se dessinait.

Je ne suis pas sur que nos amis pilotes de ligne aient tous une âme d’artiste mais avec leur grand crayon à réacteur, il y a eu ce jour là une symbiose inconsciente des cellules de ces corps répartis proche de la perfection.

C’est pas au moyen âge qu’on voyait cela !

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