The Pros And Cons Of Hitch-Hiking

Cela fait un bail que je n’ai pas fait la promotion pour une musique et pourtant, de la musique, j’en fait quasiment toutes les semaines ! Je vais donc promouvoir un album d’un autre siècle mais bien plus moderne que ce dont je suis capable d’émettre sur ma petite boite à bretelles.

Voici donc les avantages et les inconvénients de l’auto stop !

En 1984, cette petite bombe sors sur les ondes, pas encore de toiles à l’époque. La pochette fait des ravages et aurait a priori desservi les ventes. Tant pis pour les non initiés qui s’arrêtent à ce genre de puritanisme mais vont se gargariser devant certaines statues du Louvre… Imaginé par un seul homme dès 1979, les autres membres du groupe Pink Floyd lui préfère The Wall. Les deux sont des concepts albums ayant de nombreux points communs, l’histoire commence donc à la première piste et finie à la dernière. Roger Waters ressort alors son idée pour de son premier album solo en poussant le concept à n’avoir en pratique qu’une seule piste de 1 h 07 min. Partiellement inspiré par l’œuvre de George Orwell depuis Animals, l’année 1984 n’est peut être pas complètement choisie au hasard ?

L’album parle ainsi des tribulations des rêves d’un homme une nuit : rêve d’une autre vie avec une autre femme… Évidement tout cela va partir en sucette avec des trahisons, de la folie et tout ce que la nature peut faire en bien mais aussi en mal ! Un album n’étant pas que du texte, ce n’est pas un roman, on reconnaît la patte Waters qui marquait déjà pas mal l’ensemble des CD de Pink Floyd. Cependant, c’est aussi différent. Eric Clapton à la guitare et David Sanborn au saxophone apportent une richesse nouvelle aux compositions.

Qui n’avait jamais rêvé de voir Clapton sur le mur ?

À notre époque BlaBlaCar, n’avoir jamais écouté cette musique est une lacune impensable.

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Courbes de niveau

Déjà mi-janvier et pas la moindre neige en plaine cet hiver. Il pleuvait cet après midi à 1600 m d’altitude sur le plateau du Vercors. Le climat pars en vrac… Que sommes nous en train de faire ?

Dans une petite mare, pas tout à fait un mare d’ailleurs car il s’agit d’un déversoir d’eau de pluie, un boitou comme on disait en Normandie lorsque j’étais encore tout petit, il restait assez d’eau début janvier afin qu’elle gèle. Et que se passe t-il lorsque le niveau de la mare baisse plus vite que la glace ne se crée ? Elle casse, tout simplement…

La mare ? Non la glace !

On a ainsi un effet courbes de niveau qu’on imagine dans un paysage sans jamais les voir en vrai, sauf a être en voyage dans les anciennes montagnes andines, chinoises ou malgaches cultivées en terrasse. Ici, tout est à nos pieds. Pourquoi faire des milliers de kilomètres en avion alors que la beauté est sous nos pieds.

Quelques bulles, quelques cailloux, quelques éléments de verdures se mêlent au verre aqueux de la surface dure. Les perturbations et défauts ne le rendent que plus esthétique. Le verre parfait n’est beau que sur nos vitres car il se fait oublier de nos yeux tournés vers le lointain…

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Autocactus en ombre portrait

Impossible de lever les deux bras, il faut bien que je tienne l’appareil photographique et que mon doigt appuie sur la gâchette à l’instant précis. À moins que, peut-être qu’avec le retardateur, il doit être possible de… Enfin, un autoportrait doit être réalisé par soi même, c’est donc amusant de capter le moment du déséquilibre méritant une image éternelle.

Pas de trucage dans les couleurs, la taille du cactus… Tout ceci est bien réel, a déjà existé et existera encore (référence à une très bonne série de science fiction – la meilleure – de la seconde moitié des années 2000 que je vous laisse deviner) que ce soit au lever du soleil comme ici ou au coucher quelques heures plus tard. Nous sommes à 3700m d’altitude sur l’île d’Incahuasi située grosso modo au centre du salar non circulaire d’Uyuni. Les étendards dressés vers le ciel de l’île doivent être les cactus les plus photographiés de Bolivie si ce n’est du monde !

L’idée initiale ayant germé dans cette vue d’artiste (oui les chevilles gonflent) est de me projeter sur une surface qui semble au premier abord plate ou plutôt tubulaire alors qu’en réalité, je suis projeté sur des milliers des pics pointus. Nous sommes donc à mille lieues d’une projection plane et assez simple de type Mercator. De loin, l’impression est tout en rondeur comme le cactus lui même, de près, au zoom, le corps est déchiré sur un immense jeu de Mikado injouable.

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L’éléphant noir

283 ans. C’est environ l’âge de cet éléphant posé sur au centre de la Piazza del Duomo à Catania. Cette petite ville fait régulièrement parlé d’elle car elle et son aéroport sont au pied de l’Etna et comme celui-ci était de nouveau actif à Noël, elle était en une des journaux.

Impossible de rater cette place. C’est le point de regroupement logique d’un groupe avant d’aller manger dans un restaurant le soir. Ce n’est pas ce qui manque, les bonnes et les moins bonnes fourchettes. Par exemple, les restaurants autour du marché au poisson, hyper touristique, m’ont semblé bien meilleur que la médiocrité que j’attendais.

Revenons à notre éléphant. Tout noir, il ne craint pas le soleil. Une colonne en granite de 3,66 m de haut est posé sur son dos. On se demande comment tout cela tiens en équilibre depuis tout ce temps, surtout avec les secousses sismiques régulières.

Il y a tout pleins de légendes à Catane pour tenter d’expliquer la présence des éléphants que la ville a d’ailleurs mis sur son écusson dès 1239. Évidement, on pense tous aux éléphants de Carthage (Hannibal – 218 av J.-C.) mais il y en bien d’autres… Pour la couleur, ne cherchez pas midi à quatorze heure, c’est du noir de lave. Elle a coulé en abondance sur la ville en 1693 obligeant à une reconstruction quasi totale. Or notre éléphant noir serait de 1735, soit toute juste 40 ans après.

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Une nouvelle année

Que sera cette nouvelle année ? Nul ne le sait. C’est encore très flou. Il est toujours possible d’essayer de prendre des photographies nettes, plus on zoome, moins c’est clair. On arrive toujours sur le grain qui n’était pas prévu dans l’engrenage. Et hop, ça tourne dans une direction inconnue, nouvelle, parfois prometteuse, parfois moins réjouissante.

Cette crèche de Noël a été prise en Argentine par 35° à l’ombre. Nous avons tellement associé la nativité à la neige qu’il est compliqué de penser à celle-ci sans froid. Pourtant, même s’il fait froid en Palestine en hiver, il ne devait pas neiger toutes les fins et débuts d’année il y a 2000 ans… Réchauffement climatique ou pas, l’âge de glace était déjà loin derrière, oublié alors de tout souvenir humain !

A San Juan, il est possible de mettre son propre bébé dans le berceau. Ainsi cette métaphore de lumière est bien plus réelle avec un petit cœur (pas si petit que cela) qui bat en son centre…

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Cicatrices

L’année 2018 aura été pleine de bonnes surprises, de beaux voyages et laissera quelques cicatrices qui nous resterons sur la peau.

Une belle écorchure arriva à mi année. Un petit soleil et plouf, aux urgences… Heureusement, une petite plaque en titane quelques jours plus tard, un peu de fils et des points de croix et tout est presque réparé. Juste éviter de trop prendre le soleil, le gros, le balèze de juin et de juillet sur la zone. Mais heureusement, un autocollant, oups, un pansement nous protège de celui-ci. Dommage que ce jour là, le pansement n’était pas un peu plus grand !

Une seconde cicatrice, bien plus effrayante, un gouffre de tristesse arriva fin novembre. Mon neveu décida de nous quitter, un jour, brutalement. Nous pouvons essayé de mettre des mots, d’essayer de comprendre mais à vrai dire, on aimerait juste remonter le cours du temps afin de modifier très légèrement sa trajectoire, afin d’éviter cet écueil. Il est cependant là tous les jours du lever au coucher du soleil. Pas de pansement pour tenter de cacher, pas de titane pour ressouder les morceaux, juste le temps qui passe plus fort que le chagrin.

Cependant, Guillaume, je ne t’oublierai pas dans mes cicatrices 2018… Je te transporte tous les jours un peu avec moi.

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Le père Noël rayé

Avec les fortes pluies, il est préférable de se protéger la tête contre les cheveux humides.

Tête mouillée, gorge encombrée !

Tu images le père Noël cloué au lit par la grippe, rayé de la carte durant cette fin d’année, c’est tout bonnement inimaginable…

Heureusement, si on ouvre les vannes, ça dégage fort, instantanément les narines, les bronches et les intestins.

Bon appétit !

Il faut savoir que cette petite borne, la numéro 095, remplace une borne plus ancienne, placée à 10 m de là, au pied des commerces. La borne était soi-disant non conforme. Pourtant, l’ancien modèle était bien plus récent que notre fameuse borne incendie située au beau milieu de la piste cyclable… Pourquoi ne pas déplacer une ancienne borne situé désormais au milieu du chemin (piste cyclable) qui risque à tout moment d’être emportée par un véhicule et permettre ainsi le jaillissement du geyser de plusieurs mètres de haut et choisir de déplacer une borne qui ne gênait absolument personne, n’étant ni dans un passage, ni dans la proche sortie d’un magasin ?

Du coup, cette borne rouge est donc désormais au milieu d’une platebande. By by les petites fleurs en cas d’incendie. Certes, ce n’est pas la priorité en ces cas là mais, pour bien connaître le quartier, ce ne sont pas les mètres carrés qui manquent dans le coin. Il est donc dommage d’avoir justement choisi une des rares jardinières municipales du coin…

Le génie civil est un sport aux règles parfois inextricables.

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Le grand pic

Pour une fois, je n’ai pas été cherché midi à quatorze heure, l’image du jour est sous nos yeux tous les jours. Enfin presque tous les jours… beaux ! En effet, si nous effectuerions des statistiques des dernières semaines, je ne donnerais pas cher sur les gros pourcentages, ou alors le soleil était seulement là les jours ouvrables et lorsque j’étais en réunion dans des salles semi-closes !

Évidement, le joli sommet en évidence est le Grand pic de Belledonne, point culminant du massif du même nom avec ses 2977 m d’altitude. Sur la photographie, le grand pic est presque la plus basse pointe visible, effet d’optique et de perspective garantie.

En écrivant ces lignes, je me rends compte que je ne suis jamais allé au sommet. Il faut dire que ce n’est pas si trivial que cela de monter en haut. Il y a même a priori un rappel à faire lors de la descente. Donc matériel d’alpinisme obligatoire dans le sac et sur soi. On trouve aussi un topo pour le faire à skis, coté D (difficile). À voir par où cela passe exactement car sur le topo, on traverse manifestement des barres en face Est ! La face Nord n’ayant jamais de neige, ce serait plutôt le royaume du BASE jump

Au final, comme 99% des personnes, je ne suis allé qu’à la Croix de Belledonne, légèrement en dessous à 2926 m, qui se fait en basket en fin d’été et en plus grosse chaussure avant (il reste souvent de la neige sur la dernière pente en juillet).

Entre la croix et le pic, c’est justement un système en dents de scie !

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L’arrête sud du Mururata

Retour en Bolivie mais 20 ans en arrière, avant que les enfants naissent puis grandissent… Les voyages ont alors un volet touristique et un volet Alpin, ou plutôt Andin dans le cas présent. Afin de s’acclimater pour l’ascension d’un 6000, quoi de mieux que de faire un 5000 plat ! Cela peut paraître surprenant mais il y a bien des hauts sommets plats.

Le Mururata est un des sommets de la magnifique Cordillère Royale. Son altitude a seulement 5871 m au dessus du niveau de la mer n’en font pas un des géants des Andes. C’est d’ailleurs le numéro 19 dans l’ordre de taille du massif, loin derrière son voisin tout proche et tête de liste : Illimani (6438 m). Pourtant, c’est un sommet très intéressant.

  • Il n’y a pas trop de monde dessus. Ainsi, on en fait l’ascension en se plaçant en symbiose avec la nature. Personne devant, personne derrière. C’est le pied.
  • La voie normale est un faux plat montant qui dure des heures. C’est excellent pour l’acclimations. Après ce sommet, on irait presque courir à 4500 !
  • Il est possible de se faire déposer au bout de la piste au site dit des Antennes. On escalade alors une voie facile (2 à 4 maximum) menant à un col sur une crête. On rejoint ainsi le glacier sans devoir en remonter tout le bas. Ce petit col est un bon endroit pour y poser son bivouac avec tente et réchaud…
  • Le glacier est (était) peu crevassé et celles-ci étaient bien visibles entraînant un risque d’accident au fond d’un trou assez faible. Cependant, y aller encordé est tout de même plus que prudent !
  • La vue du sommet est grandiose. Après lui, c’est la grande descente vers la forêt infinie amazonienne.
  • Autant la voie Nord est facile, autant la voie Sud, celle qu’on image aisément sur la photographie ci-dessus avec cette vue de l’arête Sud, est une voie de grande difficulté, mais certainement de toute beauté.
  • On a l’impression à chaque foulée de marcher sur un immense réservoir d’eau douce suspendu entre ciel et terre à plus de 5000…
  • Une fois au sommet, on regrette de ne pas avoir monter les skis histoire de se faire une petite descente sympathique et sans réel danger.
  • Une fois en bas, il est possible de rejoindre par la piste (4×4) le petit village de Palca situé pas bien loin. De là, des bus des transports public vous ramènent sur La Paz. C’est donc un sommet relativement accessible.

Cependant, ces derniers 40 ans, le Mururata a déjà perdu 25% de sa surface enneigée. Son jolie chapeau blanc pourrait bien disparaître au cours du siècle à cause de notre fichu changement climatique.

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Le détroit de Tiquina

La route entre La Paz et Copacabana franchit le détroit de Tiquina sur le lac Titicaca sur sa partie Bolivienne. Pour le moment, aucun pont ne vient au secours des voitures et des camions. La seule solution pour passer est donc de monter sur un bateau.

Le lien maritime entre les deux rives, entre San Pedro de Tiquina et San Pablo de Tiquina est parfaitement bien rodé. Pour les piétons, des petits bateaux à moteur et pour les véhicules, des barges. Certes tout cela ne semble pas très professionnel dans le sens moderne du terme mais permet à chacun d’avoir sa machine et une partie des gains. Une espèce de communisme capitaliste avant l’heure.

D’ailleurs, les habitants ne veulent pas d’un viaduc !

La petite navette que nous avons emprunté avait au moins 30 ans d’âge si ce n’est plus (difficile de savoir la durée de vie réelle des engins sur ce lac de haute altitude). Je me demande si ce n’est pas la même qu’il y a 19 ans, en août 1999… tant le bateau, le pilote et moi même avons tous vieilli bien pareil !

Pour quelques Bolivianos et quelques minutes, on (les piétons) passe ainsi en toute sécurité d’un coté du lac sur l’autre.

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Paris grisâtre

La capitale semble passer un mauvais quart d’heure tous les samedis. En effet, malgré la couleur jaune amenée par certains gilets, c’est le gris qui semble dominer.

De mon coté, je suis passé deux fois par Paris fin novembre dont une fois légèrement à la périphérie, à Meudon pour être précis. Aucune des deux journées m’ont permit de voir le soleil. Le jour le plus critique fut ce 22 novembre.  À deux heures de l’après midi, la tour était invisible, je n’ai pas pu la mettre dans la boite, je ne savais plus où elle était. À quatre heure, elle soulevait le bas de sa jupe comme une belle dame de 130 ans fière de ses fines gambettes !

Ce superbe point de vu sur Paris, il est possible d’en avoir un équivalent depuis de très nombreuses fenêtres des multiples maisons de Meudon. Pour ma part, aucun logement dans cette banlieue là, juste une visite de courtoisie au centre du CNRS qui possède sur les coteaux de cette colline un magnifique petit château entouré de vieux locaux en béton, peu avenant, dans lesquels nous étions accueilli. Heureusement, la vue de la belle bâtisse, la terrasse surplombant Paris donnent envie de revenir dans ce petit coin de calme, mais une journée pas plus !

Attention, la recherche possède aussi un autre château, sur le haut de la colline, géré par l’Observatoire de Paris (établissement public depuis 1667 tout de même).

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San Pablo sur un fil

Hop, il est midi trente dans le Sud Lípez en ce 14 août 2018. Il fait grand beau, nous avons laisser les nuages en provenance de l’immensité de la plaine de l’Amazonie au loin… À 4240 m d’altitude, nous sommes vraiment monté sur l’Altiplano Bolivien. Finit les rivières, finit les arbres, place au désert semi arides des hautes altitudes.

Place au repas.

La pause a donc lieu dans le très rural petit village de San Pablo sud lipez. Un village tout en adobe et électrifié. C’est justement sur ce point que porte les photographies du jour. On y voit le réseau assez simple comparativement à celui des villes ainsi que le bidon gris faisant office de transformateur en haut d’un pylône en bois. Si on y regarde de près, il n’y a qu’un seul fils haute tension en haut de ce mat.

Comme vous suivez ce blog au jour le jour… Vous vous dites, mais c’est bien sur !

Évidement, la solution Australienne est ici utilisé pour déployer l’électricité jusqu’à ce village. Comme les électrons ne se promène pas dans l’air, et qu’il n’est pas raisonnable de stocker trop d’électron dans un petit village sec (risque de claquage très rapide), le chemin retour des électrons à leur point de départ passe par le sol, tout simplement.

La distribution basse tension dans le village se fait à l’aide de deux fils, l’un non protégé et l’autre sous gaine plastique. Il n’y a pas de petit économe. Par ailleurs, vu le faible taux d’oxydation des fils, c’est un très bonne idée pour limiter l’impact carbone de ce réseau amenant la modernité et la magie de électricité chez soi (et tous les défauts de nos sociétés actuelles).

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L’usine à dinosaure

C’est le premier article d’une série je pense car ce n’est pas en quatre images qu’on va pouvoir faire le tour du petit musée. Car si celui-ci est petit, le site environnant est grand, immensément grand. En effet, une entreprise de génie civil, Fancesa, exploite une carrière à la périphérie de la ville de Sucre en Bolivie, à 5 km du centre ville. L’objectif est de fabriquer du Ciment.

Et puis, le coup de pioche magique !

Bingo, des traces de dinosaures… Si la découverte des premières traces de dinosaures sur le site date de 1985, l’étude scientifique a lieu seulement à la fin des années 90. L’entreprise poursuit l’exploitation du site en essayant minutieusement de dégager la paroi sur laquelle les traces de pied se promènent. Car c’est cela la magie de la carrière de Carl Orko, plusieurs milliers d’empreintes de pied formant plus de 400 traces d’au moins 8 espèces, des gros et des plus petits.

En 2006, l’entreprise Fancesa construit un parc d’attraction, Parque Cretacicosur une colline non encore arasé au milieu du site. Si les quelques dinosaures reconstitués grandeur nature ont un peu vieilli en 12 ans, le site titanesque est impressionnant !

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Petite pollution entre amis

Alors que la mode est au gilet jaune alors que j’en porte un magnifique depuis six mois acheté trois francs six sous à Emmaüs… Alors que le prix du gazole est arrivé au même prix que l’essence… Alors que la grogne se généralise partout mais sans coordination générale nulle part… Alors que.

En face de moi, voila ce que je vois !

Peut être faut-il se réveiller ? La planète pars en sucette, le réchauffement est là, la pollution de l’air est présente, insupportable dans de plus en plus de ville au monde. Que dis Jean-Marc Jancovici dans ses bouquins, un truc très simple. Si on veut changer les habitudes et modifier nos comportements vis à vis du pétrole, il faut que celui-ci, notamment le prix à la pompe à essence, augmente plus vite que le coût de la vie. Ainsi, chaque année cela fait de plus en plus mal et donc, il est possible d’espérer que la société et la population évoluent dans un calme relatif.

L’alternative me semble assez simple. Tout report entraînera assez rapidement des émeutes de plus en plus violentes et incontrôlées.

Le risque de voir nos sociétés s’écrouler d’un coup avec un retour de plusieurs siècles en arrière en quelques années est plus que possible, c’est même probable. C’est ce qui s’est passé il y a 1500 ans avec l’abandon par les Romains du sud de l’Angleterre…

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Borne incongrue

La métro (l’agglomération de Grenoble Alpes pour les intimes) a décidé de mettre à jour la piste cyclable Grenoble Meylan en la passant au format autoroute cyclable. C’est une très bonne idée.

Elle était déjà globalement dans un très bon état et format sur une grande partie de l’itinéraire. Ce n’est donc pas une dépense démesurée. Au niveau de la crèche des Buclos, les voitures qui entraient et sortaient pour la dépose des enfants mordaient malheureusement presque à chaque fois sur la piste. Solution, une séparation centrale avec d’un coté les voitures et de l’autre les vélos (et piétons sur cette petite portion, mais la piste est alors plus large).  Tout serait donc bien dans le meilleur des mondes.

Cependant, dès qu’on tourne l’œil de l’autre coté, c’est moins fun. La borne incendie hors d’âge (la métro en a remplacé et déplacé de 20 m une d’un modèle bien plus récent en face de chez nous car l’ancienne n’était plus au norme) qui était avant sur le coté de la piste se retrouve au milieu ! Manifestement, une ligne blanche va être tracée au sol avec d’un coté les vélos et de l’autre les piétons.

Mais cela ne tiens pas la route…

Plusieurs kilomètres de piste ont été rénovés, goudronnés à neuf, des bordures en béton ont été posées quasiment tout du long et on ne déplace pas une borne de 3 m ? Au premier plantage de vélo, ce qui ne va pas mettre des années, une petite pelleteuse cassera le goudron encore neuf pour faire une tranchée et déplacer cette borne…

Il est toujours étonnant de constater un objet incongru vissé consciencieusement dans le sol au milieu d’une autoroute. Ce qui passe pour les vélos ne passerait clairement pas sur l’A40, même sur une bretelle d’accès secondaire !

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L’AutoPista

Une autopista est ce que l’on appelle autoroute en Espagne et en Amérique du Sud. Son usage est en général payant. Cependant, il y en a une qui est spéciale, c’est la Autopista avec un A majuscule. Enfin bon, c’est moi qui l’appelle ainsi…

Il s’agit de l’autoroute à deux fois une voie qui partait de La Paz pour monter à El Alto. Le gouvernement Bolivien, au travers de l’ABC (Administradora Boliviena de Carretaras) est en train de la doubler depuis 2016 afin de la passer à deux fois deux voies. Cette autoroute est une voie ancienne qui existait déjà il y a 20 ans (elle a été inauguré en 1977). Elle découpe les pentes descendant de l’Altiplano en deux, le dessus et le dessous. Avant et encore maintenant, les gens traversaient n’importe comment l’autoroute mais des ponts et des passerelles pour piétons sont en cours de construction tout du long. En fait, cette petite autoroute de 13 km seulement a le droit à sa page Wikipedia. Le must le plus ultra !

Elle n’est pas si raide que cela. L’autoroute serpente sur les coteaux et la pente moyenne est d’environ 3%. Rien à voir avec la côte de Laffrey au dessus de Vizile avec une pente à 12% et quelques tronçons montant à 18 %. Cependant, il faut remettre cela dans le contexte des voitures et des camions boliviens de l’époque (et parfois encore d’aujourd’hui pour les bus et les camions) et il est alors en effet préférable de ne pas avoir trop de pente si on ne souhaite pas un cimetière de tôles froissées sur le bas.

Le péage est à la montée et en haut, juste avant de basculer sur l’Altiplano. Pas de péage à la descente car il n’y a pas de place… Parfois les villes denses et sans place ont du bon !

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Trouée de coquelicots

Voila des couleurs sympathiques qui ne sont pas de saison au milieu de ce champ. En effet, des teintes rouges, nous en avons mais plutôt avec les feuilles des arbres, notamment des platanes environnants… Mais dans les champs de foin, ni de grandes herbes vertes ni trop de fleurs à cette période.

C’est que nous sommes à cet instant photogénique au printemps 2018, à la recherche des bébés cygnes dont on ignorait encore l’existence ! Lorsqu’on vient d’Ugine, avant d’arriver à vélo au bord du lac d’Annecy, il faut franchir le col en très faux plat montant et descendant de la fameuse trouée de Faverges. Parfois, on ne sais pas si l’eau coule à droite ou à gauche mais à un moment donné, sur le trajet, il n’y a plus d’eau et cela change de sens…

Ah le rouge merveilleux du coquelicot, c’est si beau un champ tacheté de sang. Mais pourquoi donc aseptiser nos campagnes alors que ce n’est qu’un bonheur pour les yeux, et un plaisir pour nos papilles gustatives après le passage obligé de nos amis les abeilles.

Miel de coquelicot, c’est-y pas classe sur une tartine ?

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Une folie des grandeurs

Cela faisait des années que le télésiège de Crozats devait être changé. C’était un faux vieux 4 places non débrayable à l’allure d’escargot. Il ne datait cependant que de 1986. À cette époque là, à la fin des années 80, Poma fabriquait ces 4 places en série… et la station de La Plagne, comme toutes les autres, en avait acheté sur étagère.

Après 24 pilônes et quelques doigts gelés, on arrivait enfin dans un gare amont classique fixe, en gros juste une grosse poulie retour et hop, redescente du câble… Du coup, après deux ou trois passages, on allait voir ailleurs afin d’éviter la remontée trop lente mais surtout trop froide.

Puis après 31 ans de bons et loyaux services, la ligne a été remplacé en 2017 par une 6 places toute neuve et débrayable. Pour le skis, le succès est au rendez-vous. Pour la vue, il y a bien moins de pylônes, plus que 11. Il est clair que dans les années 80 et 90, Poma et consort vendaient du mètre linéaire de pylône… Certes, la réglementation n’était pas la même !

Mais il n’y a pas que les pylônes, il y a aussi les crêtes !

Et là, le haut blesse carrément. Pourquoi avoir conçu dessus un bâtiment aussi énorme dans un lieu de passage où pas grand monde ne s’arrête plus de 5 min ? On peut lire sur un blog privé au demeurant très intéressant : « La gare d’arrivée, qui ne peut pas être aussi légère que l’actuelle a été pensée pour s’intégrer au mieux à la configuration du terrain ». Je ne sais pas qui a pensé cela mais depuis la vallée d’en face, on ne parle pas d’intégration environnementale mais on voit parfaitment l’intégration d’un cube artificiel posé sur une arête !

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Pueblo Fantasma

C’était l’un des villages les plus haut du monde, en tout cas des Amériques et de la Bolivie en particulier. À 4690 m d’altitude, cela ne rigole plus. Comme l’affiche posée au centre du village l’indique, +12° de température maximum le jour et -14° la nuit sur l’année. C’est chaud chaud comme condition de vie. Cela vous tente d’y passer une petite année, voire plus ?

Bref, ce petit village ne fait pas fanstamer les maillots de bains !

Et pourtant, une heure, le temps d’une visite, il est bien sympathique même s’il n’y a plus aucun habitant depuis des années sauf peut être quelques fantômes ici ou là que nous n’avons point croisé mais qui se sont bien planqués lors de notre passage à n’en pas douter.

Plus une âme qui vive dans cet amas de pierres sèches…

Et pourtant, ce n’est pas ce qui a manqué. Dans ce village étendu sur une surface de 2000 m² vivait environ 10 000 habitants ! On est loin, très loin de nos standards actuels en terme de m² par personne.

Mais que pouvait bien faire tout ce monde ?

On imagine bien que les espagnols n’ont pas créer ce village pour les beaux yeux des lamas. La raison tombe sous le sens. Tous ces gens étaient donc là, souvent de force, pour les mines d’or, d’argent et de cuivre. C’est donc un vrai gruyère autour du village mais surtout sous le village…

Qui dit population dit église. De mémoire, il y en avait 80 (pas retrouvé ce chiffre sur le net pour le moment). Je ne sais pas comment les archéologues ont réussi à trouver ce nombre absolument énorme vu l’état des ruines. Au centre du village trône encore de nos jours la plus grande des églises. C’est d’ailleurs une des dernières ruines qui semble encore sur pied (enfin, un seul pied quand même).

Une épidémie a fini de vider le village il y a bien longtemps. Depuis, ce n’est pas que le temps qui l’a réduit ainsi, dans cet état déplorable. Il a été pillé par les habitants des villages voisins (et moins haut en altitude) de tout son bois et autres matériaux nobles dans ce désert de cailloux.

Depuis peu transformé en musée, c’est un point de passage obligé sur la route du Sud-Lípez !

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Montecristo

Un petit tour en avion et hop, nous voila plongé dans le monde de Montecristo, que tout le monde connaît, même s’il n’a jamais lu comme moi le fameux conte de Monte-Cristo (faute inside) d’Alexandre Dumas. Le Comte, pas encore titré, quitte fin février 1815 l’île d’Elbe en tant que marin avec Napoléon à bord, avant de poursuivre ses aventures qui le mèneront sur cette fameuse île de Montecristo situé à 40 km au sud de l’île d’Elbe et entre l’Italie et la Corse.

Sympathique cette île sous mes pieds, clique clique je la met dans ma boite photographique et je trouverais plus tard qu’elle est son nom. C’est fou le nombre d’îles qu’il y a le long de la côte italienne… Par chance, celle-ci a un look particulier. Avec l’heure du cliché, il ne m’a pas fallu plus de 10 min pour estimer sa position, trouver son petit nom et sa grande histoire littéraire !

Avec sa forme conique, ce bloc de granit fait penser à un volcan presque parfait… Ne cherchez cependant pas à y poser les pieds, c’est une réserve biogénétique de l’Europe depuis 1977. L’île n’est donc accessible qu’avec une autorisation officielle réservé aux scientifiques… Bateaux polluants à moteur ou beaux voiliers, jetez votre ancre ailleurs, vous n’êtes pas les bienvenus dans ce petit coin aride. Il y aurait tout de même entre 400 et 500 chèvres sauvages sur ce caillou de 4 par 3,5 km, on frôle presque la surpopulation ! Je n’ose imaginer ce que donnerait 500 personnes sur ce piton. Comme quoi, même chèvre, elles respectent plus la nature que nous…

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Hivernale au Ventoux

Ne pas croire qu’il s’agit du même virage car il s’agit bien du même virage ! 5 secondes séparent les deux photographies. Au vu de ma vitesse de point en côte, le vélo n’a pas pu faire 1 m linéaire. C’était l’heure de la seconde pause…

La météorologie depuis septembre est extraordinaire. Il fallait bien que la pluie revienne. C’est donc ce qu’elle a décidé de faire en cette semaine de la Toussaint. Ou peut être l’annonce de la fin probable du décalage horaire a énervé notre ami Poséidon qui déchaîne les tempêtes sur la mer pas si lointaine.

Bref, il y avait une éclaircie en ce mardi 30 octobre, un trou de ciel bleu après la pluie ininterrompue d’hier et la neige d’hier soir et de cette nuit. Avec cette fenêtre temporelle, il fallait tenter le mont Ventoux coûte que coûte, d’autant plus que cela semblait assez stable au matin. Départ 10 h de Montbrun-les-Bains. Ce n’est pas très matinal… On remonte sur Sault puis l’attaque des 26 km de côte commence. Au vu de la neige un peu partout, il n’est pas nécessaire de tenter un tour plus compliqué (par Bédoin ou Malaucène par exemple), on n’est même pas assuré que la route soit ouverte jusqu’au sommet.

À midi trente, nous voila au chalet Reynard (1 417 m). Dernière pause avant l’ascension finale. Il parait qu’il y a du vent en haut, un congère sur la route. C’est le bon moment pour manger une banane et un petit casse croûte au miel ! Le soleil tape, à l’abri du vent derrière une voiture et face au chasse neige qui repars vers le sommet, j’enfile le coupe vent en haut et en bas. Si je ne vais pas trop vite, je ne transpirais pas trop et j’éviterais de mettre un pantalon coupe vent trop tard !

Bonne idée car à 3 virages du sommet, celui-ci passe dans la brume, peu après, je bascule moi aussi dedans. La neige débarque par grosse plaque sur la route au col des tempêtes (1829 m). Il reste 500 m environ et 80 m de dénivelé, ça passe limite en petite vitesse mais les fesses bien posées sur la selle. De nombreux cyclistes à pédales autobloquantes mettent bien à terre sur les tronçons en neige. Enfin, relativisons, il y a 10 fois moins de cyclistes que par les jours de beaux temps… D’ailleurs, étonnamment, les photographes du sommet ne sont point là ce jour !

Au sommet, à 13h40, cela caille fort. Je fais deux trois photographies pour des Québecois de Montréal, habitués à ces basses températures mais guère à ces pentes. Eux aussi ont profité de la brève éclaircie. Du coup, ils me tirent le portrait. À noter que le chasse neige a mis ses blocs le long de la balustrade, il y a heureusement moins de neige sur la route (on fait cependant les derniers mètres à contresens, sens unique routier, car la partie vélo n’est pas dégagée).

Après une petite pluie sur le final entre Sault et Montbrun-les-Bains, retour au bercail pour 15h. Aller et retour en 5h, ascension en 3h40, descente peu roulante et très prudente sur route mouillée. Mine de rien, même si je me suis fait doublé plusieurs fois et n’ait doublé personne, je progresse !

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Les feux sucrés

Je vous rassure de suite, tous les feux de signalisation en Bolivie ne ressemble pas à celui-ci. Je vous rassure aussi, ils ne sont pas en sucre donc ne vont pas fondre à la première pluie.

Vous l’aurez deviné, nous sommes dans la ville de Sucre, petite ville de 300 000 habitants située à 2 780 m d’altitude au centre du pays (plus ou moins). C’est la 4e ville du pays (si on considère La Paz et El Alto comptant pour 1) et c’est la capitale du pays. Pourtant, il n’y a ni parlement ni président ni gouvernement ! Oui, la Bolivie est étrange en cela, la capitale n’est que constitutionnelle.

Le rapport avec mes jolies feux ?

Qui dit capitale dit place centrale. Il y a donc au centre du centre une Plaza de Armas carrée. C’est ainsi. La rue faisant le tour de la place est la caille Plaza 25 de Mayo, encore du très classique. Ce qui l’est moins est d’avoir les quatre bords de la place ayant le même nom de rue, c’est une rue qui tourne à angle droit, ce n’est pas un rond point, ce sont quatre rues n’en formant qu’une seule. Ainsi, tout pars d’ici, une place propre, avec quelques beaux bâtiments sachant aussi se faire modeste sur certaines façades.

Quatre rues se croisent à 90° sur la place bien que leur noms changent avant pendant et après la place. Cela permet d’honorer plus de gens ! Évidement, impossible de laisser la jungles des voitures dans cet hyper centre sans vouloir la canaliser. Impossible aussi de planter un feux tricolore banal. Ce sont donc des feux supers classes qui trônent aux quatre coins. Les plaques céramiques des rues sont posés sur le feux, à coté de Sucre Capital, un slogan a répéter jour après jour de peur de le perdre. Il faut bien s’accrocher à une spécificité, une terre rare pouvant faire défaut à chaque grande élection, pour donner un but et une fierté à la population !

Ces feux avec leur coté  rétro, grandiose, intemporelle et pourtant très moderne (je vous laisse en découvrir une facette si vous la trouvez), c’est le bonheur de ces villes d’Amérique du Sud à l’histoire déjà si riche.

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La porte du coq

Après 4 mois de repos, clavicule en vrac, me revoilou sur les pentes de la Chartreuse. À vrai dire, j’ai repris le vélo fin août mais c’était uniquement pour les petits trajets boulot dodo ! Comme ces trajets sont cours, et pour une grande partie en piste cyclable en état correct, je ne prenais pas trop de choc…

Un vrai col de première catégorie au pied de la maison, il faut bien en profiter ! Deux, c’est que du bonheur. D’autant plus que l’été se prolongeant, bien qu’il fasse plus frais qu’en juillet, les routes sont sèches et agréables à rouler.

  • Dimanche 14 octobre, montée au Col de Porte. C’est un très bon chemin pour franchir un cap. La route est nickel, il y a régulièrement du passage, pas trop mais un peu trop quand même par l’itinéaire standard ! Au niveau du Sappey, des gravillons ont été déversés sur la route, ils sont déjà bien sur le bord de la chaussée mais pas tous. Avec ce tapis de billes, je ne ferais pas de record de descente, ce qui n’est pas plus mal pour cette reprise.
  • Dimanche 21 octobre, montée au Col du Coq. Je démarre lentement, ne voulant pas me griller dans le final. Après 1h10, j’arrive au tunnel. Je pensais ne mettre qu’une heure pour cette première partie et une heure pour la suivante… C’est effectivement ce que je ferais, n’ayant pas vu le mur un kilomètre après la sortie du dernier hameau : Le Baure, ni réellement les derniers si ce n’est qu’il y a maintenant une baraque à saucisses au dernier virage. Cette descente a elle-aussi été calme, mon frein avant est usé et puis, sauf le sommet ensoleillé, le reste des pentes étaient dans un espèce de brouillard froid et pas très épais.

Deux beaux cols sans être épuisés au sommet, comme quoi il doit me rester des globules rouges de l’été !

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Campus plage

Cet après midi, pour une raison annexe, je passais sur la passerelle de l’île d’Amour beaucoup plus tôt que d’habitude. Avant 15h30 c’est vous dire… À vrai dire, je la franchit, poursuit ma piste cyclable avant de me dire : «Mais c’est Paris plages ici !». Demi tour donc afin de prendre quelques photographies pour la postérité.

Et puis l’article du jour est parfois (trop souvent ces temps ci) écrit le jour même, la preuve en image !

Au delà de cet exercice de juste à temps, cela fait effectivement quelques temps qu’on l’a voit l’Isère aussi basse (bien que son niveau soit très fluctuant en fonction des orages et de la position des vannes sur les barrages amont) et avec une eau aussi claire. Une belle eau bleu, parfaite, une belle eau de rivière comme on n’en voit que très rarement sur l’Isère. En effet, celle-ci est plus un gros torrent de montagne qu’une rivière de campagne…

Ainsi que le montre le site vigie-crues, l’Isère a un débit très variable et est pour le moment tout le temps sous son niveau zéro, malgré les rares pluies. Les vannes sont fermées ces jours là, pas de doute possible !

Cet après midi, c’était donc plage sur la grève le long du campus de Saint-Martin d’Hères, à 50 m de mon bureau. Mais comment pouvais-je travailler avec une telle ambiance aussi proche. Certes c’est pas la foule du mois d’août mais tout de même deux personnes en petites tenues et un pêcheur en tenue légère. Avec ma vareuse de marin, je n’aurais pas déteint sur le tableau !

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Cochabamba + 19

Cochabamba en Bolivie est une ville surprenante, un peu comme Grenoble au final quoique moins entouré de montagne même si l’un des sommets culmine à 5000 m, 2500m au dessus de la ville. Pour une fois, les photographies ne collent pas bien les unes sur les autres. C’est un peu normal, elles ont été faites avec des appareils différents et parfois à des époques différentes. La première date d’août 1999 et les trois suivantes d’août 2018. 19 ans ont passées…

Sur ces clichés, réduit en taille comme ailleurs sur ce blog, les différences ne sautent peut-être pas aux yeux mais en pratique, la ville a changé de visage. Elle a grandi, elle s’est élevée tant sur les collines qu’au centre ville… Nous sommes loin du temps ou la ville se fondait dans l’agglomération en une seule entité. Désormais, l’agglomération s’étend à perte de vue.

D’après Wikipedia espagnol (chiffres les plus complets), le PIB de la province de Cochabamba a bien changé durant ces années.

  • 1999 : PIB = 1.537 M$, soit 1.060 $/hab
  • 2018 : PIB = 5.265  M$, soit 2.749 $/hab

La population a augmenté mais les richesses aussi. On trouve pour 2001 une population de 516.683 habitants. Pour 2018, Wikipedia (vraiment indispensable cet outil) annonce 632.013 habitants pour la ville et  1.336.718 pour l’agglomération. Au vu des photographies, c’est clair, l’agglomération a vraiment explosé, et dans le cœur de la ville, les tours et les bureaux se sont propagés !

Mais le lac est toujours là. Il était crade, c’était un dépotoir d’ordures et d’eau usée. Il est désormais nickel et transformé en réserve. L’évolution démographique a quelques effets secondaires positifs !

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La Paz vu du ciel

C’est le début d’une longue série. En premier, La Paz est une ville tout simplement incroyable dont il y a tant de chose à dire. En second, bien que nous n’ayons pas survolé la ville en avion, naviguer au dessus des immeubles et des maisons, remonter les coteaux est une expérience assez inoubliable. En troisième, se déplacer en télécabine en ville sur un vrai réseau ayant plusieurs lignes, c’est pour le moment unique au monde.

C’est donc à bord de petits œufs rouges pour aujourd’hui que nous allons faire cette promenade. Cette virée nous fait partir de l’ancienne gare de train et nous monte jusqu’à El Alto, l’ancienne banlieue devenue plus grande que la capitale !

En quelques années, la ville a énormément changé mais à cette heure, ce qui est vraiment spécial est cette vue sur les vallées, ici la vallée principale et historique de la capitale avec la fameuse place San Franciso en son cœur.

Accroché sur notre câble, nous poursuivons la montée vers les anciens quartiers pauvres du haut. Le haut ne semble pas plus pauvre que le bas en 2018, les pentes semblent assez homogènes en terme d’architecture, de voiture. Les immeubles en structure poteau poutre (hop petit lien sur un cours / exo) ont poussé de partout, plus guère de zone vierge…

Dans cette frénésie de la construction, pas le temps de mettre de l’enduit, pas le temps de peindre les extérieurs. Et pourtant, les quelques vues aériennes en rouge et gris signalent ici et là des tâches de couleurs sympathiques. Il serait intéressant de distribuer quelques tonnes de peintures afin de voir quelques mois plus tard les choix originaux qu’aurait un tel patchwork sur le moral des gens.

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7 octobre 1948

Ce 7 octobre là, un jeudi et non un dimanche comme aujourd’hui, il y exactement 70 ans, la 2CV fait sa grande entrée au salon de l’automobile à Paris. C’est l’arrivée du nouveau modèle de Citroën qui marquera à jamais l’image de la marque capable du haut de gamme comme de la voiture du peuple ! En effet, l’objectif de la 2CV était d’avoir une voiture pouvant transporter deux paysans chaussés de sabots, cinquante kilos de légumes ou de céréales et surtout de ne pas casser les œufs avant l’arrivée, tant cela sans trop consommer ! La voiture est donc légère, très légère et particulièrement bien suspendue. Évidement, elle ne passe pas de zéro à cent km/h en quelques secondes, n’a pas d’ABS… Bref, c’est tout l’opposé des chars d’assaut que nous avons de nos jours ! La 2CV n’a d’ailleurs aucune chance de passer les tests de sécurités actuels qui n’ont pas du tout été conçus pour ce type de véhicule…

En pratique, la 2CV était quasiment prête dès 1937, époque où Citroën appartient à Michelin (1935) et pas encore au groupe PSA (1976). Mais la seconde guerre mondiale passe par là… Un article du Figaro (oui, il faut être ouvert d’esprit) viens de sortir une rétrospective assez sympathique à lire sur la petite machine emblématique. Nous n’allons donc pas ici la plagier !

Nous sommes donc partis dans le Sud, à Revest-du-Bion, dans un petit village de moins de 600 habitants situé sur le plateau d’Albion, aux abords des anciens silos à tête nucléaire française heureusement totalement démantelés depuis longtemps. À l’automne, lors des vacances de la Toussaint, il y a une fête de la châtaigne. Les fanatiques des anciennes voitures aiment bien ce type de rencontre pour sortir des garages certaines merveilles qui y prennent la poussière. C’est effectivement ce qui s’était passé un 26 octobre 2014 avec ce joli panel de 2CV multi age, un dimanche…

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Halo

À l’origine, Halo est une série de jeux vidéo de science fiction militaire. Mais à vrai dire, je n’en ai jamais vu une seule image. Ainsi je n’en parlerais pas plus sauf à vouloir plagier à 100% Wikipedia ou équivalent.

Halo, c’est aussi un anneau plat, énorme, d’un diamètre plus grand qu’une planète. D’ailleurs, une planète peut passer au travers ! Sur chacune des deux faces de l’anneau, la vie est possible. Douze halos ont été construit il y a très très longtemps par les Forerunners, une civilisation aujourd’hui disparu.

Greg Bear, un auteur de science fiction américain, a été chargé au début des années 2010 d’écrire sur la fin de la civilisation Forerunner. Celle-ci est estimée avoir eu lieu 100 000 ans avant les événements du jeu vidéo ! Ainsi Greg avait les mains assez libre pour imaginer une histoire, un univers pleins de personnages et de rebondissements. Cela a donné une trilogie en trois livres assez différent les uns des autres.

Au vu de la complexité de l’univers Forerunner, il n’est pas toujours simple au début de chaque tome de s’y retrouver. Puis cela s’éclaircie au fur et à mesure des pages tournées comme tout bon roman… Il faut aimer la science fiction tout de même. Chaque ouvrage se focalise sur un point particulier, sur une situation particulière. Ainsi, l’ambiance est à chaque fois très différente. C’est un peu déstabilisant au début mais après coup, l’auteur nous montre tout son talent et son savoir faire. Il aurait été bien plus simple d’écrire des suites poursuivant la dernière phrase du chapitre précédent.

L’univers est cependant si complet que trois livres ne suffisent pas à le combler. On en aurait aimé plus, toujours plus. C’est aussi la grande force de Greg de laisser le soin à d’autres de fignoler certains détails, d’écrire sur d’autres événements… Ne choisissant pas la voie facile, Greg nous fait cadeau de beaucoup d’imaginations et de rêves personnels pour boucher les trous. C’est à l’opposé de l’approche de très nombreux auteurs qui nous écrivent des tartines et encore des tartines !

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Petit pont de bois

Si nous faisions un petit détour par Madagascar où nous ne sommes pas allé depuis longtemps ? À vrai dire, le dernier article en parlant date de mi juillet 2018, c’est incroyable comme le temps passe vite ! J’avais le sentiment que plusieurs années s’étaient écoulées. Tant pis, puisqu’on y ait, on y reste…

Nous quittons Ambalavao afin d’aller faire l’ascension du pic Boby (il faudrait désormais dire Imarivolanitra son nom local mais bien moins facile à retenir), le second sommet du pays avec 2 658 mètres d’altitude et plus haute montagne du massif d’Andringitra. Globalement, la zone est magnifique et est non seulement un parc national mais elle est aussi classée au patrimoine naturel mondial. Cependant, avant d’arriver au parc, plusieurs itinéraires sont possibles et nous avons choisis de prendre une route qui se rapproche plus d’une piste en terre que d’une nationale de chez nous. Parfois, il y a des petites rivières ou ruisseaux à franchir.

Le pont que nous voyons était de mémoire celui qui était en plus mauvais état. À l’époque, le président se maintenait contre vent et marée au pouvoir et le pays profitait d’un embargo international pour très mauvaise gestion ! Alors, certains paysans se servaient sur les structures des routes et les ponts manquaient de planche. Les finaux n’emportaient pas tout, la route n’aurait plus été praticable et ils auraient été les premiers pénalisés et emmerdés. La gendarmerie aurait même peut-être été jusqu’à mené une enquête… Il est bien plus futé de ne prendre que quelques bastaings et basta !

Au vu de la taille des trous, le 4×4 ne passe pas, ou le chauffeur ne voulait pas prendre le risque se retrouver une roue au fond d’un trou (ce que je comprend très bien). Il faut donc déplacer au fur et à mesure les planches libres vers les trous et dans ce cas précis, mettre une poutre dans le sens de la marche au vu du nombre de trous et du peu de planche libre.

Au final, il a bien fallu 15 min pour franchir ce pont. À ce moment là, on espère qu’il n’y en aura pas 20 dans le même état dans les quelques kilomètres suivant !

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LLama corrida

Yamas comme disent les Boliviens, yamas vous allez en manger sur ce blog car nous en avons rapporté tout un stock du Sud-Lípez. Ce sont des lamas me direz vous et vous avez bien raison. Mais la bas n’étant point ici, ce sont des llamas donc à prononcer donc avec un y au début comme phonème.

C’est ma réforme de l’ortografe, étape deux : j’écris comme je prononce !

Les lamas sont une espèce domestique qui n’existe pas à l’état sauvage dans la nature. Cela ne l’empêche pas d’être formidable avec son manteau de laine, son grand coup, son air presque toujours hautain prenant le monde de haut. Mais bon, cette boule de poil est attachante et le plus souvent bien pénarde à manger des petites touffes d’herbe à droite et à gauche dans les immensités arides de l’altiplano.

Il est rare de les voir courir juste pour le plaisir. Ici, en voici en voila deux pris de délit de fuite à notre approche. On allait juste les immortaliser ! Clique clique, nos bestioles sont dans le cadre, oreille au vent à écouter l’air pur des grands espaces.

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Moyen de transport

Voila le thème donné au dernier moment (quelques minutes avant le top départ) de ce concours familial de château de sable. Celui-ci ayant eu lieu fin août sur la Ria d’Étel et n’ayant jamais été ouvert au public, il était et il est impossible de s’y inscrire !

Nous étions par équipe de quatre, afin de ne pas prendre toute la plage mais aussi parce que les pelles et les seaux étaient en nombre bien limités. Par chance je suis tombé dans la seule équipe de cinq, très féminine, avec cependant deux mi-temps pour cause de touts petits schtroumpfs à surveiller de près.

(Après une descente dans les entrailles du web, on devrait dire les tout petits ou les tout-petits. Cependant, ainsi qu’une personne en fait la remarque, au féminin on dirait alors les toutes petites. Pourquoi le féminin s’accorde et non le masculin ? Pas de réponse claire sur le lien donné. J’ai donc décidé de réformer l’ortografe à moi tout seul, ce qui vous en conviendrez, est une posture que j’emploie régulièrement et avec acharnement sur ces pages.)

Nous étions donc partis sur l’idée assez banale de faire un bus. Assez rapidement, je me suis rendu compte que le sable, n’étant point assez collant, ne permettait pas de faire la moindre face verticale… C’est donc lors d’une inspiration inoubliable que ma belle sœur à proposée un des moyens de transport les plus anciens et des plus originaux, la poche ventrale !

Clairement c’est un moyen de locomotion à sens unique et la sortie du véhicule est strictement irréversible. C’est un voyage unique et inoubliable, le premier et très certainement le plus fantastique. C’est peut être aussi pour cela que nous courrons après les voyages, les découvertes tout au long de notre vie, afin peut être d’approcher du voyage ultime dont nous avons oublié que nous l’avions déjà fait…

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